mercredi 29 octobre 2008

Provisoirement adieu les ptits potes

On vit quand meme.
Trois jour se sont passés et c'est tout ce qui est passé. Le reste a demeuré inchangé. Le sommeil m'a prise d'assaut, et m'a laissée etendue sur le carelage pendant des milliers d'années. Pendant ce temps continuaient sans moi toute la vie, le rythme des saisons, le nychtemere, le debut de l'automne. Je me suis reveillée de mon hibernation comme un ours polair c'est a dire sans banquise, vous devez vous dire que vraiment elle y tient a ses ours. Oui je vous repond.
Le sol est glacé et blanc mais ce n'est qu'une illusion.
Pendant tout ce temps, un gateau avait été fait. Les sols avaient fait l'objet d'une inspection minutieuse. Ma chambre n'avait plus ouvert ses volets. Le chat accusé a tord etait revenu sans rancune. Tout avait changé. C'est comme si tous les habitants de cette maisons etaient morts.
En 72h mes pieds n'ont plus jamais foulé le sol exterieur. Et il a continué a pleuvoir tout ce qu'il pouvait, la terre se remplit de mon incapacité a y marcher, tout est deguelasse.
Les paupiettes sont un peu assomées. Tout s'est arrangé dans l'effondrement. Il n'y a plus d'effort a faire juste a se laisser aller doucement on ne sera pas repechés plus loin, ou peut etre au printemps. En atendant il faut dormir tout l'automne et ne plus mettre son nez dehors. Allez c'est parti, on ferme sa camisole et puis on arrete de se plaindre. A la saison prochaine.

lundi 27 octobre 2008

DES ARMES

C'est moi contre le monde entier qui n'a peur de rien. Contre cette foule de ceux qui n'ont peur de rien je ne vaut rien. Celle qui trainait surtout pas par terre, la fin de la bobine, le bout de mon rouleau, la bassine a recurer, le grain de sel dans la tisane, la moisisure sur le mur. Tout ce que j'appelai avant ma maison, ma securité, mon bien etre sont parti bien loin de moi. Il reste donc moi, toutes mes pensées automatiques, mes tic et toc, ma laideur interne, mon angoisse vomitive et plus rien n'a lieu autour. "Il s'en suivi que le monde se trouvra separé en deux parties, l'une ou je vivais en esclave et l'autre ou le reste du monde etait occupé a gouverner..."Aussi loin que je me souvienne j'ai entendu la mer. La pouriture de ma cervelle est venue au galop, n'est jamais partie et reste a ce jour incurable. Toute l'horreur, le degout, les vomissures qui me comptent parmi elles. Je jete a la poubelle toute cette etendue de pensée salie, moisie, desoxygénée, ignoble, immonde pensée. On se croit entouré, on se retrouve seul dans un recoin de sa tete, la zone obscure, la zone atroce, ou personne n'est la. Le projecteur de la lumiere sur la scenette de ma conscience floue, toute l'etendue le petrole qui flotte dans me tete et a laquelle personne n'a acces, meme moi. Ma perte de securité basale, ma breche dans mes croyances d'invulnerabilité, mon sens commun qui s'est enterré, toute ma maison a perdu pied.
Je vis comme un rat.
je suis l'ombre de ma maison.
Je suis une maison morte ou on a peur des merles qui pourtant chantent bien.
je suis la dent sous l'oreiller de ma maison.
Ma maison dans une pomme
Ma maison sous le monstre sous mon lit
Ma maison a peur du noir, broie du boyeau, mange de l'estomac, me digere moi avec mes bras frenetiquement croisés sur du vide, moi avec mes taches de petrole sur la tete, moi avec mes ongles rentrés dans mes mains, moi avec mes ruminations mentales. Elle me regarde et elle a vu qu'elle allait pas dormir. Que son enfant n'a pas grandit. Que tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir, tout va finir.

Le gene qui donnait un indice secret

Oh oui, rien ne va plus, il est donc l'heure d'ouvrir son porte feuille au monde et de lui dire merde moi je claque mon oseille comme un saumon, moi je me fous des pauvres, moi je peux payer. C'est une fois par an pas plus. Ne pas croire que je sois immorale. j'aime les pauvres. j'aime aussi les ours polaires, quoique j'en cottoie moins.
Mais contrairement a ces derniers ours, j'ai de quoi m'habiller pour l'hiver. Et pourtant dans le fond j'aurai moins chaud qu'eux.
Aujourd'hui, et meme hier, j'ai envi de mourir de mon pays. Ma France ca pue et ca m'enerve. Mais ou comptes tu aller ma fille?
Mais ou compte-je donc aller.
j'irai m'exiler a Bourgoin jallieu, en Norvege passer l'été, en haut la haut passer l'hiver et ce sera deja le printemps. La prothese du coeur artificielle bat. Pendant ce temps il n'est qu'octobre et deja il va neiger.
Il va neiger pour de vrai, M. plante des pensées dans le jardin. Mes pensées sont plantées la.
Et allez et c'est parti, c'est tout des mange merde, on regarde trop la television bonsoir, et l'autre qui fait de la pub pour garnier alors qu'elle mange du caviar au guerlain et tout ce bordel.
Aujorud'hui dans ma ville les jeunes n'ont plus le droit de boire, les genes du peuple n'ont plus le droit d'aller mal et voila et voila la tristesse genetique.

dimanche 26 octobre 2008

Tikre

C'est Roger le marabou de ficelle. Qui nous fait le coup du canoé. Yavait pas Pierre Pernou? hein? Pierre Pernou ben on sait pas on le connait pas nous. C'est pas celui qui presente thalassa. Mais de quoi est ce que tu parles? Et la la mere sort de la hutte, sa mere la hutte. A quoi pensiez vous ces dix dernieres minutes. A cette vie de merde dans cette ville de merde qu'on aime tant? ou a cette vie classique dans cette France de niais? Si Nicolas S n'a plus soif, qu'il arrete de boire chacun fait sa vie et ses choix. Le jour ou nous, EA,SP,FP,TA se tendront nos mains a un barman pour recuperer un tampon, le ciel aura des dents et les poules nous seront tombées sur la tete, plutot mourir vivants que de se laisser faire comme de rats. Je vous emmerde tous, toi le changement d'heure a la con, toi le ministere de la santé et toi la partie de carte a n'en plus finir d'etre nul.
Adieu. Merde.

samedi 25 octobre 2008

Tout lache, c'est mourir

Ce matin, toi et moi dans tout ca, on apparait pas, on se contente d'etre la et encore. Enfin tout ca. Tout ce qui s'en suit. Je ne fais plus jamais de rapport au climat de ma planete parceque je m'en fout. Moi aussi je suis de ceux la. Et deriere moi mes pauvres pieds qui ne marcherons plus jamais dans l'herbe. Mon manteau d'automne qui ne se promenera jamais dans un nouveau sous bois pour chasseur ou pour les autres. Je regarde comme a la télé mais en meilleur toutes ces choses qui me sont fermées a cause de nous.
Tu sais que moi aussi dans le fond j'aurais aimé y rester ce jour la tout en haut de la montagne. J'ai mal au ventre a cette image. J'aurais mis le feu a mon canapé, a mes clef, a mes papiers, au numero 18.
Le bout de la falaise et le bout du bout du monde je prend une grande inspiration et ma pulsion de vie entre en colision avec l'instinct de mort de Mesrine.
je l'ai touché le fond du monde, je suis a la surface et j'ai peur parceque le soleil tombe, peut etre que c'est trop tard peut etre que tout est joué. J'ai perdu tout mon confort avec ma raison. On sait bien, nos trois paires de pieds qui pendent au bord du lac aux grenouilles. Il y avait de l'argent qui stagnait sans qu'il ne se passe rien et le silence a disloqué les restes
Le cri interne qui en a resulté a resonné toujours avec la frequence interne de nos trois petites paires de neurones.
Et il a duré, duré, duré.
Et mon estomac s'est essoré, essoré, essoré.
Oui c'est trop long. Je m'evanoui devant toi.

samedi 18 octobre 2008

Pourquoi?

Non mais je me suis cassé une dent. On fait attention toute son enfance, on mange pas de bonbons, on attrape des carries quand meme, on se fait arracher 70% de notre dentition, on met 2 millions de dollars dans des operations de maxilaires, on a enfin une machoire potable et c'est la, a 20 ans qu'on se casse une dent! Mais a quoi ca sert de vivre?
heureusement les conditions n'etaient pas honteuses: j'etais en equilibre sur un fil tendu entre deux immeubles de 55m, j'ai perdu l'equilibre... ok j'ai mordu dans ma fourchette.
Mais c'est quoi toutes ces semaines ou on jamais rien le temps de faire. On sait meme plus ecrire et il va pleuvoir. C'est plus possssssible, c'est pas possible.

mardi 7 octobre 2008

Perd ta chance/ banque route

Qu'est ce encore que cette nouvelle phase de vie qui a mangé toute mon energie, au point de te delaisser autant (toi mon ami le blog)?
Je patiente, encore quelques jours, maximum semaines et tout sera rentré dans l'ordre, le retard rattrapé, un debut de mode rendue au brouillon. Promesse de moi meme a moi meme.