mardi 31 mai 2011

Rafale de rafale de rafale

Viens à moi mon copain pilote.
C'est quoi encore cet avion à la con? mais c'est nul? ils sont nuls! c'est l'armée ça? oh non mais ils font encore cette figure...
Occupez vous plutôt de remettre le parasol en fonction, sinon on est mal (et avec un total de 13ans d'études cumulées après le bac ça devrait le faire). Moi je bronze passivement en attendant. Allez allez!

On a pas rigolé longtemps. Quand on a pris en face les vingt mille décibels de réacteurs de rafale (que j'ai pris en mode rafale et qu'on espère pour lui qu'il y avait pas trop de rafales pour le déstabiliser). Ça fait des jeux de mots avec rafale. Mais c'est limité.
Devenus petits. La puissance de la bête, comment c'est nous qui avons construit ça? c'est un animal terrien qui a fait cet appareil mobile extrêmement maniable? et c'est qui qui conduit d'abord? C'est une plaisanterie!

Il va s'écraser la. Ah non c'était rien.

Tu penses qu'elle va décoller la petite camionette? tidiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Bref, une seule leçon à retenir. La plus grande de mes passion c'est de voir. Utiliser mes yeux. C'est pas les baleines ou les avions ou les origamis ou l'art ou la nature ou bob l'éponge. Mon vrai amour c'est que des signaux entrent par mes yeux et arrivent à mon cerveau que ça rend heureux. Plonger dans le silence, du son on en a pas besoin, dans le mutisme, dans l'anesthésie ou la parésie mais jamais jamais perdre ma retine.

Aphasie

Je vais être malade.

Décrocher la lune scolaire, pas tiré de joie. L'école c'est pas la vie, ma moyenne c'est pas mon reflet, c'est pas lui qui me rendra heureux. Après avoir lu mes résultats de folie, des démons viennent et prennent la place. Il y a d'autres plaies, bien pire que des semestres et des métiers, qui dépassent tout et qui ne seront jamais dépassées par rien.


Un trou dans l'estomac en briques. Un coup. Mais je rends les coups. J'en perd mon langage et moi dans toute cette histoire où je suis le seul personnage. Quand des mots sortirons, tout deviendra vrai, tant que les mots sortent pas, tu m'attraperas pas. Qu'est-ce qui se passera? on va perdre nos cellules? on va menacer des gens qui nous aiment? Ça passera bien vite, on fera un petit tour et puis nous en irons, repeupler des vallées et des rivières.


C'est pareil toi. Toi, détail, J, si je t'attrape je te depece sur place. Cache toi en attendant et le jour viendra, tu iras mourir quelque part, loin de nous, loin de la mer et la moindre molécule de toi sera balayée avant d'avoir contaminé la terre.

Contre toi je livre un combat sans fin jusqu'à la mort. Su tu réussis à infiltrer mon quotidien tu deviendras mon seul ennemi, le seul sujet de mes pensées, la chose qu'il faudra tuer avant qu'elle ne me tue. A partir de là, il n'y aura plus de nuit ni de jour, il ne restera qu'un champ de bataille qui s'étendra à l'infini.

samedi 28 mai 2011

On est bien!

La machine à jouer est en route! Je veux bien sur parler d'E, the master of the game toutes catégories confondues avec un faible pour ce qui se fait deviner, l'inégalable joueur univers. Compréhension entre coéquipiers, capacité de dessin, proposition de réponses intelligentes...

Il est heu... petit. C'est un livre. La bible? hé non! c'était le petit prince, c'était simple quand même j'ai dit petit! petit = petit prince! Il y en a pas non plus vingt mille des gens qui sont si petits!

Pas grave, on va se refaire. On en tire avec un arc= Heu... pommes? faisan?
Mais putain mais tu tires des pommes à l'arc? est-ce que ta mère tire des faisans à l'arc?
Sa mère non, mais son père peut-être. Espèce de connard va! T'es trop con c'est pas possible mais réfléchi un peu putain de merde.

C'est tellement mignon, tous ces efforts vains. Tous ces dessins manifiquement appliqués qui se transforment en sorte de bonhommes pomme de terre. Et puis il y avait surtout ce mot impossible "rébus", mais allez t'en fais pas je vais deviner celui-la tu as qu'a me le faire en rébus!

Ah tant de larmes de rires et de larmes de rosé, pour un nouveau cubi vidé et de nouveaux amis heureux. Comme tous les vendredis soir minus.


samedi 14 mai 2011

La nuit de la police

Oh oui ! Je me suis arraché une moitié d’ongles, j’ai du Posca. J’ai des cœurs sous les yeux, on m’a écrit YEAH dessus, j’ai le cœur dans le dos. Mais ça c’est le jeu ma pauvre Lucette!

Lucette , même si on a de la rancœur passée contre elle pour on ne sait quoi, qu’on ne compterait pas sur elle pour une affaire sérieuse ou qu’elle est faux-jeton, elle est gentille quand même la petiote, et elle a surtout beaucoup de classe. Et d’incroyables chaussures. Le jeu il est dangereux. Il est compliqué d’en comprendre toutes les règles et de se remettre en un seul morceau le matin, sans que la partie tourne au vinaigre, comme tant de fois elle y tourna jadis. Mais bon, on n’a pas tous les jours vingt heures devant soi et un transat au soleil pour s’échouer demain. Le petit robinet du rosé est beaucoup sollicité et répond plutôt bien à la sollicitude. Allo la police un monsieur ivre a disparu dans l’obscurité. Et tout ça, ça nivèle les niveaux mais on s’en souviendra surement pas. Tombés dans les cartons à l’ancienne. Virevolté riant old fashion style, selon la bonne recette secrète d’antan. C’est encore la police ? Imagine c’est la police ? Imagine c’est un piège ? Ils t’attendent devant là je crois. Ils ont dit qu’ils nous rappelaient si ils ont un problème. Pour qu’on les protège il me semble ou j’ai mal compris. Caroublés de l’intérieur de toute façon on a pas peur, et il reste qu’à rester enfermés là jusqu’à cinq heures du matin, on est pas cons non plus. En fait j’aimerais bien pouvoir raconter toute la folie qui s’est passée et toute la joie, mais c’est rien que de la broderie ce truc, je sais plus vraiment si j’ai des souvenirs. Et ceux qui restent, c’est pas le plus important. C’est plutôt le printemps, c’est pas possible ces journées qui s’étirent au soleil et qui finissent au frais dans la fête. Mais qu’est ce qui va encore nous tomber sur la tête (à part le bourré qui s’est fendu le crâne quand le sol lui est vraiment tombé sur la tête) ? Pété le crâne par terre, sonné chez le voisin « OHHHHHH monsieur ! TU ME RAMENE en vouatttturrrrre ? », roulé dans le fossé surement. Pas vu. Et ben il est beau l’âge moyen ! Après avoir tout bu, tout valsé, tout viré, mis le feu à tout cette nuit, nous nous endormons, main dans la main, dans cette belle chaîne du sommeil d’amour à toute épreuve. Fait nuit mais presque jour, je sais pas vous mais je vais faire une petite sieste dehors moi ! Une épaule et voilà, même pas un tour complet et puis s'en vont.

Je ne veux que toi

Sur le muret dans ce coton, au bord du cimetière, je te caresse une joue et tu es triste. Et pourtant je dis: je ne veux que toi.

Enfin si possible toi et puis d’autres, et des tartes, et des ombres, et du jeu. Et surtout, surtout, de mon souhait exaucé. Et puis voilà après c’est bon, j’embète plus personne. Le monde peut s’éteindre si le cœur lui en dit.

Au million de cotillons. Au jeu.

Joyeux aaaaaniveeeeeersaire élo!

Je sais pas du tout comment on en est arrivés là. A quel moment ça a commencé à virer pour qu’en entrouvrant un œil courageusement je vois une cacahuète braquée sur moi et quelqu’un derrière qui dit « Mais peut être que cette cacahuète c’est le nouveau fils de Dieu ! Si ça se trouve t’as soufflé Marie pour ton anniversaire ! Ca c’est de l’anniversaire ! ».

Avant tout ça, nous devant la maison. Dans le soleil un peu froid mais bon, devant des mojito maison, j’ai eu un nouvel âge. Pour fêter ça ils se sont pas moqué. Les fourmis du rire irrépressible qui m’ont pris quand j’ai vu ces déguisements débiles, j’en ai eu un œil humide je crois. Heureusement que T. a eu de la classe pour rattraper tout le monde. J’ai bu le soleil dans mon grand verre Perrier (on m’avait forcé), et après ça, un chirurgien m’a proposé de m’enlever un bout de poumon « allez ! steuplait ! », et quand on voit le chirurgien on a tout compris. Il avait même apporté un trombinoscope qui fait de la lumière avec des photos des gens de l’entreprise pulsées tellement vite que ça décompose les mouvements de l’organigramme de l’institution.

Puis un signe divin, la salade de riz. Et des merguez et de la viaaaaande pour bien mangeat ! Je deviendrais ensuite monsieur propre, vous serez la fée clochette ou Brian Joubert. Et ce sera écrit sur vos fronts. J’ai eu de quoi plonger vingt mille lieues sous les mers quand le temps viendra, et un bonnet de bain en forme de poisson pour la douche (au cas où).

Un carnage. Le jeu de carte.

Pas un seul capable de se tenir, pas un pour en rattraper un autre. Personne qui écoute les règles, personne qui suit, une sorte de poulailler mais avec plus de dindon que de coutume.

Le chirurgien : Ah mais on doit pas dire n’importe quel mot ?

Le vénitien : non mais il y a des règles putain !

Le chirurgien : il y a des règles ? ah ok ! Je croyais qu’on devait dire n’importe quoi et faire n’importe quoi de manière aléatoire !

Foufou du foot du 38 : Ca explique tout.

Le marin : bon chut tous ! Pour mon enchaînement de mots je choisis le thème… les saisons. Printemps, été, automne, hiver, et voilà t’as perdu. Et déluge indien c’est pas une saison ?

El sensual : woh putain c’est nul oh pfff.

Le hippie : mouais

Le chirurgien : avant de boire maintenant on doit faire des quadrallélépipèdes avec les mains ok ?

L’assemblée : …

Pour clore le débat, mettre fin à toute tergiversations, let’s rock again tous les deux dans le stroboscope.