Alors que c'est même pas vrai.
Ma shoopinette.
Je suis devenue, quelque part, tatou baleine. Tatou de la mer. Tatou? les baleines sivouplai! Je me demande bien ce qu'elle peut comprendre à ces images qu'elle tient tant à revoir, la dorsale qui sort de l'eau et rien d'autre. Tu sais, il y en a une grande partie que tu vois pas, elle est sous la mer, elle a des yeux en vrai.
En tous cas ca ne fait pas peur, ce n'est pas dangereux, puisqu'on peut être "sur le bateau, avec tatou et les banèmes" quand on vogue sur le hamac (et le petit cerveau commenca à imaginer).
Bref, chez papi et mami, c'est la nature.
C'est pareil la nature, elle en veut, elle la demande, selon elle le chat l'aime parcequ'il est allé au banèmes lui aussi. Mais c'est quoi la nature dans une tête de deux ans.
Une idée floue qui englobe la cascade, le cri de la chuetteoulotte, et le rorqual commun, mais qui peut être est commestible, je pense qu'elle hésite encore. En voilà un bel aperçu. Moi j'ajouterais l'epeire fasciée du jardin sauvage de papi (mon soutient moral, ma meilleure compagne, ma maman araignée).
Miséricorde.
Mais c'est un petit boudin de doigt plein de bave qui tend dangereusement vers ma robe un morceau de pain qui supporte tant bien que mal un morceau de fromage recraché. Tiens tatou du fooooomage. Tatou t'aime mais ne peut guère accepter un présent qui vient tant de l'intérieur de ta bouche. Vade retro satanas.
Bref.
On part d'un toast porté à une cellule qui se multiplie, et quelques années plus tard, l'amas de cellule fait partie de la vie, commence à devenir... intelligent. Compréhensible. Vilain. Reveur. Manipulateur. Amoureux. Attentionné. Courageux. La petite chose friable sur le lit d'hôpital se dresse sur deux pattes, mange à la cuillere, remercie, forme des concepts, compte et comprend ce qu'est une couleur (sans en avoir retenu encore une seule), un souvenir et un proche.
Les banèmes c'est des poissons?
bahhhh vooooooouiiiii!