Ce fut un reveil de taille c'est ce qu'on peut dire. Mais c'est oublié, ou du moins bien parti se cacher. J'ai pris mon ptit baluchon, qui consistait en: un mouchoir et rien, et je suis allée a l'aventure decouvrir ma ville. " je decouvre des paysages que j'ai pourtant vu 500 fois", j'ai vu un chemin sympa et j'ai chanté a voix haute "viens mon ange, retracer le ciel... " et je devais etre de tres bonne humeur parceque je chante trop faux pour me le permettre. J'ai emmerdé les passants qui passent. J'ai fais un bouquet avec plein de couleurs qui allaient pas du tout entre elles, j'ai fait de la balancoire. Une autauroute ensoleillée et le trottoire qui m'a accueilli des heures, jusqu'a m'endormir la.
Il est midi.
Le rosier a fleuri, dans le fond ce 16 juin etait une belle journée. Une matinée poluée a laissé place a un apres-midi sans accroc, sans rien a redire. J'en ai oublié de manger.
S. est venu me rejoindre dans le chemin. C'est toi ci, c'est toi ca. Dans un elan exeptionnel de courage, je me suis lancée dans la tache de le convaincre de pas se laisser mourir ici. 15 minutes apres, il roule vite dans les routes de campagne. Et puis 8 euros plus tard, enfin je me rendors sur la plage. Pendant de longues heures je n'y ai plus pensé. Et ca ne fait que commencer.
Je pense que "rien de si grave", l'été commence aujourd'hui, et pas que l'été.
samedi 16 juin 2007
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