C'est malheureux, il pleut

Je constate avec joie que durant mon absence, nombre de lecteurs en folie ont bombardé mon blog de commentaires et de petits mots sympas. A en juger par le vent de desert qui est passé sur la derniere page, personne n'est venu, jamais. Tant pis, pour ne pas dire: "il manquait plus que ca". Je vais geindre je vous previens mais avant sachez que demain, quand je me serai levée du bon pied, je reraconterai ces meme vacances mais d'un point de vu autre parcequ'il n'y avait pas que du negatif quand meme, quoique.
Premiere journée, halte a carcassonne (busbreakbring), la ville des gens qui croient qu'ils sont des chevaliers. La ville ou des gens se baladent dans la rue avec des hiboux, la ville ou les serveuses ont bac-3 et refusent de rapprocher deux tables pour nous alors que pour d'autre ok, salope. Je me retrouve dans les chiottes marbrés d'un hotel trois etoiles pour vomir, drole de situation. Les vacances s'annoncent bien, tel que le dit un proverbe connu: "qui vomi a carcassonne a midi, vera ses vacances reussies".
Arrivés a destination, je sors de la voiture, la seconde qui suit le soleil se voile, le ciel devient instantanement gris, puis noir, puis que sens-je? une goutte, suivie d'un seau d'eau. Bon relativisons ce n'est QUE de l'eau meme si sur le coup j'ai eu envi de mourir. On se retrouve comme des cons sur une plage sous la tempete et ca je ne le sais pas encore, mais ce ne sera pas la derniere fois. La pluie a continué a tomber jour et nuit 5 jours sans aucunes treve JAMAIS, il s'en suivit que nous visitames nombre de chateaux et aquarium, le reve quoi. Une demie heure de marche sous la pluie, mon putain de k-way n'est plus impermeable on sait pas pourquoi, je suis trempée dans mes chaussures, dans mes chaussettes, dans mon tshirt. La vie est belle mais quand meme je vais marcher pieds nus parcequ'une seconde de plus a marcher dedans et c'est la crise de nerfs.
Il fait moins quinze et l'eau est glacée, a la longue mes pieds deviennent bleus. La crise de nerf a fini par venir quand meme, malgré toutes mes precautions. Dans la poissonerie je craque il faut que j'enleve tout ce qui est mouillé, c'est ainsi que me suis retrouvée en culotte au rayon fruits de mer a pleurer congelée.
Passé outre cet intrusion dans ma dignité, je retrouve le moral en me disant je vais me baigner quand meme, forcer un peu le destin, je me baignerai meme sous la pluie. Toute decidée, je prend mes affaires et arrivée devant la mer, un drapeau rouge pour de cause non pas de vague comme tout le monde non, mais pour POLUTION. Putain bordel de merde ils pouvaient pas lacher leur carburant plus loin ou poluer ailleurs que cette plage?
Bon prenons sur nous. On peut encore aller en espagne manger des tapas.
Apres 12 aquaplanning, 3 cartons et trois heures de bouchons et de 20km/h : san sebastiàn. La on a choisi LE bar tapas, le SEUL ou ils faisait des truc pas bons.
Petit a petit le moral baissa mais on sait pas pourquoi. Les "allez c'est les vacances" de A. se sont transformés en "je veux renter" puis en " ca y est on est bien rentrés".
Je passerai sous silence le fait que 1. la tente fut innondée 2. que nous n'avions plus aucun vetement sec 3.qu'aucun cd ne passai dans le lecteur 4.qu'il n'y a pas eu un seul deplacement sans bouchon 4. qu'il y avait une queue d'une heure pour faire du petit train 5 idem pour les autres sorties etc etc.
Les deux derniers jours etaient une delivrance, mais c'est pas cet aricle qui en parlera.
Je pense que W. est injuste, parle trop fort, insulte trop et que ca a pas du etre facil d'etre elevé par son pere, je l'excuse par ce fait, mais je lui en veut quand meme.