Vendredi, rien de prevu.
Des montagnes de travail infranchissables mais le moral. C'est quoi deja la capitale du japon? "heu le kontiki?" mais non ca c'est une auto ecole. "... tokio hotel?"bon bref, rien. Le destin a basculé puisque s'est mis en marche un engrenage dramatique de fete. Nous allons voir E. jouer au hand, mon sport préféré apres tous les autres. A savoir que nous detestons le sport dans tous ses etats, et il y a de quoi puisque c'est fatiguant. En spectatrices confirmées donc,nous faisons des commentaires utils et constructifs de type "c'est tous des beauf regarde il se gratte les c*******" ou encore" t'as vu lui comme il fait pitié de l'echauffement il se la joue alors qu'il sait meme pas ratrapper une balle" ( sous entendu moi oui... cherchez l'erreur). Les beaufs on donc terminé leur match, une fois que nous avions fait la bise a toute l'equipe, toute l'equipe adverse, les dirigeants, le gardien du gymnase, le maire de grenay, le balayeur municipal et le garde champetre. E. croyait avoir perdu alors que nimporte quoi, c'est un menteur meme sur son propre score et meme a son propre detriment. Soit.
Allons y, ok pour le "cesar palace" j'accepte. Parceque j'adore les boites de nuits regionales ou on peut retrouver tous les looser du quartier et les potes d'enfance que personne n'a envi de revoir et d'avoir rien a leur dire.
Bonjour monsieur stp arrete de me tripoter en me disant bonjour je t'ai rien demandé et si tu pouvais aussi ne plus me jamais me parler ca m'arrangerai. Lorsque tout a coup, deuxieme coup de poker comme dirait Bruel, le destin rebascula. Bonjour monsieur N2. Vous voulez une coupe de champgne? ( moi qui etait entrain d'essayer d'economiser pour un shooter a 2euros et calculer la rentabilité d'une tourné): heu pourquoi pas oui... ( OUI! une boisson pas pour les pauvres!!!!). On me glisse a l'oreille que la soirée sera surement gratuite et a volonté puisque nous sommes les invités d'honneur. Gratuit et a volonté nos deux mots fetiches. C'est la premiere fois qu'elles viennent? on va feter ca. Oui allez c'est parti la fete la. Le monsieur N2 a decidé de nous trouver une belle table et d'en virer ses habitants pour qu'on puisse s'asseoir, allez allez laissez place a moi. Le champagne a ensuite coulé a flots, comme les get27 toute la nuit durant, sans que nous ne versames un seul petit centime. Le champagne c'est bien avec les gateaux, les anniversaires, les diplome de bac tout ca. Mais quand ca coute 300 euros la bouteille c'est meilleur. Bref quoiqu'il en soit c'etait peut etre notre premiere et derniere soirée VIP, profitons en, le champagne est devenu ce soir la banal comme du coca, on s'y fait vite au prix quand on paye pas. Rond comme des boulons, nous eumes dansé en talons et sans gene aucune, jusqu'a plus soif.
Le lendemain matin fut une revelation: l'alcool ca fait pique la tete. Surtout que levée a 10h20 de force, il me manquait pres de 12h00 de sommeil pour atteindre mon quota quotidien.
Il s'en suivit que la soirée chez T. du soir meme trouva son repos dans le thé, comme substitut de la biere. Cul sec le thé a la pomme. Il n'empeche que nous rentrames tard, encore et que le thermometre m'a menti du genre: oui oui t'inquiete il fait 7. C'est ca te fous pas de ma gueule non plus je sais reconnaitre le deluge polaire d'un simple 7. Tout le monde a donné raison au thermometre alors que lui il a meme pas conscience du froid et pire, d'exister non plus, alors je vois pas pourquoi ils lui font plus confiance a lui ( peut etre pour ces memes raisons en fait apres mure reflexion).
Le lendemain matin, dans un etat entre le coma, la narcolepsie et pourquoi pas meme la mort pour faire plus court, je m'extirpe de mon lit un oeil inouvrable et peut etre meme crevé qui sait. Deja je me sens un peu hors du monde, mais on en rajoute une couche en m'expliquant (patiemment) que nous avons changé d'heure. Je ne comprend pas. Desolée.
L'errance commence, lit, cuisine, télé, une vie de plante verte quoi. Ou de vieux, c'est selon.
Jusqu'a la prochaine soirée qui est attends que je calcul.... heu... ce soir. J'ai reussi dans un dernier souffle de vie a danser des heures et a boire quelques chartreuses etrangement bien supportées par mon organisme, ce qui eu pour effet de perturber quelque peu l'espace-temps. Les heures furent delicieuses et meme plus, puis je me suis endormie. J'ai decédé de froid. E. a pris soin de moi et c'etait gentil.
Je pense a aujourd'hui, moi qui n'ai pas eu la chance qu'on les morts de dormir une minute, et au gouffre sans fond que je suis devenue alimentairement et moralement ce soir.
dimanche 28 octobre 2007
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