Massive attack. Sourire envolé avec la migraine.
Il y a des verres d'eau au bord de l'evier et ca me rapel le gout de l'advil. La cheminée a explosé. Je suis dedans alors que j'aurais du etre dehors, a jouer, rire, grandir. L'oeuf au riz s'est digéré du repas du soir et des fetes hivernales des samedis. Des nuages de greve trottent dans ma tete, des discours du facteur communiste. Je veux devenir astronaute. Machin est mort, je n'ai pas de peine, je ne le connaissais pas. Des rendez vous qu'on donne en l'air comme des paroles.
Qu'est ce que tu veux qu'on fasse? Je sais pas moi qu'est ce que tu veux faire?
Les parents de T. nous deteste parcequ'on est la decheance. Si la decheance faisait comme nous des master en sciences humaines et des ecoles d'ingenieur la société irait mieux. C'est ce que je me dis. Tout est egratigné, comme du gratin. Des bieres, des bars sans nous, des fenetres de conversation. La vie va bon train quand il n'y a pas greve sncf.
Le 20h me coure dans le dos, le metro.
Avec un cable, couper coller mes idées sur le pc et pouvoir les traiter tranquillement deriere l'ecran, je serais contente, que ce soit si facile.
Je connais demain, le verre sur la table, les cartes volent, de plus en plus au fur et a mesure que le temps passe. Le toc de compter s'insinue partout, compte les gens, les trucs "des que vous le pouvez, comptez".
C'est pas tout le monde qui m'aime. Secouez moi pour qu'il me tombe des prunes. On peut toujours courir, ca c'est sur on peut toujours ( a moins que la moelle epiniere ne soit sectionnée pres du cortex, ce que je ne souhaite pas, meme si c'est une excuse valable pour ne pas faire de sports). On ferait mieux de prendre la vie comme elle vient. Je reste daccord.
Une kriek ce soir m'aurait sauvé la vie surement. Mais ya pas de kriek que de beurre dans les epinards. On fait pas de kriek sans casser les yeux. Les oeuf. Les oeuf, Dieu sait que j'en mange. J'ai pris des actions chez la mere poullard.
Les CRS ont fait monter sur le quai, et empeché les jeunes de se jeter sous les rails. C'est toujours ca de sauvé hein. Allez faites moi rire! dites des blagues, du drole.
Avec L. j'ai ris beaucoup, avec ses histoires de potes sauvages des bois sauvages. Et de boire du thé vert a la menthe de A. et de ses livres. A quoi ca sert ces yeux pailletés. On est pas pret de faire des boules de neige c'est moi qui vous le dit, peut etre plus des boules de petrole, ou des boules de maux de tete. Mi graine, mi un autre truc, on sait pas quoi mais ca a pas l'air marrant. Ah ca non. Perdu Lucie. Je met le nom pour etre sure que c'est bien d'elle que je parle. L. s'en farci le murfv.
Ca va pas changer le monde. Les amis qui ont des maisons et qui nous le disent pas. Les amis qui ont plus le droit de sortir tant qu'ils n'auront pas le code de la route. Les amis inexistants, les amis qui n'en sont pas. Le canibalisme est il encore un fleau aujourd'hui? on pourrait dire que non, mais ce serait sqous estimer ces etudiants anarchiste, qui sait pourquoi pas manger un pote? Tout est permis.
Je pense a Primo levi qui etait un homme.
vendredi 23 novembre 2007
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