Life can wait

Vendredi, soir, oh mon Dieu ou est Noel, j'ai perdu les pedales dans un plat a salade, j'ai de la foule de la tete, les grandes villes. Quoi encore? Machin etait pas responsable de ses actes au moment d'agir, machine a ecrire.
Une soirée disco a bonnefamille organisée par Edouard. euh laisse tomber, desolée ce jour la j'aurais probablement une meningite fulgurante. Une autre fois peut etre. Non mais on s'en sort plus, si on commence comme ca, dans 5 ans on fait partie de ces vieux pauvres degenérés a la table VIP du loto de la commune.
Je comprend, que S n'ai pas pu bouger, se sortir du metro, des bouchons, des gens. La fete des lumieres me fait l'impression d'un grand fourmillement je me suis sentie vomir d'avance.
Des gitans sont venu jouer jango dans le tramway, j'ai changé de siecle et vidé toute ma minuscule feraille ridicule, honte a moi mais honte a eux qui ont osé ecouter et garder le porte monaie fermé. Ca aurait merité un demi milion, je joue depuis que j'ai 6 ans. Heureusement qu'ils etaient la, au milieu des gens j'aurai pu mourir.
Socialement je suis inserée. Je retrouve meme parfois le dernier rang pour rire et engueuler J qui colorie les polycopiés. Je pleus des gravillons, des cotillons, des petits cotons suivant mon humeur. Je m'endore bercée par la voix du prof d'histoire de l'art qui lit le manifeste du futurisme avec le ton et tout. C'est comme manger un fondant au chocolat qui sortirait du four. C'est le fruit de la passion. C'est de la tequilla frappée.
J'en ai ressorti mes vieux pinceaux, elle peignit des fleurs dans un pot, elle devint Cezanne, mais d'un autre temps, d'un autre genre et qui ne sait pas dessiner les pommes. Les pommes vereuses, oui C. a croire qu'en ce moment tout est ver et contre moi.
Recraché toute ma bouchée de pomme d'amour dans l'assiette, fin de ma passion des pommes. Fin de ma folie des gens.
Il fait tellement froid, la météo avait raison et il y a un petit air glacial en plus, qu'il n'y avait pas hier, mais comment c'est possible. Ca tourne en rond. Un tel ment, un tel a 57 ans mais veut un I-phone, ne se rend pas compte du prix, un abandonne un samedi pour aller au ski, une se laisse tranquille et ne donne plus de signe de vie, trop peu de temps, trop d'etude tue l'etude tout comme trop de scout tue le scout. Un ne peut plus vivre tant que persiste lyon, une rattrape son jules du bout des doigts. Moi je moi je moi je rien.
Je nage dans du bouillon de vermicelles si ce n'est plus.
Je ne dois pas insister, je ne dois pas prendre de la place. Il faut apprendre des pages et des pages de definitions si on veut reussire sa vie, c'est bien. Comment ce minuscule bouton de chemise tient il?
Me voila, tel un coup de vent du samedi apres midi.
Cette invitation est gentille, visiter les appartements de E. me fait bien rigoler. On nous invite a boire une biere, si c'est pas magique parfois le week end. Enfin bon, seront-ils tous nus entrain de fumer des joints? qui sait. Oh quelle mauvaise langue je fais.
Passé un vendredi dans le froid a mourir. Comme un glacon plongé dans un bac a glacons, je suis la assise contre le mur d'un garage froid, dans un monde froid, un hiver froid. Si on se marrait pas comme des cons, peut etre aurais-je perdu la vie en cette soirée de decembre. C'etait pas faute de m'etre habillée, dans le sens ou j'avais une doudoune d'homme sur un manteau de femme, avec un pull de pere et des chaussettes de foot ( certains se diront peut etre oh mon Dieu, j'aurais preféré ne jamais imaginer cet accoutrement, qu'ils se rassurent, ce n'est pas fini), un bonnet de T. (soit un tres grand bonnet), des gants de T (soit bien plus que de tres grands gants) et des bottes. Vive moi, je suis vraiment magnifique.En toutes circonstances.
Dormi avec des petites taches sombres sur le mur qui s'averaient n'etre rien, rien d'autre que le fruit de mon imagination, bordel dans la tete, alouette.
Faire une virée a deux, a carrefour un samedi en fin d'apres midi, juste avant noel, c'est a dire se condamner a un voyage interminable au bout de la nuit, si ce n'est plus loin. Pour acheter quoi? va savoir. Juste le plaisir de con de faire chier, de bousculer, de se laisser enerver parcequ'ils y a trop de monde, raler tres fort que ils auraient pas pu venir un autre jour ces abrutis? et en faire parti. Que d'auto derision si on regarde bien. Nous sommes vraiment des genis. La queue a la caisse ne dure que mille milliards de milles années. C'est un gain de temps considerable. Vous pouvez pas aller plus pres? Ben non mémé, plus pres c'est moins loin ca nous interesse pas. L'isle d'abeau ca nous balade, ca nous change les idées, c'est comme un voyage aux antilles un jour de tsunami. (peut etre les antilles n'ont elles jamais conu cette catastrophe, si c'est le cas je touche du bois, si c'est pas le cas, sinceres remission du cyclone a tous!). C'est pas drole, faut pas se moquer. Peut on rire de tout? ben oui!
16h24, personne a l'air de se rendre compte qu'on va tous mourir (entendre ici rater notre apres midi) si ils se grouillent pas a ramener leurs poires au sirop.
Tout ne serait pas perdu cependant, car la soirée ringarde le retour qui se profile me fais sourire d'avance. Maintenant ce sera disco et telethon, et ben ca me va bien, elle est belle la jeunesse tient comme dirait assene.
Je pense a ces plans faux, tout ets faux tout est raté et bancal quand c'est lui qui organise, ps: penser a tout faire moi meme a l'avenir.