C'est le smic pour l'hygiene des paupieres.
Rencontres fortuites avec un avant puberté qui voulait eclairer le jardin de ville. Et qui disait vive le rock en tripotant les fils d'une armoire electrique. On nous traite de vieux, de rouilleurs, de pauvres types parcequ'on est assis sans rien faire. Nous qui n'avions pas de parents, pas de maison, pas d'alcool ni de lycée ni de prenoms. Du moins c'est ce qu'on leur a fait croire. Ce qui legitimait notre presence ici.
Parfois un calin au bout de la rue, pres du gouffre sans fond.
Le maire est sur la piste de danse, l'adjoint au sport aussi qui s'averait etre mon pere, et il ramasse les dechets d'une soirée municipale seul. 00h00. J'aime le village. Meme si ici on mange des cotelettes le soir et on danse sur les seventies. Ca change rien, les jeux sont gratuits, les gens sont sympas. Meme le feu d'artifice est gentil.
"Chaque soir sur notre banc yavait des tas d'histoires Depuis qu'ils l'ont enlevé on sait plus ou s'asseoir".
Les gens a qui "ca ne reussit pas" de se coucher si tard en ayant bu autant de Rhum, qui parlent du salaire net et du brut, des primes de fin de contrat et de la dictature manager. Coucou c'est nous l'ouvrier de base. Comme je vous comprend.
Mais il est tard, c'est l"heure de valse avec la nuit.
j'aime la ville j'aime ces gars la, j'aime bien parceque c'est bien.
dimanche 29 juin 2008
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