The best 1er mai ever.
L'incredible chance, de vivre ici et non ailleurs qu'ici. Si j'etais une ville, je ne serais autre que ma ville. On peut perdre des gens, en pagaille et en paille, tromper mille fois milles personnes, mais ne jamais tourner le dos a l'endroit ou etre. Qui j'aurais pu etre comme terrible dame si j'avais vecu loin du ruisseau ou ils sont tous en botte dedans et loin d'une promenade de digestion dans les bois au soleil, dans le silence du premier mai.
Un grand bordel? Un lot de connerie. J'ai une biche dans mon champ de vision. J'ai une chevre naine qui me regarde de coin. Un panier de cerises, cueilli du muguet, une maison grande et jamais vide et qui resonne. Des ptits potes qui vivent ici plus que chez eux. On peut perdre mille fois mille personnes, mille milliards de mille saborts mais ne jamais perdre notre vie d'ici. C'etait le temps ou tu peignais la ville, ou au debut ca ressmblait a rien (ou une vielle aquarelle moisie sa mere), et le temps ou la porte etait ouverte a toutes les fenetres du jour et de la nuit. J'aurai pu passer del'autre coté du miroir et les soirs de fetes, encore j'y passe, coté strass, coté j'aime la ville la nuit, mais surtout quand elle s'etend sous mes pieds. Coté j'ai cessé de reflechir du haut de mes talons, j'ai bien bu, je sais me tenir en société, je suis sociable, plutot agreable.
J'aurai pu mais aussi la liberté d'aller marcher la ou bon nous semble, le square qui est a nous et au chien epileptique et au chien mutique. Les gens qui ne sonnent pas creux. Qui s'egarons dans les transats au soleil toute la vie.
J'ai survecue moche mais dignement a la mort qui est venue me charmer dans mon appareil respiratoire, si je perds mon jardin et eux je meurs.
Mais quand meme j'ai la télé. Et je connais meme quelques artistes musicaux.
vendredi 1 mai 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire