Qui bloque le stylo qui raconterai mes vancances, quand autant de choses se passeraient volontier de mots. Le vert de la mer et l'odeur de la rabane (que j'ai perdu sur le bord de la route, comme quoi rien n'a changé) mais surtout le vide installé dans ma tente et rivé avec des sardines tordues. Tout ca est obligatoire, il faut le dire pour se souvenir. Il faut le dire pour esperer passer l'hiver a l'abri.
Alors je le fais. Meme si ces choses ternissent quand elles sont nommées, il faut les enumerer. Nous avons ssurement dans la tete des ensembles vides d'horraires et de temps (pour ce qu'il est fiable de toute facon, mieux vaut passer outre cette logique), qui se sont comblés par eux meme d'ombre du figuier sur la route de la plage secrete. De la haut, on voit le sol sous marin sous les gens, les fonds s'etendent immobilement sous les poumons qui font flotter des proprietraires. La meme eau que celle du white spirit ou je rince mes pinceaux apres avoir peint. Colorée mais a premiere vue, et finalement non quand on l'a dans la main. (La mer a beau etre bleue, l'eau est incolore: injustice naturelle).
"Songeuse la falaise coule sur le pin parasole": c'est ca la verité. Le soleil a brulé tout ce qui vivait autour de lui, et je suis bien d'accord pour cet incendie de moi. Rien d'autre que les autodafés personnels ne chasserait l'hiver passé a mourrir au fond d'une boite remplie d'eau. Le sol dur sous la rabanne le feu vert d'une saison sans perpendicularité au mur, au milieu de milliers d'oreillers.La liberté est la quand on peut dormir allongé partout sur la terre, mais on ne le sait pas avant d'avoir dormi debout.
Des souvenirs brumeux d'un hiver hermetiquement clos, a voir tourner ma tete et se balancer dans ma tete. Quelque choses se balancait bien dans ma tete et dans mon cocon. Des vagues qui refluaient au meme rythme, des molecules de sauvatage entre les synapses. Qui faisaient dormir d'un sommeil lourd et heureux comme du plomb, devant des dessins annimés incomprehensibles. Cet hiver, rien n'a laissé de souvenir, rien n'a bougé, rien n'a céssé de perdre pieds dans des poumons profonds.
Et je suis la, au milieu de tous, a profiter du soleil meme moi, mais profiter n'est pas le mot: de la gratitude, de la justice, de la recompense, du salut, de la foi. Le soleil c'est Dieu. Mais Dieu donne de vilaines rougeurs dans le dos, c'est son inconveniant.
mardi 28 juillet 2009
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