J'aurai bien eu envi d'un peu plus de calme, encore un jour. Mon cerveau, ce chaos vide. Je vois ce qui s'est passé, la vie dans le bocal. Une vision qui de deriere mes yeux ne veut pas passer dans mes souvenirs. Devenir un souvenir, pour rien au monde. Je suis le cauchemar, je resterai la deriere l'ecran, comme la passoir a travers laquelle tu veras le monde. Je suis une force qui n' a pas de sens, qui combat a tes cotés et souvent contre toi, qui etouffe l'avenir et le passé en plongeant ton corps entier dans un present caroublé, terminé, inchangeable, non divisible et indepassable. Ici et maintenant, tout le reste du monde a cent milles lieues de moi.
Je fais de toi une petite fille les nerfs arrachés, je te met le monde a dos, je te laisse comprendre que rien n'arrive jamais au hasard et que des forces transparentes agissent sur toi malgré moi. Je suis des heures gachées, des cris etouffés, des verres d'eau avalés, des sentiments de vide et d'injustice sans egal. Je suis le sursaut, le pied sur le fil du delire, la chose qui te manipule jusqu'a la paranoia. C'est moi qui fait la loi et le sentiment, ton penchant a l'exces pour l'amour et la haine.
Aujourd'hui, j'aurai eu envi d'un peu plus de calme, et d'un peu plus de vie.
Je veille a ce que tu meures en toute saison, quel que soit le temps, ou que tu sois. Je te retrouve toujours ma tendre amie, avec qui je vis enfermée dans cette petite boite, qui nous battons sans relache sans repit, qui rions nerveusement et qui ne tolerons plus la frustration.
Je perd pied, dans un ocean de boue, ou l'energie vitale a été rongée jusqu'a la moelle. Je fais des demarches, a bout de bras, je dors comme du plomb. Qu'est il arrivé, ou sont les autres, qui je suis. Je chante avec l'apirateur. Aurevoir mon intelligence.
J'ai lu des livres. J'ai bu du rhum. J'ai bu du thé. J'ai mangé gras. J'ai lezardé au soleil. J'ai dormi dans les bras protecteurs du canapé bleu. Je suis allée voir ma mere. j'ai couru dans ma tete. J'ai fait du vélo. j'ai vu mes amis. J'ai pris l'apero. J'ai joué au majong.
Tu as fait tout ca et je suis toujours la. Toujours la. La plus fidele des choses qui soient, la plus sure des compagnes, la plus inseparable presence, ton fantome, ton parasite cerebral.
Je suis...
samedi 15 août 2009
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