But I don't. Saperlipopette.
C'est le mot juste, puisqu'il s'agit de perles, de salopette.
J'ai bien fait de sortir de mon repere ce soir. Ca vallait le coup parceque tous les jours ne se passent pas sans accroc. Tous les jours ne se passent pas dans les " ce soir c'est la fete au village, ya les boules au plafond". Des guirlandes d'ampoules de mes reves sont visibles a travers des ballons de baudruche gonflés a l'helium.
Deux corteges vont tasser la ville. Nos ballons noirs d'enterrement flottent droit dans l'air et la fanfare raisonne entre les murs.
Je suis bien contente, de prendre conscience une fois de plus de la chance qu'on a de grandir ici et pas ailleurs. Il y a ici les marches de l'eglise, des gens pretent leurs maisons aux troupes de theatre et les villageois sourient aux autres villageois. Ce n'est pas acquis partout. Ce n'est pas acquis pour tous.
Quel soulagement de pouvoir marcher dans une foule si grande sans avoir peur de mourir. Le cortege est la pour rien d'autre que rire (ni courses, ni embouteillages, ni retard de train) et chanter son amour de st Jean. Sans volonté, sous ses baisers.
Je suis contente d'etre heureuse de ma campagne plutot que fiere de ma ville.
Je les vois d'ici, les autres, les dindons de la farce, a se faire plumer par la vie en ville plus vite qu'un lacher de ballons vulpillien.
samedi 19 septembre 2009
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