Être fou tant pis.
On prend le pli.
J'aime bien les formes qui m'entourent. Tous ces éléments qui volent dans les airs ou y sont en suspens. J'aime les molécules, les poissons volants en arrêt sur image. J'aime bien l'air.
La baleine, l'obsédante baleine qui glisse chaque jour sous mes pas. Qu'est ce que tu veux a la fin? C'est pas moi qui t'ai chassé pour faire des manteaux, c'est pas de ma faute que tu disparaisses. Fais passer au thon rouge. Mais quand même, je me retourne, tu est toujours la. Tu viens rendre saillant le stress, m'apaiser, rappeler le son sous la mer, jamais oubliable. Le stress parlons en, je lui mettrai un coup de harpon un jour. Je viendrais le vaincre, nager a coté de toi, j'observerai la nature sans y remédier, tu me verra pas, comme tous les autres crustacés qui t'entourent, pleurer de joie.
Épuisée de l'arc de cercle que tu décris, de l'attirance intacte vers le fond, de mes poumons qui tellement souffert pour devenir ces branchies.
C'est la psychose de la mer, le besoin de faire des choses plus fortes que soi, des efforts insurpassables pour tenir loin la peur de la terre. La nuit, je vois les bateaux qui vont sur l'eau, ont ils des ailes? et tout ce qui vit sous la coque et le lest qui tire sur ma cheville comme sur le professeur Arronax.
Le voyage irréel et la marche funéraire. Un tour en dehors du Nautilus.
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