Mais bon, ça ira.
C'est allé vite, l'été, hop l'hiver. Bim. Et nous voilà dedans déjà dans les sapins, il givre le matin, la cheminée... prend feu dans le salon. Le chat, dont il manque une oreille maintenant, dort en rond et tourne comme un bébé. Bref, la température c'est fini, la parenthèse commence dès ici.
A vingt mille lieues hors de mon chemin, les baleines tirent leur dernière révérence sous aucun oeil brillant d'aucun spectateur dans la tempête. Au moment de se dire aurevoir, plus personne, plus que du silence et du vent sur la Méditerranée, enfin seule. Goude baille la nature et le sel. Si you, one zi oseur saillde. C'est le grand début du début de la grande migration.
Ail wil misse iou so.
Malgré toute cette douce et lente vie au compte goutte, c'est aussi la course. Des papillons de nuit contre des halogènes hallucinogènes. J'arrive fracassée contre des rochers en cours et j'articule bien quand on me demande des choses. Pas folle la guêpe. Je gère le pâté, mais quand même, j'ai un problème d'homo sapiens qui croît. J'ai perdu une partie de mon espèce ces derniers temps. Et c'est la que ça a commencé à bicominngue compliquètide.
Compliqué pour la vie sociale, le réseau urbain, la déperdition de chaleur, la technologie, le goût de ce qui fut jadis nos passe temps, nos conversations, nos fêtes.
La douleur s'est déguisée. A muté. A grandi. Qui aurait cru, mes derniers liens solides s'effondrant face à la nature. Man vs wild. C'est wild qui a gagné cette fois, le requin mangeur d'hommes et non l'homme mangeur de requin.
Il y a plus de 400 jours, j'entrevoyais brièvement ce qui semble être l'autre côté du miroir. Et depuis ce temps, d'autre trésors ont fait surface, derrière mon masque ou contre la coque de la Croix du sud. J'ai été obligée de le croire puisque je l'ai vu. J'ai commencé à reclasser les choses par ordre d'importance. A revoir mon comportement de primate, celui de mes amis primates, de ma famille primates.
A déméler un noeud de fils invivable dans ma gorge.
A perdre le sens complet de ma vie.
Mon plus gros chagrin d'amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire