Ce matin, toi et moi dans tout ca, on apparait pas, on se contente d'etre la et encore. Enfin tout ca. Tout ce qui s'en suit. Je ne fais plus jamais de rapport au climat de ma planete parceque je m'en fout. Moi aussi je suis de ceux la. Et deriere moi mes pauvres pieds qui ne marcherons plus jamais dans l'herbe. Mon manteau d'automne qui ne se promenera jamais dans un nouveau sous bois pour chasseur ou pour les autres. Je regarde comme a la télé mais en meilleur toutes ces choses qui me sont fermées a cause de nous.
Tu sais que moi aussi dans le fond j'aurais aimé y rester ce jour la tout en haut de la montagne. J'ai mal au ventre a cette image. J'aurais mis le feu a mon canapé, a mes clef, a mes papiers, au numero 18.
Le bout de la falaise et le bout du bout du monde je prend une grande inspiration et ma pulsion de vie entre en colision avec l'instinct de mort de Mesrine.
je l'ai touché le fond du monde, je suis a la surface et j'ai peur parceque le soleil tombe, peut etre que c'est trop tard peut etre que tout est joué. J'ai perdu tout mon confort avec ma raison. On sait bien, nos trois paires de pieds qui pendent au bord du lac aux grenouilles. Il y avait de l'argent qui stagnait sans qu'il ne se passe rien et le silence a disloqué les restes
Le cri interne qui en a resulté a resonné toujours avec la frequence interne de nos trois petites paires de neurones.
Et il a duré, duré, duré.
Et mon estomac s'est essoré, essoré, essoré.
Oui c'est trop long. Je m'evanoui devant toi.
samedi 25 octobre 2008
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