L'usine est passée deriere moi. Fin d'activité, debut du neant.
Flottement, moment de flottement,
En attendant tout ca, je ne me debarasse pas de l'idée de toi, trempant dans un bain d'acetone. De moi, qui met une demi année a sortir mes poumons des eaux de la pleuresie, pour y faire entrer mes meninges. Qu'est ce qui nous est arrivé, dans le labo blanc toi et moi.
Mais il nous reste le bal des hirondelles, qui ont le meme eclat que l'argent sous le ventre des poissons. Qui renvoient la lumiere a travers les eaux, d'autres que celles ou baignaient mes poumons.
Je ne vois plus qu'elles. Plus rien n'est touchable du doigt. A part ces robes de soirées qu'elles portent sans le savoir, des femmes en queues de pies. Oui parcequ'evidement, il n'y a que des femmes chez les hirondelles.
Le soir est solaire, sans chaleur a mourir, mais les hirondelles font des gestes non controlés et brusque dans l'air, comme nous, la bande des potes. Je me dis que j'y passerai la vie et le temps, a faire tout ca au soleil les fins d'apres midi. Avec le reste des hirondelles de ma volée.
samedi 13 juin 2009
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