Petit a petit, je decongele, dans un envirronnement steril.
Entourée de gens qui ne m'appartiennent pas. Dans ces lieux, chanter pour se laisser entendre, ils voient mes levres bouger mais pas de son. Les sons c'est hors de l'usine, a l'abri du bruit des machines, les cheveux libérés des charlottes blanches.
Or de tout ca, meme pas de pendentif sur un travail en or a la chaine. J'ai tissé moi meme le collier. J'en ai meme mis un dernier coup. Or de tout ca, les etudes sont la, font leur chemin gentiement sans faire de grabuge. Silencieusement, ma reussite.
Un an est passé, depuis le jour ou B. m'a accueilli en enfer, le jour ou bébé L. sortait son oeuf. Et ou moi je sortais d'une boie de thé, que c'etait moi qui avait fabriqué.
J'essaye d'oublier pourquoi c'est moi qui ai cassé la machine expres, les billes noire sans tain qui te servent d'yeux pour la reparer. Biensure c'est faux, tout le monde sait que ma rebelion est en carton. Les autres sont enervants, a etre ordinaires et a avoir des charmes cachés. Que je vois et que me trebuchent. Qu'elle travaille en equipe alors qu'elle peut vendre des tableaux sans prix dehors. Qu'il soit chauve mais drole. Qu'elle ait un accent aussi campagnard mais qu'elle soit aussi belle au vestiaire. Qu'il croit qu'on peut porter des cartons a mains nues et qu'il oubli pas ma requete. Qu'elle soit hypertendue mais qu'elle soit heureuse de me revoir.
Au vrai revoir la pharmacie solide, qui croit en moi sans raison.
Aux prochaines penuries a venir le conditionnement.
jeudi 25 juin 2009
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