Ma boite a musique et moi

F. m'a offert une boite a musique de princesse (meme si quand meme je l'avais un peu deja volée quand il m'a annoncé que c'était un cadeau, mais je l'aimais tant). Je me trimbale dans le marché aux puces avec ma boite et les gens sont un peu sympa et sourient, genre "oh une petite fille mais sauf que grande".
E. fait du charme a une jeune fille:
" on devrait se faire un ciné"
"ouais"
"ya HARRY POTEEEEEEER!!!"
"heu c'est pas trop mon trip"
"oui mais ya des zombis dans le dernier !!!! frais! "
"heu..."
"si tu veux passe ton numero"
"non mais c'est bon"
" au fait tu m'as pas passé ton numéro"
"..."

Il fait soleil, il y a des vieilles gravures de mode et des grandes robes et les livres et on est bien dans la chaise, a lire et relire la lettre au pere.
( t'as jamais deux fois K dans to nom a savoir kafka aussi nommé KfK (ok personne l'a jamais appelé comme ca)).
Le feu d'artifice (oui encore!) fut de toute beauté, sauf que sans musique, c'est triste. On a critiqué les lyonnais, tu leur fait un feu d'artifice grandiose et ils reagissent que quand une petite fusée forme un petit coeur. Ah l'amour...
Je crois qu'on a soulé tout le monde avec nos " ah ils leur on refourgué un lot pas cher de fusées moisies" "ah on fait chier les gens, ben il y avait qu'a avoir de la musique" "sont cons ces lyonnais".
Le lyonnais aime l'embouteillage sur les quais de Saone, moi, je vomi.
Quoiqu'il arrive, contre vents et marrées et grele, nous jourons a la coinche. Au pub, par terre, sur le goudron sur le trotoir...
Je pense que j'ai le mal des transports, meme a pied.