Il faut une longue marche où on perd vite espoir dans les algues pour atteindre le petit Sperone. Mais quand on a fini par le trouver on regrette plus du tout le chemin marécageux et gris. Passé le cap du chemin interminable et du maquis brûlé, c'est une petite boite à bijoux toute petite qui apparaît entre les branches de pins (et non les tranches de pain). Pas une minute à perdre, on est pas venus pour enfiler des perles. Cette baignade restera inoubliable pour le coup du cormoran. Il est tout près à la surface et il a l'air de nous ignorer et d'avoir faim. On replonge la tête sous l'eau et on se rend compte qu'on est entrain d'être rabattus avec les poisson: on est à contre courant au milieu d'un immense banc de poisson qui s'enfui de toutes ses forces fuyant l'apocalypse. Je me dis oh mon dieu on va se faire tuer. Il apparaît au bout, de toute beauté, en pleine chasse aérodynamique, face à nous à cent à l'heure. Il a un petit mouvement qui montre un peu d'étonnement en arrivant nez à nez avec nous, mais il a tellement faim. Il nage au fond à toute vitesse. Je remonte pour pas me noyer parceque je peux pas me retenir de faire haaaaaaaaan! (ce qui peut être dangereux sous l'eau parfois). Haaaaaaaan! tu vois Océans! et ben c'est Océans! C'EST OCEANS.
mercredi 21 septembre 2011
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