mercredi 13 janvier 2010

De la purée d'avocat imbéciles!

Je sais bien qu'on deseche tous sous un soleil de plomb dans une autre vie. Mais dans celle la, la belle affaire.
Je suis comme un bocal ville, absorbant l'univers, la douleur, les images de la télé. Si je dois rester en apparence indifferente pour survivre en société devant tous ces spectables desarmants, je meurs a l'interieur de moi, je me dissocie et me morcelle, certaines images passent a travers moi au lieu de glisser a travers, comme des milliers d'aiguilles rouillées pleines de tetanos. Tetanos contre lequel je ne suis peut etre plus vaccinée, oublié le dernier rappel.
Comment on a pu devenir cette chose immonde qui bouge dans l'ecran rectangulaire. Comment a pu se mettre en place cette methodologie propre et serieuse pour perpetuer les instincs meurtier et sauvages qui sont nos demons. Les chats tuent pour manger. Nous tuons pour se regaler, pour tuer nos enfants, pour tuer les espoirs, pour le voir un jour aux infos, pour satisfaire la foule, pour etre heureux, devant les pires spectacles.
Tout le monde peut. Tout le monde y arrive. Laisser passer les images et les mots les plus insoutenables, tranquillement apres manger. Moi je ne peux pas. Je me dis "c'est le monde réel", c'est plus un jeu, tout est detruit, je fais parti de cette espece, je ne vivrais plus jamais comme avant apres avoir entendu ca. Et c'est vrai. Je vis de moins en moins bien a force de choc audiovisuel, a force d'etre spectateur de la barbarie et d'aspirer de la poussiere et de la suie.
Je vois des petits qui tout agités qui se paralysent d'effroi devant des images incomprehensibles, qui restent accroché aux rayons de la télé. C'est une pause dans le temps, un arret sur image, des violences a dechifrer qui quand elles ont disparu de la boite restent pour la vie entiere dans l'hypocampe.
Le sommeil fini par ne plus venir. On a peut du noir.