lundi 23 février 2009

Personal responsibility

Oh les flics, prenons les en filature.
Vous croyez qu'ils s'en sont rendu compte?
De quoi qu'on faisait la meme ronde qu'eux juste deriere? alors ca ca m'etonnerai!
Les rois du camouflage. La vie de moi.
C'est comme si j'etais bourrée. Euphorisée par je ne sais quel mecanisme interne defaillant. Dans la bus magique d'ou je suis cher a la fenetre, j'appercois des cathedrales marque repere, en papier maché cartonné millimetré. Avec un vitraux aux formes assez simples. On dit un vitrail? c'est ce que je j'ai dit. Pauvres fous.
The bataille continues. Apres une accessoire semaine d'ecole, ce sera le week end et l'apero. Mais quoiqu'il en soit, je veux pas finir ma vie a accapulco. Qui ne connait pas l'orthographe de ce mot!
Ma gencive est defoncée sa mere.
C'est le moment ou je vais courir pieds nus dans la terre mouillée du jardin pour dire au monsieur "s'il vouuuuuuus plait!!!!! vous pourriez couper pas trop les arbres j'aime bien!" par dessus le bruit de sa tronconneuse. C'est ainsi que la marmotte (oh oui!!!!) mis le papier alu dans le chocolat, et que celui qui le mangea eut l'appendicite.
A bientot mes amis, car de deux semaines serai-je privée des joyaux d'internet mais pas de ceux des ptits potes.

dimanche 22 février 2009

Little miss sunshine

Je suis aux commandes de ma vie.
Mercredi 18 fevrier j'ai attendu presque 20 ans pour naitre.
Et me voila.
Je me retrouve seule
Tete a tete avec moi meme
Transpercée de vivre
Peinture, jazz, white spirit, bulles de lumiere rouge.
Aucune angoisse au fond, aucune. Aucune.
Manege de bacteries qui menaient vers la vie.
Anticorps, reprise de la marche, recuperation du soufle, station debout.
Hurlement, hurlement de joie, de gratitude de larmes de crocodile.
Remué nos culs dans le salon. Monsieur pringles. Musique irrepressible, tremblante, retro pas trop, voix vieillie, swing. Irrepressible. Yeux de velour.
Ceux avec qui je voudrais le plus etre, a l'endroit ou j'aimerai le plus etre, au moment que j'aimerai le plus vivre.
J'y suis. Je le vis. Aucune angoisse, aucune peur, tristesse. Le vide, le neant, le rien, la toute puissance, la santé, le souffle.
La journée baignée de soleil, de terasse, de rire, de jeunesse, de lecture, de peinture, de film, de musique, de ballade, de cafés.
Dans une ville pleine de monde, de soleil, de terasses, de cafés, de tramway, de pavés, d'aires de jeu pas glauques, de ruelles vides, de bancs eloignés.
Un reveil, un matin, sans reveil. Tot, envi de se lever, de manger,de boire de parler.
Couleurs a l'huile, dessins baroque, unification corps et ame.
Belle image encadrée dans le miroir, beaux poumons sous les rayons x, magnifique journée d'hiver.
Se bouger. Tenir qu'a soi. Travailler, se battre corps et ongles,
Partir dans le van, la mysterimachine, l'estafette, faire le tour du monde, de la france, de rhone alpes, de la verpilliere ou du jardin.
Avec ceux avec qui j'aime le plus marcher dans les journées.

dimanche 15 février 2009

C'etait l'été, c'etait la mer, oh ma petit Loli

C'etait dimanche donc c'etait l'heure d'aller faire comme les autres font le dimanche.
Marcher, peut etre meme faire detours, aller dire bonjour à nos morts.
L'air a une consistance de dimanche de fevrier qui n'a d'egal qu'un autre dimanche du meme mois. Il fait toujours aussi froid au thermometre mais meme avec les joues ecarlates on se croit deja au bord de la mer. Il fait soleil blanc, jour orange. On dirait que c'est un mal necessaire au degel, la fin de la catastrophe naturelle que sont les saisons. dans ces journées froides et quietes comme du coton, des ombres commencent a reprendre vie dans la ville. Les gens semblent s'etre decrochés de devant les cheminées, ils marchent comme avec des sonotones, enfin ces especes de transpal que les vieux ont pour etre accoudés meme en marchant. Nous aussi accrochés a nos sonotones revisitons des souvenirs tellement enfouies qu'ils en etaient presque mort. Il etait temps d'aller les titiller, on aurait oublié. La grille du college porte encore les marques des poubelles qui y ont brulé, et le trou vu d'ici n'est plus le gouffre sans fond et dont on ne revient jamais de nos 12 ans. Mais le Lourdes de notre voyage n'etait pas la ou nous etions mais la ou nous serons. Sans croix hein promet moi! par la belle journée que c'est, meme les morts avaient l'air calme. Regarde vous me mettrez la, plein sud, plein soleil. J'en ferme les yeux de paisibilité. S'asseoir sur une tombe cinq minutes avec toi, et meme regarder le ciel tant qu'yen a. Mémé a l'air bien contente de nous voir, elle a sourit a travers le marbre on l'a vu. Qu'est ce qu'elle croyait? qu'on allait l'oublier en un seul hiver.
Elle et sa voisine ont vecu en tout 100 ans. La mémé à elle seule en a vecu 99. Silence. Consternation. Redressement. Reprise de notre marche vers le printemps.

samedi 14 février 2009

Although

Et pourtant le bonheur est la. Et bien profondement imprimé de la retine au fin fond des noyaux des neurones et des vaisseaux sanguins. Tres attaché et etonnant.

Dolphins kill fishers over the seas and Phineas Gage

And les enfants n'en savent rien.
Comme tout un chacun, nous remontons sur nos chevaux. On se remissione avant d'avoir demissioné. Devant la television, l'impression est la que la vie passe enfin un peu sans nous. L'oeil vitreux et vide qui regarde l'ecran n'imprime pas en temps reel les images qui roulent. Defaut de resolution temporelle.
De temps en temps pourtant quelque chose vient chatouiller la conscience: Garry ou Naguy ou un autre. Je m'etonne de reprendre le fil de ma pensée sur une chanson qui n'est meme pas de mon temps et qui pourtant m'emeut comme beaucoup d'autres. faut il en avoir honte, non puisque tout le monde sait que ce n'est pas une histoire de musique mais bien une histoire de memoire.
La maladie d'amour court, dans le coeur des enfants que j'etais a l'arriere de ma R5 rouge d'ou j'ai tellement reversé de mon estomac. Et pensé a celle que je serai dans 10 ans. Et nous y voila, je n'aime plus les chevaux et les dauphins noient des pecheurs au fond des mers quoi qu'on en dise.
De nombreux verres sont venus couler et diluer l'enfance depuis ce jour heureux de mal des transports. Je suis toute seule au fond de l'espace, ya personne devant. Pas meme un alien. Pas meme un satellite russe. Rien. je me sens comme quelqu'un qui aurait perdu un bout de son lobe frontal et qui essairai de penser a l'avenir.
Ma famille a pris une derouillée par la vie. La maison est devenue une grande industrie pharmaceutique qui dort un bon morceau de journée par jour. Tous les rayons qui passent a travers nous et qui vont imprimer des plaques amovibles. Il fait encore froid, alors qu'interieurement je celebre l'an d'anniversaire du 20 degré pour des gaufres. Les mois de fevrier n'ont pas tous le meme gout, mais je ne peux pas imaginer l'avenir. rappelez vous j'ai perdu mon lobe frontal quelques lognes plus tot.

vendredi 13 février 2009

Egarement, reverie

Pierre etait une pierre. Au premier abord on dirait une contrepetrie. Puis tres vite, on se rendra compte qu'il s'agit d'un conte. Pierre le caillou aurait aimé voyagé. Mais tout etait immuable autour de lui, normal. Tout tenait au bon vouloir du grand maitre le hasard. Il avait mal fait les choses, et Pierre se retrouvait face au dos de Lou le caillou, dont il etait tombé amoureux. Autant le dire tout de suite, Lou ne se retourna jamais et Pierre ne su jamais a quoi elle ressemblait vraiment (peut etre un travlo, peut etre une paralysie faciale, un strabisme...) ce qui semble etre la condition sine quanone de l'amour eternel.
Pierre etait malheureux, comme l'aurait été toute pierre qui revait de voir du pays. A moins d'un coup de chance, mais quelle etait la probabilité qu'il soit choisi parmi tous ces pairs pour etre celui qui deviendra le porte bonheur d'une petite fille ou le souvenir de vacance d'un chinois? Elle etait infime, d'ailleurs elle ne se realisa pas. Toute la journée, elle etait longue d'ailleurs, il revait que quelqu'un, seduit par ses qualités aerodynamiques, viendrait l'arracher a la contemplation du dos de Lou pour lui offrir le voyage sous marin tant espéré du ricochet. Ce jour non plus ne vint jamais. Pourtant il vit partir peu a peu tous ces amis plus plats que lui qui lui faisaient face. Il aurait aimé vivre, gouter les joies (et les peines) de la biere, mais si les pierres qui roulent n'amassent deja pas mousse, imaginez celles qui restent statiques.
En fait, il ne se passa jamais rien. Enfin si, un evenement vint couper court a toute santé mentale de Pierre: Lou fut avalé par une petite fille un peu etourdie un mardi matin. Depuis, rien. Pierre passa le reste de sa vie a rester de marbre. Marbre qu'il pouvait toujours imiter, il ne serait jamais.

jeudi 12 février 2009

Qui menait vers la vie

S'il avait perdu son chat, tout le trajet je lui aurait donné la main, tout en ayant cette vague nausée caracteristique des dimanches soir. J'apprend aujourd'hui qu'on ne peut pas se representer l'avenir, parceque l'imagination temoigne des memes lacunes que la perception ou le souvenir. Une de mes chaines a donc cédé a force de demonstrations fort bien orchestrées. Peut etre que les injection d'un demi litre d'iode ne seront finalement pas si terribles qu'elles en ont l'air a quelques jours de l'heure. Je ne voulais pas devenir la fille qui etait radioactive. Et pourtant je me charge de becquerels de jour en jour. Je sens deja couler dans moi la mer mediterrannéenne. Ce qui constitue une quantité d'eau suffisante, meme peut etre un peu trop. Grace aux tours de magie que mon cerveau me joue, je peux aisement me dire que quand le chat viendra a mourir je mourrai avec. La lecon a en tirer c'est que je ne veux pas que le chat meurt. Mais que le chat va mourir quand meme.
Passé des heures et des heures a dissequer toutes les couches du cerveau, une a une, et contemplé d'un coté des diapos de petites filles fixées sur un sourir automatique et de l'autre des mots flechés d'une difficultée surmontée.
Legé malaise. Avis de grand froid. Retrouvée toute cohesion mentale dans la debandade physique. Marchant avec moins de prudence dans les rues mouillées de l'université. Mais avec plus de prudence a l'inspiration profonde. Du poumon gauche. Et du droit.
Meme en m'eloignant du sujet et en parlant de la pluie (et de ce que vous savez), impossible de chasser l'image du sang qui se dilue dans un liquide transparent. Tout qui se dissoud, les particules internes de moi qui gisent dans un flacon uperisé. Voyez que les mots croisés sont utiles parfois. Mais seulement parfois.
Des mitochondries bien ordonnées dans des cellules nerveuses bien calmées par le froid et la quietude ambiante. J'apprend aujourd'hui que les canards usent de nasillements, que l'avenir est imprevisible par nous etant faillibles, que l'on ne peut pas mourrir de radiographie ou tomodensitometrie, comment l'ARN neuronale est traduit en proteines, la composition de la membrane plasmique, que la neige n'a pas de prix, et qui sait ce que j'apprendrai encore demain.