jeudi 31 juillet 2008

Tempete dans le pediluve

Mardi, ou mercredi je ne sais plus comment le temps passe. Raz de marrée piscine municipale, tempete dans le pediluve. Je me suis noyée. La nuit est dure parc ette chaleur, je me sens comme sous acide. Les grandes vagues nettoient petit a petit les baigneurs, rien ne m'atteint, j'ai fait ma ballade dans le bain pour les pieds, j'ai glissé sur l'eau dans des couloirs blancs. Je vois au loin couchée sur ma rabane la mer qui se dechaine, a 350km pourtant (il faut souligner que j'ai 10 dixiemes a chaque oeil, une prouesse de nos jours). Le tsunami va s'abattre sur les pavés, la plage. Toi et moi fuyons, pourquoi personne ne nous suit? c'est infernal ces gens qui bronchent pas d'un poil et qui vont mourrir.
Reveil il fait toujours aussi chaud dans cette capitale pollution qu'est Grenoble-les-bains (que sont Grenoble les bains?). Je me suis decalcomaniée au drap du dessous (c'est agreable).
Je suis maintenant cachée dans une chambre ou je me shoot a l'opium. Aux biscuits a l'opium. Que j'ai hacheté a la petite boulangerie artisanale (qu'il n'y a jamais eu) en bas de chez moi et que je chauffe au briquet pour me l'injecter. "Ca commence a sentir le miel grillé dans la maison".
Reveil. Il tombe. Il retombe.
S. se fait tabasser sous mes yeux, par les amis de mon pere. "Ca je lui pardonnerai jamais" assurera ledit papa le lendemain matin.
Reveil. Est ce que ca vaut vraiment le coup de se rendormir?
Je pense que non!

lundi 28 juillet 2008

The Jura touch

Dimanche, un jour d'humidité.
L'humidité est a son comble cependant le decor fait qu'on s'y fait. Notre dimanche et leur voiture nous ont permis de nous evader loin de cette fatalité qui colle a ma peau (non je plaisante ca c'est Goldman), de La Verpilliere-la-ville-ou-rien. La bas au moins, a Monsieur le -baume au coeur- du Jura, ils ont eu l'a respectueuse idée de mettre des forets et des rivieres. TOUT est vert, tout est vieux tout est "la campagne". Le grand jour en quelque sorte. Les viperes et les bois sauvages des bois sauvages. Plus de reseau, plus de maisons, plus de voiture, plus rien LE neant. C'est de tout repos pour l'esprit des la premiere seconde, un besoin de sieste champestre commence a poindre. Mais allons donc! mangeons tout dabord. J'apprend avec effroi qu'en plus d'etre magnifique la region possede un terroire (gras), reputé et delicieux: Le pays du conté! [mais aussi du saucisson d'ane, du pineau, du paté, du cidre, du morbier, des tucs de Belin (?!) etc. Jamais personne ne me fera plus bouger d'ici j'y suis j'y reste. Et comme dirais S. en tout lieu et en tout circonstance: c'est la que je vais vivre. Quand on sera grand, enfin quand on travaillera de nos propres ailes.

vendredi 25 juillet 2008

Berthom, mon frere

Les gens se sont dedoublés, ou meme séparé en deux.
Il me dit qu'ils sont quatres alors qu'en fait c'etait pas vrai, ils sont deux. Le double qui traine sur le trotoire j'en suis a me demander si ce ne serait pas le coté obsure de la force, le mauvais coté de l'homme. On me soutient que non, que c'est les memes. On les voit un temps mais quand on redevient sobre, on leur laisse le loisir de disparaitre et d'agir comme bon ou mauvais leur semble. Quand on est bourrés, on a pas le droit de doubler, la ligne pointilliste en bas est devenue une ligne blanche infranchissable sous l'effet du reflet. Fais ta vie, tu choisis ta bassine (la vrai ou son ombre). La vie n'est pas finie apres 1l5 de biere pour antant, je suis prise d'une soif monstrueuse, le genre de soif qui vous laisse sur le carreau (celui de la salle de bain bien souvent). La serveuse est de plus en plus belle au fil du temps. Je m'efface pour laisser place au plat principal. Bravo m'a dit le barman (mais pas pour ca).

mercredi 23 juillet 2008

Ma premiere ride a 11 ans

Cette page internet c'est un face a face vide avec moi et je suis la plus acharnée des lectrices de ces mots.
Il est beaucoup trop tard et je gaspille tellement d'energie.
La soirée s'est eternisée autour d'un bébé qui pleure et de trendsnow. J'ai retrouvé "mon oncle et ma tante", meme si ca vous choque tous que je les appele comme ca, pourtant c'est bien eux, mon oncle et ma tante. Les invités sont partis vite. Le repas a été comme dilapidé pour arriver au gateau et au café. Lilou pleure de la chambre. Ca commence a me briser le coeur autant que ca m'enerve cette crevette qui ne dors jamais.
Le buffet froid est expedié. Les grands parents sont toujours un peu pressé de rentrer.
Cette vieillesse me trotte dans la tete, je reve de cette vieillesse, l'arriere grand mere tombée dans les escaliers qui m'aura tellement hanté et manqué.
Les reves sont bizares, pourquoi moi je me rapele de 10 reves nets et precis par nuit? [et pourquoi vous pas?]. Ou ma memoire est partie chercher cette madame Beaussan, que j'ai croisé un jour ou j'avais 4 ans, puis qui est morte sans que je ne la revois jamais. Je pense a vous madame, meme si vous a l'heure actuelle vous ne pensez plus a rien.
Ma grand mere Valentine sors toujours du placard quand je dors, elle revient de vacances, elle s'etait juste caché. En realité elle s'est caché pour la derniere fois il y a bien longtemps, bien trop.
Le reveil ce matin 22 juillet a un gout de vie terminée, c'est affreux. Dans ma tete je pleure toute une maison de retraite, les vieilles femmes que j'ai connu et que j'ai aimé de loin.
je retrouve dans des tiroirs des lettres que j'ai ecrite a une dame qui n'etait plus la. Pret a poster ne manquait que le timbre. Des fois meme dans les pires moment des pires crises des meandres de l'enfer sauvage des bois sauvages, je l'ai appelée. Madame n'est pas venue, parceque "tu sais Valentine c'est comme la flame d'une bougie elle peut s'eteindre a tout moment" Je sors de l'ecole. Je vais apprendre ce qu'est "mourrir".

vendredi 18 juillet 2008

Mon jardin d'avant

Quand j'y pense. Le promotteur immobilier promet la lune et fait chanter le voisinage. Il est venu, avec le look du mec qui brasse de l'argent a la pele pour qu'on ouvre notre maison aux inconnus. Les lunettes de soleil c'etait un peu trop. Je sais qu'ils arriverons a tuer P. ou ce sera l'inverse. Papa sois raisonnable, tu vas finir en prison. -pense a ce moment ou ils pourront venir manger gratos dans ton frigo- "La prison c'est ici, c'est mon jardin, c'est mes voisins".
On se fait rouler dans la farine comme des filets de sol, mais on a moins bon gout.
C'est les memes qui etaient la il y a un an, deux ans, vingt ans, qui on pissé contre les buldozer et se sont franchement rincé les dents.
Au lieu de commetre l'irreparable, P. s'est inscrit sur une liste electorale. Le courage et l'engagement sont sans limite.
venez mesdames et messieurs ! venez gouter un bout de notre jardin! venez vous aussi decouper un nouveau morceau de noisetier, entrez les enfants, crachez donc contre notre mur et mangez sur nos arbres fruitiers. Jouons au jeu du plus con tous ensemble, quitte a gagner, si tu touches a mon potager je te fais sauter la cervelle. On se laisse marcher sur les manches, on est des gens bons. Tu verras, au final tout s'arrange. Exil en Bretagne, une bombe sur un poulailler et tout sera terminé.
Je pense qu'on la merite la meteorite.

jeudi 17 juillet 2008

Je prend le risque (héhé)

C'etait beau, c'etait bien, ce sont les vacances des hippis, les belles années 70. Ecouter les doors.

D'ailleurs c'est horrible parcequ'un accident de pois lourds plus tard, je me sens vide d'energie devant le retour de ces paysages banales. Sur l'autoroute il a plu des doses individuelles de mayo et de ketchup sur des planches, ca sentait le brulé mais aussi le mc do. Et nous ON A FAIM. Nous qui l'avons dit a tous les passant (oui dans certains cas on peut croiser sur l'A7 des passants). Dieu existe, pas pour tous mais du moins pour nous qui ne sommes pas passé sous le camion, et pour les chauffeurs sorti vivant d'un incendie routier. "Ou l'essence s'est repandue par une canalisation secrete sous la chaussée pour ensuite rejoindre la voie en sens inverse, la le camion a explosé et a pris feu, ce qui a fait peter la voie d'en face qui a elle meme provoqué un incendie de foret et le pere noel est venu avec son traineau... C'est drole on dirait qu'ils mentent.

Cependant c'etais la semaine ou nous avons "pris le risque". Les risque de quoi? de tout: aller a Marseille [une belle longueur d'avance sur le gps qui marche jamais et une voiture bondée d'amis qui parlent en meme temps que lui quand il dit "maintenant tournez a droite" il a bien dit tout droit tout le monde est d'accord? OUI OUI OUI. et voir des vols de voitures se derouler sous nos yeux de paysans c'est possible aussi]. Je prend le risque de manger cette glace trois boules et 1kg de chantilly (qui vient vomir?)
je prend le risque de me baigner quand l'eau est a 15.5 degrés "fraiche" comme ils disent la bas. D'ailleur j'y perdit mes extremités, mains et pieds devenus jaunes fluo zebrés de rouge (c'est joli).
je prend aussi le risque d'aller faire pipi et de rencontrer de serial killer de Bezier au sanitaires, et de rester allongée sur la plage quand mon camping brule.
Bref nous sommes des hors la loi, mais hippy cependant.
Le feu d'artifice m'a decue, 600000 patriotes etaient venus s'ammasser la, dont 299995 + nous 5 cachés par un arbre. Soit 300000 mecontents qui ont vu une fusée sur deux. Remboursé! (ah mais c'etait pas payant?).
Puis les 600000 sont montés dans leur voiture et ont tenté de rejoindre notre camping. 3km/heure. Pour un trajet de 6km. [a vos calculettes les ingenieurs].
tant pis, je prend le risque, de se faire bronzer sur le capot de la voiture, de jouer a Rocky avec du pq, de payer une mousse a tous les ecolos du cortege. Tout le monde fait la gueule dans les bouchons, alors qu'il suffirait de faire comme nous, un peu de patience de bon sens et d'humour, et c'est le meilleur moment des vacances. Qui a un jour dans sa vie fait dire danonino a une voiture de marseillais? NOUS.
Mis a part les pates, le riz, les bouchons, la superette, les slip de bain, les cigales, la colo de delinquant, il y avait aussi le vrai coté de la vie, le bon coté de la tartine. Chapeau de paille sur une falaise a des km de cette petite habitude, lire sur les rochers et 30m au dessus de la mer bleue. Bleue pour de vrai. Bleu comme je n'oublierais pas.
Je pense a ce groupe E d'amour, qui a passé ce plus beau voyage de hippis du monde (meme si a cause de ses yeux en carton on aurait pu ecraser 2 sanglier et leurs 5 mocassins).

mercredi 9 juillet 2008

Go to provence

mercredi, depart vancances soleil.
Les vacances a cassis et les copains partent sans moi.
Cassis, petit village qui feu donna son nom a un sirop, qui lui meme le donna a un fruit et plus precisement une petite baie (dit le mouton). C'est l'heure de quitter le train train moins le quart. Il flotte dans l'air tout comme un petit parfum de rabane de fruit, ca sent le bois au soleil et le maillot de bain mouillé dans ma valise c'est bon signe. Apres il y eut la creme solaire, les mots fleché (le plus important) la petite pharmacie non solide mais portative.
C'est un petit manege pour grand qui va commencer a tourner des demain. Si migraine cesse.
On monte sur les tables on leve les bras bien haut! allez c'est parti!
je pense a la route du soleil.

dimanche 6 juillet 2008

back to black

On se dit jusre aurevoir avec des mots.
Dans mon ventre il y a la petite boite a musique que tu m'as offert qui bat. Ce soir je me suis fait imploser de notes de musique. Je ne fume plus mais je pars en cendres. Quand il y a un orage aussi sure que celui la j'ai la replique plus facile et plus dure. Pardon monsieur du mal occasionné, des mechancetés gratuites et des mots vexant dont tu ne t'es jamais vexé vraiment.
Je suis un cube qui apprendra a ses enfant que la beauté c'est la pureté Oscar. Il y aura des hommes qui conaitrons l'odeur du mascara mouillé pour les plus elegants. Dans ma vie j'aurais l'occasion de m'asseoir au bord d'une fenetre du 6eme peut etre est ce que je vais faire de la grande roue qui casse?Quelle dame je vais devenir, madame coeur qui pisse comme un toneau, t'es une drole de personne. T'es meme pas triste quand tu pleures.
On se perd en voiture pour perdre les autres. Carillon du bout du pied et je serais bientot grande. J'espere qu'il a compris celui dont l'ombre me suit partout. Et tu restes seul dans un appart aux fenetres vides et tu regardes dehors le centre d'atraction terrestre, des films et tu manges a une table pour deux en tete a tete sans moi et avec le balcon. J'ecoute le retour au noir qu'on entend venir des enceintes premier prix lidl, je me defiance avec la nature et les ratures, je sais pas qui tu aimes. Vomir, conduire et vivre. Trois petits tours et puis s'en va, on laisse faire et on s'en va. (et on reviendra).

vendredi 4 juillet 2008

La mespack infinie

Le soleil se couche orange a travers les rideaux accrochés a la tringle.
La pharmacie est terminée, je n'aurais plus a compter des lingettes deux pas quatres. Nostalgie de fin d'année de lycée que je n'ai pas eu viendra maintenant. Et puis je les aimait bien, qu'a cela ne tienne, buvons a notre santé la clairette. Peut etre de ma vie n'entendrais-je plus jamais le mot "fuyard tardif" ce qui me decoit, c'etait un beau mot.
Je reviendrais les potes, je reviendrais bien un jour gratter le smic a vos cotés qui font rigoler. Comment pourais-je oublier un type qui chante sans chemise sans pantalon devant une machine a lingettes? pas besoin de en plus me lancer des boulettes de "teflon" ni de me mettre le pistolet d'air comprimé dans la tete. Tu vois elo comme tu fais partie de la machine a force. Ouais je me rend bien compte mais c'est pas rassurant.
C'est la fin de SPPH et la fin de la pause courte ou tu bois de l'eau chaude avec des plantes dedans. Terminé mediflor matricaire et lid care tout le bazare. Maintenant la vie la vraie commence, le hamac m'attend au soleil merci et a bientot.Enfin a demain.
Peut etre.