samedi 21 novembre 2009

tropicalité, verticalité, amabilité

Mais tout finit donc par passer, comme convenu.

Il a fait soleil. J'ai meme gagné a questions pour un champion, si il y avait eu egalité, on aurait été obligé de faire une mort subite sur Colette, Colette dont finalement notre generation ignore tout. Enfin on sait quand meme que c'etait un astronaute celebre, le minimum, mais rien de plus.

J'ai bien du mal a me reveiller des vacances, pourtant il va falloir y songer, trois mois plus tard. Et c'est pas ce voyage en Nautilus a vingt mile lieues sous les mers qui va arranger les choses.

J'aurais bien envi de voyager, comme nous tous, dans le nouveau monde mobile et flottant, ou l'ocean n'est qu'une vague flaque, mais aujourd'hui l'exotisme c'est mettre du curry sur ses oeufs au plat. Est ce qu'on s'y resoud jamais, je sais pas.

J'ai encore le mal de mer, cette année comme chaque année mais plus que toutes les autres années. La masse sombre de toute cette eau sans signe de terre qui s'etale dans toutes les directions qui me suit toujours, sans aucun signe de terre, pause dans le monde.

Je me retoruve encore parfois a flotter a la surface, les yeux grand ouvert sur autre chose que ma vie. Il existe autre chose, ailleurs, autre que ma vie.

jeudi 19 novembre 2009

Arrete de te plaindre Robert

Entourés par la pluie qui ne s'est pas donné une seconde de repit, a tergiverser sur les hertz et les decibels. Je m'ennui. Neurophysiologie le matin, neurophysiologie le soir et le midi. Tous les jours de la semaine. Grenoble ne seche pas. Les grenoblois s'excitent la bas en bas et ne sechent pas non plus, sous des parapluie et des idée de fin du monde. Quand le monde finira, ce sera comme ca, trempé, préssé, triste et brumeux. On ne vera plus les montagnes. Ni la mer.Bienvenue dans une belle journée d'automne en Isere, je regarde le spectacle par le balcon. Je crois que je ferais mieux de sauter.
Mais j'ai trop peur de me mouiller.
Je renonce.
Je suis pas sure qu'on se remette un jour de toute cette eau qui tient bon, sur les ponts. Quand je vois cette ville a la con perdu, invisible dans le brouillard a 6H30, le reveille qui sonne, je sais plus ou est ma place, qui je suis, ou je suis et coment j'en suis arrivée la.
Ces jours la, par apprentissage, il ne faut pas sortir, fermer les yeux et attendre que ca passe (mais ca fait maintenant 5 jours). Sortir ce serait mourir et j'ai trop sommeil pour mourir en novembre.
On dirait toujours qu'on freinera jamais l'homme, qu'il avance et se repend sur la terre. Mais pas quand il pleut. C'est la terre qui se repend sur nous, c'est le pire des revers de la pire des medailles.
J'ai fait des efforts. Regarde mes bottes marcher sur les feuilles sans que ma tete n'agisse. Je balaye, je scrute, je suis devenue tres performante dans ma tache, la detection n'a plus de faille,je suis devenue efficacement parfaite dans une tache inutile, voir meurtriere, qui m'enfonce doucement dans ma tete. C'est le verbe gacher.
Il faut payer pour tout (ce qui est extenuant). Il a eu raison de pleuvoir. Je prefere qu'il pleuve encore plutot que d'avoir renversé cette petite hors du passage pieton. Toute chance se paye? Il paraît que c'est ma tete, je devrais comprendre, je devrais apprendre, je devrais devenir lucide. Proceder pour la vie comme je procede en methodologie scientifique. Tenir compte des biais. Chercher a infirmer mes hypotheses. Tester statistiquement les choses. Et par dessus tout me rapeler qu'une hypothese infalcifiable ne releve plus de la science. Et qui pourra me dire que non, il n'y a pas de compensation de forces invisibles qui orchestrent ma vie?
Je sombre la tete la premiere dans la conaissance par l'experience. La chercheuse que je devrais devenir meurt, puis s'endort.
Mais plus fort que la science. Plus fort que la verité. Plus fort que le lion. Plus difficiles a recurer que des taches de sang sur des bermudas blancs. Il reste les croyances.
Il faudra retablir des schemas cognitifs correctes. Ya du travail sur la planche, je suis debordée de pain. Tous ces exercices eprouvants de mise dessin des choses-dont je ne peux-meme-pas-prononcer le nom, les sceances de cinema de ma memoire et les heures passées a falcifier mes souvenirs et reconstruire les jours de pluie passés.
Et ce sentiment qui persite. Qui me prend quand je ne suis plus occupée. Qui me saute a la gorge et qui diffuse cette lueur nauséeuse, cette sensation de flottement interieur, cet etau visceral. Cette ombre de moi qui me suit encore, me suit encore, me suit encore, me suit toujours, continue de me suivre, persiste a me suivre, s'entete a me suivre, s'obstine a me suivre, ne desespere pas de me suivre, se tue a me suivre, s'evertue a me suivre. Mon ombre sur laquelle je ne peux pas marcher. Cette misere personnelle qui finira bien un jour par aller ailleurs, s'eloigner de moi pour aller deconfire d'autres horizons.


samedi 24 octobre 2009

Je suis la la la

Il pleut il pleut bergere, mais pour une fois je n'ai pas a sortir de chez moi.
Et je peux le faire, regarder les dessins animés pendant que mon corps se regenere. Il existe d'autres formes de vie, des baleines au fond de l'antarctique a la perfection au fond du lit, anesthesié par tant de coton et de sommeil. Grace a ce gramme entier qui se dissoud dans mes vaisseaux, je sens bien que le point du plafond que je fixe est le plus parfait de tous. Que rien ne vaut la peine de detourner le regard, tout est au mieux, rien ne pourrait etre mieux, quoiqu'il fasse. Le mot angoisse a disparu avec son sens et le plafond est blanc, tellement blanc et genial que je m'en suis endormie. Je me suis reveillée quelque part, en bloc, dans une boite.
Mais je ne peux pas rester la. (a cause de question pour un champion).

mercredi 21 octobre 2009

Allez allez mon petit!

J'ai bien du mal a croire qu'on en soit arrivé la. Comment mon corps est devenu une synthese du DSM4 sans que rien ne se passe. Je vois monsieur O qui s'agite devant des neuromediateurs, je me demande comment on peut venir d'Espagne et avoir autant l'air de n'avoir jamais vu le soleil avant ca. Dire que c'etait deya especial et disperser autant de froid deriere soi dans l'amphi pourtant suspendu a ses mots. Cette facade scandinave n'etait donc qu'un leurre, comme de l'aspartame pour le cerveau aurait dit monsieur O.
heureusement que Darwin n'est plus la. Il m'aurait devoré, avec sa theorie, moi l'etre le plus inadapté et desorganisé face a son milieu. Decomposé.
La phobie, la maladie de bourgeois, la maladie qui permet de combler des vides et de palier l'ennui laissé par les grands espaces (sauf la phobie des grands espaces).
Hommage a l'animal d'hier, je me sens comme toi, entrain de mourrir sur le carrelage, dans un envirronement qui n'est pas mon cadre de vie, incapable de retrouver la sortie ou de retourner a la terre.
L'issue, tu es mort pour rien surement, j'ai tourné en rond des jours et des jours dans l'appartement, sursautant au moindre courant d'air dans mon cocon. Mes espoirs aneantis, mes capacités cognitives mortes, mes reponses par reflexe de moelle epiniere, les crises cardiaques quand on m'adresse la parole. Je ne remetrai jamais le pied dehors, je ne retournerai jamais a l'ecole, tout est fini, s'est ecroulé sur un coup de tete.
Nous sommes morts tous les deux pour rien.
Il ne reste rien devant moi, tout est fermé dans mes yeux, mes recepteurs qui fonctionnent a plein regime et je vois rien d'autre que l'angoisse tout au bout d'aucun chemin.
La faim me sauvera encore cette fois.
La faim d'aliments, un gouffre s'ouvre sur mon estomac.
Et nous revoila en marche, desequilibré au depart et on apprend a marcher en se tenant aux mains tendues et aux murs. La mort est passée, c'etait un nuage.
Et malgré tout ce qu'on croit betement, la therapie acharnée qui reprend le dessus, au bout du chemin la vie meme sous la pluie.

vendredi 16 octobre 2009

Si je galope a moitié nue, a moitié vecue l'hecatombe

Les os de poissons se disolvent dans des eaux, j'apprend à 20 ans qu'il n'y a pas 4 mais 5 saveurs, et que la saveur que j'aime le plus au monde est la cinquieme. J'ai pensé trois fois au mot justice. Devant mon plat de raviolis vapeur imaginair, devant la course poursuite au tram, dans l'automne gelé a deceder. Une fois a tord surement. C'est peut etre pas le mot. Est ce qu'il est juste d'etre poursuivit a tous ces km/h dans les premiers jours de vrai froid.
Quand j'entre dans la piece, bébé Lilou est la debout, elle est minuscule. Dans un equilibre aleatoire. Comme je l'aime, comment cette petite chose qui se tape contre tous les coins de la table peut etre un etre humain, vivant.
Ma mere a les os du cou qui se tasse, on comprend pas comment on peut aller voir des films d'horreur au cinema alors qu'il suffirait de venir dans ma vie, prendre ma place pour etre servi un jour sur deux en horreur. Pourquoi ils cherchent a mourir de peur, alors que moi je meurs vraiment de peur, et que pour y remedier je serai prete a accepter une tumeur cerebrale. Je me laisse eduquer, pour mon salut, est ce que ca suffira je sais pas.
En fait quelque part la peur c'est une tumeur du cerveau. Mais en hologramme, et invisible du monde, la douleur sans compassion et sans excuse.
On trafique ce qu'on peut, sa memoire, son chauffage, son emploi du temps et la ratatouille. Pendant que tourne dans le tambour un chaton. Trois jours d'immobilité et de principes actifs a effets secondaires qui n'y changent rien. La seule chose qui soit vraie c'est que tout passe avec le temps. Et meme si la theorie se precise tous les jours, on la refute a chaque fois qu'on rechute: ca n'ira plus jamais.
Et si.
Moi, debout dans le tram, une main aggripée a l'autre pour etre sur de pouvoir se raccrocher a soi. Les compulsions, et les bonjours. Le decord defile, je suis dehors. J'ai survecu une fois de plus, et quelle fois de plus.
On sursaute souvent et on voit defiler des lumieres dans le noir, on marche au ralenti comme des horloges et on met la table doucement. On a du mal a comprendre quand on nous parle, on a du mal a se maquiller et a lire. On vie comme quelqu'un qui aurait 100 ans et qui sortirait dans le parc de la maison de retraite au printemps.
Mais ce n'est plus le printemps.
Loin de la.

dimanche 11 octobre 2009

Tout seul dans l'arène

Entre le public et je suis au milieu du monde. Dans un trou noir plus précisement. Un trou noir ou je conduis avec de graves blessures. Au volant de la 207 je traverse la mort, je traverse ma tete, j'avale de travers sur le chemin de traverse. Les mouches dansent le jour et la nuit, dans ma boite cranienne et noire, tapissé de vinyl. J'ai bien l'impression que tous mes nerfs sortent de moi. Et s'enroulent dans des roles, s'enrolent dans les rues et sous les roues.

Je rentre a pieds.

Je pense a la Corse, la choc derriere a laissé un amer intersideral. Je ne vis plus, survivre pour des oreos. L'hiver vient. La nuit vient. La grippe ne vient pas. Nous sommes en haut d'une montagne immense, en bas la vie est terminée, personne n'est ici, le monde est peut etre mort. Il reste que nous avons perdu nos chemins, peut etre qu'on congelera. Je pousse un hurlement qui resonnera jusqu'a la fin.

Le hurlement de liberté de la montagne, le silence d'infini du fond de la mer, le rire du vin blanc et du bras qui m'entraine vers l'euphorie.
J'ai dechiré mon pull, j'ai claqué la porte, donné un coup de pied a la caissiere de champion

samedi 19 septembre 2009

Mon amour de St jean

But I don't. Saperlipopette.
C'est le mot juste, puisqu'il s'agit de perles, de salopette.
J'ai bien fait de sortir de mon repere ce soir. Ca vallait le coup parceque tous les jours ne se passent pas sans accroc. Tous les jours ne se passent pas dans les " ce soir c'est la fete au village, ya les boules au plafond". Des guirlandes d'ampoules de mes reves sont visibles a travers des ballons de baudruche gonflés a l'helium.
Deux corteges vont tasser la ville. Nos ballons noirs d'enterrement flottent droit dans l'air et la fanfare raisonne entre les murs.
Je suis bien contente, de prendre conscience une fois de plus de la chance qu'on a de grandir ici et pas ailleurs. Il y a ici les marches de l'eglise, des gens pretent leurs maisons aux troupes de theatre et les villageois sourient aux autres villageois. Ce n'est pas acquis partout. Ce n'est pas acquis pour tous.

Quel soulagement de pouvoir marcher dans une foule si grande sans avoir peur de mourir. Le cortege est la pour rien d'autre que rire (ni courses, ni embouteillages, ni retard de train) et chanter son amour de st Jean. Sans volonté, sous ses baisers.
Je suis contente d'etre heureuse de ma campagne plutot que fiere de ma ville.
Je les vois d'ici, les autres, les dindons de la farce, a se faire plumer par la vie en ville plus vite qu'un lacher de ballons vulpillien.

mardi 15 septembre 2009

Je vois Lilou

Me regarder avec des grands yeux emerveillés sur cette photo glacée.

La folie de la grippe enfle autour de moi, mais je reste tranquille. Je sais plus, l'image que j'en avais avant, une petite parenthese d'hiver bien arrosée de soupe et bien confortable dans le fond, et celle qui avait décimé une partie des enfants de ma grand mere dans des temps anciens et sinistres.
Il n'y a pas que ca. Ma vie change.
Pour me parer contre l'ecoeurement qui vient par vagues, je lis. Je ne lis pas. Je devore des pages, qui m'interessent ou pas, pour rester en vie mais ne plus y penser. Les premieres lignes sont encore un peu dans le present, et plus le texte passe et plus je je m'assied a coté de moi. Je deviens le baiser du detraqueur ou la vieille qui caresse son chat, mais en tout cas, je suis bien loin de mes pompes (boueuses).
Il pleut dehors, comme chaque jour, mais pas dans ma tete qui migre bien au dela des murs. Avoir si souvent besoin de sortir de soi est un probleme majeur, qui cause des pertes monstrueuses et des degats irreparables, mais heureusement beaucoup de choses le permettent. Des siecles que des gens mettent en place des stratagemes pour s'echapper, et moi j'ai plus qu'a arriver et a choisir mon livre ou mon film ou mes dauphins.
De toute facon, si il faut fuire c'est maintenant. Vu comme les choses se corsent dehors, il vaut mieux hiberner dans les bouquins. C'est comme ca que j'ai pensé passer l'hiver, recluse, froide et morte en apparence, mais bien au chaud dans le plaid entourée de plein d'images.
Pendant ce temps, les virus ont muté, des gens sont morts sans raison (dont Phillipe des 2be3), les pharmacies se sont vidées d'antibacterien et l'ecole a ouvert et fermé ses portes. Les chemins se sont mouillés, le pluie a commencé a tomber.
C'est plus simple d'etre mort parfois.

mercredi 9 septembre 2009

J'veux pas finir ma vie a tombouktou

Toutes ces semaines ma vie etait mise en quarantaine.

Depuis tout ce temps, je me suis oubliée des jours entiers. Rien n'avait rien a voir avec la vie ici. Je pense meme qu'il soit possible que je me sois dedoubliée un temps. Comme moi qui flotte au dessus de mon coma.

Plus j'avancais au milieu de la mer cette nuit, et plus je laissais deriere moi toute ma partie cancereuse. Au bout d'un moment, tous les soucis s'etaient envolés et il n'y avait plus qu'a vivre point final. J'ai arreté de me maquiller, le jour ou je me suis rendue compte que je pouvais voir sous l'eau. Ca n'a plus d'interet, etre belle ou pas, en survolant au dessus de metres de fonds marins habités. Un stress palpitant a pris le dessus, l'incroyable silence de la vie sous la mer. Assise sur un banc de poisson, au milieu des eclats d'argent, je ne sais plus ce que j'etais. Je pense que parfois je respirais de l'eau.

Je crois que quand les dauphins sont apparus, a des vitesses folles et hors de l'eau, une autre avait pris la place de la malchanceuse bornée. Et encore maintenant j'ai peur de l'avoir tellement voulu que je l'ai révé.

"Vacances" a perdu son caractere légé. J'en vois l'importance, le bonheur de m'eloigner de moi. Le long et trop court repit du desert de sable blanc et du soleil qui iradie les pays. Et qui parfois ne m'atteint pas, a l'ombre du figuier.

samedi 15 août 2009

Moi sur la ligne

J'aurai bien eu envi d'un peu plus de calme, encore un jour. Mon cerveau, ce chaos vide. Je vois ce qui s'est passé, la vie dans le bocal. Une vision qui de deriere mes yeux ne veut pas passer dans mes souvenirs. Devenir un souvenir, pour rien au monde. Je suis le cauchemar, je resterai la deriere l'ecran, comme la passoir a travers laquelle tu veras le monde. Je suis une force qui n' a pas de sens, qui combat a tes cotés et souvent contre toi, qui etouffe l'avenir et le passé en plongeant ton corps entier dans un present caroublé, terminé, inchangeable, non divisible et indepassable. Ici et maintenant, tout le reste du monde a cent milles lieues de moi.
Je fais de toi une petite fille les nerfs arrachés, je te met le monde a dos, je te laisse comprendre que rien n'arrive jamais au hasard et que des forces transparentes agissent sur toi malgré moi. Je suis des heures gachées, des cris etouffés, des verres d'eau avalés, des sentiments de vide et d'injustice sans egal. Je suis le sursaut, le pied sur le fil du delire, la chose qui te manipule jusqu'a la paranoia. C'est moi qui fait la loi et le sentiment, ton penchant a l'exces pour l'amour et la haine.
Aujourd'hui, j'aurai eu envi d'un peu plus de calme, et d'un peu plus de vie.
Je veille a ce que tu meures en toute saison, quel que soit le temps, ou que tu sois. Je te retrouve toujours ma tendre amie, avec qui je vis enfermée dans cette petite boite, qui nous battons sans relache sans repit, qui rions nerveusement et qui ne tolerons plus la frustration.
Je perd pied, dans un ocean de boue, ou l'energie vitale a été rongée jusqu'a la moelle. Je fais des demarches, a bout de bras, je dors comme du plomb. Qu'est il arrivé, ou sont les autres, qui je suis. Je chante avec l'apirateur. Aurevoir mon intelligence.
J'ai lu des livres. J'ai bu du rhum. J'ai bu du thé. J'ai mangé gras. J'ai lezardé au soleil. J'ai dormi dans les bras protecteurs du canapé bleu. Je suis allée voir ma mere. j'ai couru dans ma tete. J'ai fait du vélo. j'ai vu mes amis. J'ai pris l'apero. J'ai joué au majong.
Tu as fait tout ca et je suis toujours la. Toujours la. La plus fidele des choses qui soient, la plus sure des compagnes, la plus inseparable presence, ton fantome, ton parasite cerebral.
Je suis...

vendredi 31 juillet 2009

Dans les arenes

L'inexplicable jour ou je me suis transformée en renne. Des cornes sont poussées. Du velour a venu recourvrir ma carcasse. J'ai un chapeau de bois et une robe decousue, en bref finalement, je suis un peu la reine de la foret sauvage des bois sauvages. Quand nos bois s'entrechoquent, on entend resonner l'onde dans toutes les montagnes de grenoble. Je me bats pour ma survie et ma descendence. Je me bats pour l'essentiel en fait.
Vous me voyez immobiles la comme ca, mais en realité deriere le masque, j'me marre!
Je m'amuse, je m'eclate, je me fend un peu la poire, au coeur de la foret noire.
Et je peux enfin me consacrer a la quete de toute ma vie anterieure: la recherche de nourriture. Dans ma vie anterieure j'ai tellement mangé de tiramisu que j'en ai encore envi de vomir apres ma resurrection. Dans ma vie anterieure je savais qu'une ceinture vrillée c'etait comme un fil a beurre. J'etais pas plus avancée. le beurre j'en mangerai plus, avec mes gros sabots.

mercredi 29 juillet 2009

Flipper j'ai flippé

Combien de dauphins ont entrainé au fond des noyés, qui ne l'etaient pas encore. Dans ce canal profond, je baigne dans un calme maritime et sombre. J'entend les sonars et je frissonne d'angoisse. Le grand bleu c'est pas mon truc. Les fonds obscures qui m'appellent et me gelent, je les ignore et les emmerde. Je suis terrifiée. Une scene qui dans le reve me remplirait d'effroi pour une vie entiere. Les sonars d'animaux dangereux, et de cadavres de dauphins, vos animaux préférés qui flottent dans des marres interminables.
Pouf, envolés les reves d'océan.
Mais pire, je change de chaine dans mes neurones endormis et je me retrouve dans cette maison, ou S est revenu, enfin. On discute, dans une piece vide avec juste du plancher. Toutes les fois je me reveille seule dans la grande maison vide ou je croyais te parler. Un couteau remué dans la plaie laissée par ma grand mere dans le placard. Ou tu etais tout ce temps? qu'est ce que tu faisais cachée dans le placard, ou est ce que t'etais passée ma petite vieille? mais non, je sais ou tu es en vrai, tu risques pas de me surprendre quelque part un jour.meme dans 1000 ans.
La matinée est passée, toi a coté de moi mais moi tellement endormie qu'irattrapable dans ma chute. Exterieurement, dans le salon silencieux bercé par massive attack, tout est calme et rien ne peux se passer, tout est assourdi et securisé. Mais dedans, dans ce sommeil, je laisse des plumes sans que personne autout ne puisse me reveiller. A mon avis, c'est ca la solitude. Ca et parler a Paulette, Alzheimer depuis 5 ans.

mardi 28 juillet 2009

Sirop de Cassis

Qui bloque le stylo qui raconterai mes vancances, quand autant de choses se passeraient volontier de mots. Le vert de la mer et l'odeur de la rabane (que j'ai perdu sur le bord de la route, comme quoi rien n'a changé) mais surtout le vide installé dans ma tente et rivé avec des sardines tordues. Tout ca est obligatoire, il faut le dire pour se souvenir. Il faut le dire pour esperer passer l'hiver a l'abri.

Alors je le fais. Meme si ces choses ternissent quand elles sont nommées, il faut les enumerer. Nous avons ssurement dans la tete des ensembles vides d'horraires et de temps (pour ce qu'il est fiable de toute facon, mieux vaut passer outre cette logique), qui se sont comblés par eux meme d'ombre du figuier sur la route de la plage secrete. De la haut, on voit le sol sous marin sous les gens, les fonds s'etendent immobilement sous les poumons qui font flotter des proprietraires. La meme eau que celle du white spirit ou je rince mes pinceaux apres avoir peint. Colorée mais a premiere vue, et finalement non quand on l'a dans la main. (La mer a beau etre bleue, l'eau est incolore: injustice naturelle).

"Songeuse la falaise coule sur le pin parasole": c'est ca la verité. Le soleil a brulé tout ce qui vivait autour de lui, et je suis bien d'accord pour cet incendie de moi. Rien d'autre que les autodafés personnels ne chasserait l'hiver passé a mourrir au fond d'une boite remplie d'eau. Le sol dur sous la rabanne le feu vert d'une saison sans perpendicularité au mur, au milieu de milliers d'oreillers.La liberté est la quand on peut dormir allongé partout sur la terre, mais on ne le sait pas avant d'avoir dormi debout.

Des souvenirs brumeux d'un hiver hermetiquement clos, a voir tourner ma tete et se balancer dans ma tete. Quelque choses se balancait bien dans ma tete et dans mon cocon. Des vagues qui refluaient au meme rythme, des molecules de sauvatage entre les synapses. Qui faisaient dormir d'un sommeil lourd et heureux comme du plomb, devant des dessins annimés incomprehensibles. Cet hiver, rien n'a laissé de souvenir, rien n'a bougé, rien n'a céssé de perdre pieds dans des poumons profonds.

Et je suis la, au milieu de tous, a profiter du soleil meme moi, mais profiter n'est pas le mot: de la gratitude, de la justice, de la recompense, du salut, de la foi. Le soleil c'est Dieu. Mais Dieu donne de vilaines rougeurs dans le dos, c'est son inconveniant.

dimanche 26 juillet 2009

L'instinct de mort

Me traversent des jumeaux infinis traversant un univers infini, a la recherche du temps, a la vitesse de la lumiere. Mon petit frere résté sur terre qui vieillit plus vite que moi malgré moi, je fais un signe de la main mais le coeur n'y etait pas. Ce qu'on a crée du temps et ce qu'il en etait deja avant, comment on se permet de mesurer les choses, quel combat cruel qui se livre entre l'inné et l'acquis dans ma tete debordée. Des bienfaits du clonage, de l'importance de plonger deux personnes au meme patrimoine genetique dans un bain chaud et un bain froid, qui gagne, qui gouverne le tout. La science, l'amour impossible entre elle et moi, a sens unique. J'ai entrepris des fouilles archeologiques au plus profond de moi, pour comprendre, pour rester en ville mais ne plus y penser. Dans les eaux tiedes, des combats corps et ongles.
C'est moi qui doit le faire. J'aime tellement les genes qu'on en mangerait, mais plus fort que la loi il y a l'ethique. Qui m'interdit aussi d'injecter de l'encre de chine dans des pattes de grenouilles, comme elle l'interdisait a Paul, et qui en est mort.
Je suis
°Des pions: un jeu de fous suspendu dans le vide. Dont quelque chose tient les rennes (Dieu ou mes chromosomes), I wash my hands.
°Des mains qui bougent des pions: je ne peux m'en prendre qu'a moi meme si la vie m'arrive comme elle vient.
Je suis; au dessus des comportements tueurs envers les petits, monogame a tendance polygyne, . je suis le seul qui ne possede acune deffense ni attaque, mais qui gouverne le monde et l'univers (qui cedera) par un bazooka bien plus offensif que des griffes ou des plumes. Je suis conscient d'etre une "machine programmée a l'aveugle" pour conserver et perpetrer mes genes: finalement je peux y renoncer. Je suis le seul a reflechir a toutes ces choses, et a pouvoir me debattre contre, ou penser pouvoir.

Mais les forces qui nous font plier a leur rythme, discretement sans faire une seule vague, sans que jamais on se dise que c'est pas nous qui l'a fait. Qui? Dites moi qui c'est bondieu, (et ou est le lidl aussi svp) Les forces physiques, l'attraction terrestre, les rythmes circadiens, la parole, la conscience, autrui, l'instinct, le besoin physiologique, l'espece, la copie des genes, la survie, l'envirronement, le moment, l'etat, la santé, l'interet, la reflexion, le temps, l'envie, le Dieu.
C'est ce qui m'emeut, me meut, me mord et me meurt.
Mais ca suit son cours.

dimanche 19 juillet 2009

Bad trip a la mode de Caen

Vingt mille siecles de silence. Les evenements ont oubliés d'etre repertoriés.
Nous etions resté sur un depart, lequel a été digéré aujourd'hui.
Je me sens comme sous exta a force de manger des fruits et legumes.
Je suis devenue belle, Mireille et gentille, la cruche. Enfin c'est E. qui le dit.
Eloi au musée d'art contemporain, qui bave (vraiment) devant l'oeuvre. Un été de rebourgeon, resaisit toi. Un tri du monde entier, de la memoire aux placards. Un nouveau carré. A new place to be.
Plus tu t'eloignes dans l'espace, plus tu regardes dans le passé. J'ai decidé de ne pas trop m'eloigner. parceque le temps equivaut a la distance, et que toutes ces distorsions ne sont pas surmontables.
C'est toujours les petits animaux qu'on ecrase, c'est jamais nous.
Je reve du chateau dans le ciel, cet endroit au 12 000eme etage ou je vais passer l'hiver et d'autres saisons. Du vertige qui nous prend tout a coup sur la terasse qui aurait tres bien pu s'envoler.
Avant toutes choses, partir au soleil, manger des cigales, emmener le hub aux sanitaires et faire revenir du paté, voila, c'est le moment ou nous sommes au plus pres de la mer.

jeudi 25 juin 2009

Nuit nucleique

Il faudra attendre jusqu'a bac+2 pour apprendre que la memoire a un petit frere, le memoir.
Tout cela nous cause des insomnies.
Des pensées decompressent, des compresses sur des hematomes a venir.
Au centre de tout, qui fait tourner le monde : la surexcitation, nous empechent de nous endormir coute que coute.
Demain courir ou mourir, meme si c'est maintenant qu'il le faut, et que le besoin ne passera jamais la nuit, ne resistera jamais si le sommeil nous prend. Il faut partir a point, en fait, c'etait vrai.
Des diplomes, des meningiomes, des hommes et des pommes.
Le balai deprimant qui t'attend.
Ca sent l'accordeon, des valses de bourrés tout au fond de mondes imperturbables. Comme un gobelet en papier qui fond dans mes mains . On a sauvé mes meninges, ma peau, mes os. Jusqu'a la tout se bouscule, au volant de voitures sur une route infinie en largeur. Les plaies beantes des amis absents, qui parlent tout le temps, qui pesent leurs mots rarement, qui se confient et se confisent dans la penurie. Le sang qui goutte dans l'allée, sur le pas de ma porte a moi. Ma peine a moi. Mon impuissance a moi.
Mais les lendemains heureux, vous reprendrez bien un peu de poil de la bete, la folie du passé laissée sur des routes de grandes villes surpeuplées. C'est comme ca que vous et moi ne devenons pas sobres, nous trainons sur des bancs publiques, et restons hypnotisés apres dans nos lits quand nous ne nous y sommes pas ecroulés, pour une fois.
Je suis emue devant tout ca, la foule des habitants qi se dirige en un seul point, dans la precipitation, une instant je suis convaincue qu'ils echapperons au feu, alors qu'ils se pressent vers le feu, d'artifice. Si j'ai la gorge sérée c'est le bruit des fusées, toujours la meme gratitude non dirigée, les kilometres qui nous separent maintenant au deux coins de l'Europe, les cicatrices dans les profondeurs de mes poumons qui me poussent encore a agir et m'asseoir.
Les nerfs sont a la fleur de sel, que tout soit confus a ce point alors que rien de particulier ne vit dans ma ville.
J'ai envi de vomir d'impatience d'aucun evenement en particulier. D'affection et de fatigue, contre les quelles je ne peux rien en tant qu'humain. Ni dormir ni me desinvestir.

Josephine

D'ici ces milles ans auront passé.
Nos cheveux auront peut etre été raccourcis. Nous auront peut etre faibli dans de nombreuses soirées, terassés parr de nombreuses maladies, pleuré pour des centaines de details, dans de longues journées d'été. Nous aurons ri des festival ratés et regardé (pour ma part) des feux d'artifices avec une boule au ventre, comme aa chaque fois.
S. est parti en STO a mitweida, en quelques sorte. Sauf que deliberemment par chance.
D'ici la, si on en croit la literature de bas etage, mon angoisse aura flechi et bientot, bientôt je t'accueillerai a bras ouverts pour qu'on aille se rouler dans l'herbe. J'en frissonne d'inquietude, mais il faut croire que d'ici mille Mans, ce ne sera plus le cas.
Les grandes vacances commencent, avec effacé l'usine dans la brume et les bulletins scolaires prometteurs, tout est oublié et tout commence avec une chaise vide, un fantome qui nous accompagnera ces milles ans, un manque surmontable dans l'indivisible brochette.
J'espere au moins qu'il pleuvra des libres ou des grenouilles, pour combler.

Poussent des germes atomiques

Petit a petit, je decongele, dans un envirronnement steril.
Entourée de gens qui ne m'appartiennent pas. Dans ces lieux, chanter pour se laisser entendre, ils voient mes levres bouger mais pas de son. Les sons c'est hors de l'usine, a l'abri du bruit des machines, les cheveux libérés des charlottes blanches.
Or de tout ca, meme pas de pendentif sur un travail en or a la chaine. J'ai tissé moi meme le collier. J'en ai meme mis un dernier coup. Or de tout ca, les etudes sont la, font leur chemin gentiement sans faire de grabuge. Silencieusement, ma reussite.
Un an est passé, depuis le jour ou B. m'a accueilli en enfer, le jour ou bébé L. sortait son oeuf. Et ou moi je sortais d'une boie de thé, que c'etait moi qui avait fabriqué.
J'essaye d'oublier pourquoi c'est moi qui ai cassé la machine expres, les billes noire sans tain qui te servent d'yeux pour la reparer. Biensure c'est faux, tout le monde sait que ma rebelion est en carton. Les autres sont enervants, a etre ordinaires et a avoir des charmes cachés. Que je vois et que me trebuchent. Qu'elle travaille en equipe alors qu'elle peut vendre des tableaux sans prix dehors. Qu'il soit chauve mais drole. Qu'elle ait un accent aussi campagnard mais qu'elle soit aussi belle au vestiaire. Qu'il croit qu'on peut porter des cartons a mains nues et qu'il oubli pas ma requete. Qu'elle soit hypertendue mais qu'elle soit heureuse de me revoir.
Au vrai revoir la pharmacie solide, qui croit en moi sans raison.
Aux prochaines penuries a venir le conditionnement.

vendredi 19 juin 2009

France blaireau

La tete dans le bocal de white spirit, aucun medicament au monde contre les maux de tete ni les decouverts, les agios, les dettes. Je vois arriver des gens qui saignent des mains dans le dos, qui voguent sur une galere dont ils ne sortent pas.

Mes amis sont partis, et pour passer le temps, je surveille qu'aucun petit ne se pete la tetete sur des jeux gonflables. Ah si ca ne tenait qu'a moi...

samedi 13 juin 2009

Le bal des hirondelles, flottement

L'usine est passée deriere moi. Fin d'activité, debut du neant.

Flottement, moment de flottement,

En attendant tout ca, je ne me debarasse pas de l'idée de toi, trempant dans un bain d'acetone. De moi, qui met une demi année a sortir mes poumons des eaux de la pleuresie, pour y faire entrer mes meninges. Qu'est ce qui nous est arrivé, dans le labo blanc toi et moi.

Mais il nous reste le bal des hirondelles, qui ont le meme eclat que l'argent sous le ventre des poissons. Qui renvoient la lumiere a travers les eaux, d'autres que celles ou baignaient mes poumons.

Je ne vois plus qu'elles. Plus rien n'est touchable du doigt. A part ces robes de soirées qu'elles portent sans le savoir, des femmes en queues de pies. Oui parcequ'evidement, il n'y a que des femmes chez les hirondelles.

Le soir est solaire, sans chaleur a mourir, mais les hirondelles font des gestes non controlés et brusque dans l'air, comme nous, la bande des potes. Je me dis que j'y passerai la vie et le temps, a faire tout ca au soleil les fins d'apres midi. Avec le reste des hirondelles de ma volée.

vendredi 5 juin 2009

Faire Des Origamis d'entreprise

Pour celebrer la fin d'une semaine infinie, voila qu'il s'est mis a pleuvoir. Instantanement comme ca. Et toi tu restes la.

Tu restes a fouiller dans ta memoire s'il reste quelque chose que tu ne connaitrai pas par hasard. Mais l'imagination n'imagine jamais rien de nouveau : elle assemble des morceaux preexistants. Et les morceaux preexistants et accessibles se comptent par paquets de 20. Un millier de fois par jour j'assemble de nouvelles pieces ensemble jusqu'a ce que le puzzle devienne vraiment sans sens. J'entend la fourmi interne qui dit des chiffres dans un ordre. Je roule avec le tapis volant qui se termine d'un coup sec. Ne cherchez plus Bertrand, c'est moi qui l'ai, avec moi dans le creux de ma tete. tu entends des vois, restes digne. Mais pas qu'elle, toutes les autres qui comblent tout l'appartement du rez de chaussé de mon cerveau. Le pied au plancher. Collé la chanteur a mes meninges. Pensez y, quand vous vous laverez les yeux, et que ce sera grace a moi. Grace a moi seule si toutes les lingettes sont dans le meme sens et avec la notice entre la 10eme et la 11eme. Et si un coin de la boite est cornée, c'est encore moi. Qui avait perdu ma tete, et a du verifier tout ca. Je m'attend a ce que pour ca, tu te traines a mes pieds.

j'ai envi de tout dechirer tout ca, de vider des cartons et d'aller danser dans les chambres froide, tout envoyer en l'air et faire des explosions de notices d'artifice. De dire au mecano que je l'aime, qu'il doit parler maintenant ou que vais le torturer. Mais tout n'est pas possible.

dimanche 31 mai 2009

Chez mémé Paulette

On réalise qu'une vie de grenier ca doit pas être marrant. Et qu'elle est melo ma mélodie, mais aussi qu'il aimait l'eau mon escargot.
Au resto, ou on va jamais, on commandera une Marie au curry et un Pierre à la soupiere, quoique non, c'est plus tendre a la cocotte. Et quand on aura fini, on ira trainer dans des bars miteux, on regardera foot+ en buvant de la Heinkein. Peut etre meme qu'on se grattera mais c'est pas sure encore.
Je me demande comment ils apprennent, les gens, a faire des boules de contact, tu crois qu'il y a des magazines de boule? ou des films de boule?
J'ai laissé trainer des reves de mettre de la craie sur ce mur qui se deconstruit, dessiner un dessin, ou meme un poney (?). Le mur m'a dit vieeeeeeeeeeeennnnnnsssssssss. Mais je suis pas dupe.
Quand j'etais au college, j'avais un doigt.
Puis j'ai grandi, j'ai acquis un cerveau (mais j'ai toujours mon doigt!)
Entre temps mille choses ont été la, d'un clodo ecroulé sur un vieux, un vieux ecroulé sur un banc, s'enrager sur les mots croisés du 20minutes. Boire un des derniers verres.
Il etait temps ou tant, qu'on se retrouve seule pour faire le mur dans sa tete.

samedi 23 mai 2009

Glauque trottoir, sonore

On s'est retrouvés, temoins individuels de l'humanité qui se met sur la gueule sévere.
Une nuit etrange, distendue et resonnante de violence. Mais d'un peu d'electro. Mais peu.
Des marches d'escaliers et des marches de pas qui se sont succedées, dans la traversée incroyable de Lyon, sans le plan.
Un voyage de decadents, au bord des quais. Des escales entres rien et du rien. Au travers de prostituées et des gens qui courrent apres des enfants. Des haltes dans des lieux bondés et colorés, edulcorés, defoncés. Les grands meres sans vie et la drogue. Et pire, les jeunes et la drogue. Les jeunes qui perdent leurs yeux, qui donnent des chassés dans le vide et qui se dechirent comme des chiens perdus. Qui se defendent corps et ongles contre des mots, avec des poings. Detresse terrible, au bord des insultes et des explosions.

Comme mon ame vit sur le moment mais mon corps devient du coton sous cette peur, mais au final, tout se passera bien. Tout se passera toujours bien, tant qu'on sera la élo.
Des vinyles brisés dans ma tete.
Mais des gens inlassablement la pour mon bonheur. A voler des bouteilles abandonnées par terre, le clochard, a traverser le monde entier seuls avec nous.

mardi 19 mai 2009

Poulets, pas de cerisier.

Je vais t'echanger contre un autre monde. Je vais toujours ecraser des insectes avec des livres et manger la peau de mes doigts. Je vais louer un sous marin pour aller voir vingt mille lieues sous les mers, et aller a la maternelle apprendre a ecrire les chiffres en lettres et vomir tout mon hypothetique petit dejeuner devant.
Tu vas partir rejoindre le reste du monde au Canada. Et tu va continuer a papillonner dans la nuit et a te taper contre des vitres avec de la lumiere deriere, tourner en rond dans ta tete. Mathilda mais aussi le reste du monde. Qui part au plus vite au plus loin pour ne pas etre cloué trop longtemps au meme tableau. Pendant que des racines me poussent sur ma toile, au point que je suis devenue une seule avec mon support et que si on me descratch, je vais y laisser de la peau. Ma peau.
Je vais trader mon sourire a un million de dolars et j'irai comme tout le monde chercher mes sous inflés dans une brouette. En attendant de voir si le cancer m'aura ou si c'est la recherche qui l'aura. Ou si c'est la recherche qui m'aura. Autour de moi, dans un monde lointain et invisible, on meurt de la rougeole et du paludisme. Je reflechis et des gens meurent en meme temps.
Il cherchait une maison passé un temps, il l'a trouvée.
Il est en prison.
Mais le loyer y est pas cher et on y mange pour moins qu'un ticket resto.
Mais on a pas le temps d'y penser, et de toute facon chacun ses responsabilités? Parceque ceux qui croulent sous le sommeil n'ont plus le temps pour des dialogues d'imbeciles.
Et ceux qui ont le pouvoir, c'est pas ceux qui ont le pouvoir, c'est moi. Qui vous regarde d'en bas, au jardin.

lundi 18 mai 2009

L'arbre a trois tetes

C'est pas moi. Meme si ya plus vraiment de machine a vapeur.
J'en aurait mis dans mes poumons et tout serait reparti.

En attendant, le haut de la maison est devenu un lieu ou on vit, ou du moins ou on peut vivre si on voulait. Pas comme avant ou on y mangeait du kitch au kirch et des tableaux de vieux.
Aujourd'hui, la journée a été remplie a ras bord, du marché des arabes ou on a essayé de me refourguer des serviettes de bain roses et des tissus brillant de mille feux, a moi, ma fille, jusqu'au travers de porc entier mangé avec les doigts. Pauvre porc qui est tombé dans mes mains alors qu'il aurait simplement pu mourrir de la grippe A, en toute dignité.

Lyon c'est une ville jumelle d'elle meme. Quand on y va, pour voir, elle nous tend les bras et nous demande de rester toute une vie sur les quais avec elle, a regarder les maisons de la croix rousse. Mais ca ne marche que quand on est transparent, qu'on ne marche pas sur ses plates bandes. Tant qu'on vit ailleurs en fait.
Mais si on y passe chaque matin sans avoir le temps de regarder les quais ou de boire le café, elle devient odieuse, la pire soeur qui soit. Elle se transforme pour soi en une publicité pour les gens cons.
Heureusement, si on la quitte, elle redevient tendre.
C'est ce que je me dis d'elle en commencant a lui tourner le dos.

Demain il fera jour (et d'une) et de deux, il y aura du travail. Pas du travail pour les chomeurs ou les pauvres. Du travail sur la cognition et le comportement. Du travail bien plus douloureux mais aussi vachement mieux remunéré. En fait payé cash en points de vie.
Tope la mon pote le docteur.

jeudi 14 mai 2009

Ou est Darwin?

Sans qu'on s'y attende et sans avoir eu le temps de se retourner une seule petite fois dans sa tombe, l'année universitaire se termine. Se termine avec une impression d'avoir laissé deriere moi tout un kit de greve, tout un camping sur ses postitions. On se retrouvait encore une fois a lecher notre anonymat. Et encore une fois a relire des milliers de fois des lignes qui a force n'ont plus aucune sens. Est ce que je perd de plus en plus souvent le sens des choses, a force de repeter des mots, des prenoms et des gestes qui ne veulent plus rien dire. Qui vaut aussi devant les miroirs, desapointé de la bete qui nous regarde.

Un sous marin fait un voyage nocture dans les sinus transverses, ouvre ses portes pour faire rentrer la lumiere, qui peut etre sera deja trop tard. C'est quoi cette espece qui ponce des meubles et mange des escargots, des mensonges et de la morale chez Theilard. Ce sont quoi donc ces gens qui regardent la vitrine de chez Cina d'un air perplexe. Il y avait de quoi, pour notre defense a nous tous les pauvres, parceque tout l'amour de l'art du monde ne suffirait pas a faire accepter 700 euros pour une table de chevet en plastique.

Avec 700 euros je peux vivre pendant six ans d'amour et d'eau fraiche a la place. Finalement, peut etre vaut il mieux avoir une chouette table de chevet. Et de toute facon d'ici la les encheres se seront enflammées pour moi dans le monde entier. La fille a la theiere orange.

Definitif et reel, ne restent autour des tables que les cerises sur les patisseries. Et la vie fait souvent mieux ses choix que nous le ferions pour elle, elle est clemente sur l'essentiel, mais demente aussi.

Lecon du mois: on peut encore se trouver beau, sauver les meubles en neuroanatomie sans s'etre tué dessus, survivre a une semaine d'examen en ayant fait une nuit blanche alcoolisée avant, les filles sont vraiment des pauvres types.

Le con du moi: les absents.

samedi 9 mai 2009

Etre hors du temps, tout en restant dans le temps

Encore une fois je me suis reveillée divisé en un milliard de particules flottant dans un univers infini. Tete douloureuse (qui ca? quoi? qui s'est tapé la tete contre un volet?) mais remplie de souvenirs indivisibles et merveilleux.
Voila comment s'acheve la panoplie de mes 20ans, entourée de plein de gens bien qui me regardent un peu chelou et qui m'appelent Fabien. Enfin non, entourée de plein de gens bien, mais pas que bien, indiscutablement les meilleurs. La terrasse ressemble vaguement a Pompei sous ses cendres, pas un millimetre qui ne soit resté afestif. Et meme si nombre de catastrophes furent commises (dedicasse au tapis), beaucoup d'energie ecoulée, ca en valait mille fois la peine. Je ne peux qu'enumerer encore une fois, mais faire une phrase sans trop de "et" est impensable. Puisqu'hier soir il n'y avait que des "et". La creme de mes amis, et la creme du cheescake, et la creme des croques et l'odeur de la chicha a la fraise, et le temps des cadeaux magiques, et le temps de cette salsa inatendue et danser comme s'il en pleuvait, et du rhum comme s'il en pleuvait aussi, et du champagne, et qu'on m'ai apporté un enorme bouquet de fleur et d'araignées, des rose du jardin medieval. Des robes cop' copine qui sont l'incarnation de ce que je suis. Beaucoup d'etreintes joyeuses m'on ramenée a la vie, c'est ici que je suis revenue a la vie.
Au milieu d'un orage qui a arrosé toute les années passées. Qui a arrosé toutes les graines plantées. Et fait pousser des anciens souvenirs, defoncés, sur la terasse.
Ah la belle etoile, un sol mouillé qui ne me repousse pas tant.
Un rayon de soleil est venu tres ponctuel, pour prendre l'apero et rire et rire. Et toute une nuit a rire et a rire et a rire. Et a souffler les bougies en trois fois parceque tout le monde n'a pas connu la pleuresie. Trainer, en robe de soirée dans des jardins privés, et de toute evidence, attraper la creve. Meritée, meme bienvenue.
13h passées comme un paillon de nuit dans un cocon, tissé a la fibre des gens que j'aime le plus au monde. Irreductibles. Non fractionnables. Non sommable.
Voila, joyeux anniversaire mademoiselle.

lundi 4 mai 2009

El Tres de Mayo.

Non ce n'est pas la guerre civile, pas encore.
Mais c'est la mere des perles aussi dite l'huitre qui regarde d'un oeil bien vide l'interieur de sa tete tourner en rond. Un cerveau qui dit repos, arretes donc de mettre autant de conaissances et a la place fais des activités utiles a ta survie, manges, gagnes ton pain, mord ta plaie sur ta levre. Tue ce merle qui vient dans le jardin inlassablement de toute la freleté, meme si tu l'aimes bien. Et nettoies nous ce chat tout rugueux comme un corps de Nilss.
Mes neurones sont la, a me servir a les comprendre eux memes. Je me demande si au passage ils sursaute de joie de se voir si importants dans mes centres d'interet. Des flux d'ions dans ma tete me servent a etudier des flux d'ions qui se passent dans ma tete. Je tourne en rond. Je ne sais plus ou commence ma phisiologie, et ou s'arrete celle des autres.
En attendant j'ai peins le clocher. Ca a bien plu aux gens. Meme a moi. Et croulé sous des kilos de tarte au sucre.
La ou il va faloir concilier revisions et preparations, neurosciences et gueule de bois.
Faire des cheesecake, des croque madames, des trucs. Et surtout ne pas oublier de sortir le champagne et de retrouver ma tete de gagnante, celle qui a dormi et qui a su surmonter les desastres de la conjonctivite.
Allez let's go to the mall, trouver un sac a patate a revetir pour resplendir. Et cuisiner. Et comprendre comment un potentiel d'action deviendra grand.

vendredi 1 mai 2009

It's a small small rain

The best 1er mai ever.
L'incredible chance, de vivre ici et non ailleurs qu'ici. Si j'etais une ville, je ne serais autre que ma ville. On peut perdre des gens, en pagaille et en paille, tromper mille fois milles personnes, mais ne jamais tourner le dos a l'endroit ou etre. Qui j'aurais pu etre comme terrible dame si j'avais vecu loin du ruisseau ou ils sont tous en botte dedans et loin d'une promenade de digestion dans les bois au soleil, dans le silence du premier mai.
Un grand bordel? Un lot de connerie. J'ai une biche dans mon champ de vision. J'ai une chevre naine qui me regarde de coin. Un panier de cerises, cueilli du muguet, une maison grande et jamais vide et qui resonne. Des ptits potes qui vivent ici plus que chez eux. On peut perdre mille fois mille personnes, mille milliards de mille saborts mais ne jamais perdre notre vie d'ici. C'etait le temps ou tu peignais la ville, ou au debut ca ressmblait a rien (ou une vielle aquarelle moisie sa mere), et le temps ou la porte etait ouverte a toutes les fenetres du jour et de la nuit. J'aurai pu passer del'autre coté du miroir et les soirs de fetes, encore j'y passe, coté strass, coté j'aime la ville la nuit, mais surtout quand elle s'etend sous mes pieds. Coté j'ai cessé de reflechir du haut de mes talons, j'ai bien bu, je sais me tenir en société, je suis sociable, plutot agreable.
J'aurai pu mais aussi la liberté d'aller marcher la ou bon nous semble, le square qui est a nous et au chien epileptique et au chien mutique. Les gens qui ne sonnent pas creux. Qui s'egarons dans les transats au soleil toute la vie.
J'ai survecue moche mais dignement a la mort qui est venue me charmer dans mon appareil respiratoire, si je perds mon jardin et eux je meurs.
Mais quand meme j'ai la télé. Et je connais meme quelques artistes musicaux.

vendredi 24 avril 2009

The best ever

Quand je vois tout ce qui se deverse sur les autoroutes (en baches et tout ca). Mais je rigole moins quand je vois pas comment je vais faire. Jusqu'ici, j'etais bien occupée a siroter ma vie stable et sans consequence. Ok, theorie du pas de vie pas d'emmerde. Le ciel etait bleu, malgré quelques nuages cancer du poumon et problemes mentaux, mais sinon tout roulait comme sur des pierres n'amassant pas mousse. Mais s'advint que revint ma chere et tendre part vide. Oui vous savez, ce vide, si recurrent dans votre cas. Qui vous fait rever que vous oublieriez votre propre bébé quelque part dans une grande maison vide. Mais ne nous laissons pas abattre, oh non, ca jamais.
Tous ces efforts pour ne pas mettre ses doigts à la bouche, aujourd'hui, journée sans canibalisme, journée sans gout.
Mais heureusement y'a du jambon!
Et si vous etes pas content: "don't be in Germany"
Oh no

samedi 18 avril 2009

Joyeux anniversaire vomito!

Et voila que j'ai 4 lustres de long, 20 printemps.
Finalement ca passe, les joies autour etant telles.
Le 15 avril 2009, je fais du train, je fais des courses a monoprix, puis plus rien. Le vide, le neant badamoum vomito au dodo. Heureusement des anges cretins veillent de pres. Les pates a la carbo de S c'etait un peu comme manger du papier avec une sauce a la farine. Ou alors je n'ai pas su apprecier les mets a leur juste valeur. La commode est au plafond, le lit fait des back flip in the flux et j'ai serieusement le mal de mer. Heureusement avant un bar entier m'a chanté une chanson. Le chaud au coeur avant le sombrage. Je vois mes petites ballerines rouge faire des virevoltage et les garcons patauger comme des porcs dans des flaques de biere. Heureusement il y avait le mutisme que j'ai su malgré tout gardé dans la file des chiottes. HEEEEEEEEEEE les mecs!!!!!!!!!!!!! j'ai 20 ANS!!!!!!!!!!!! joyeux aniveeeeeeeeesaiiiiiiire. J'ai ri seule, mais j'ai rien dit!
Apres tout ce temps, ces irreductibles toujours present pour lever les verres a notre santé. Quel bonheur.
On s'est reveillé de maniere demantelée et le vide etait a combler. Immense, incorruptible, alors on a fait que qu'il faut faire dans ces cas la: manger des golden grahams et puis c'est tout.
Le 19 c'etait encore l'anniversaire.
Cette fois il y avait des napes en tissus et des verres en cristal, la famille etait habillé comme avec des epluchures de papillottes rien que pour moi. Et des cadeaux magiques sont tombés du ciel, avec l'omelette qui flambe et le repas d'acharné du chef, dont on ne cessera de le feliciter pour les petits fours carrefour (heureusement que c'etait pas des petits frigos hein!)
C'est fou comme mon entourage m'entoure d'une maniere d'orfevre.
Merci pour tout.

dimanche 12 avril 2009

Le paon du bonheur

Tout ce temps, penchée sur la question de la norme APA et d'avoir 20 ans. Les vacances commencent sans le repos de l'ame, mais on s'y attendait pas avant la mort. Posé sur la table, le paris match d'adieu a Walt Disney, avec Mickey qui pleure. Et Pimprenelle et Nicolas semblent etre tout au fond d'un cercueil avec un regard droit et vide. Je me vois bien dans ce robes de coktail a me la racler au fond des bars aux decords cartonnés. La ou le progres avait été arraché a sa boite au lettre.
Aujourd'hui, en attendant on y est pas encore. Pour le moment voici que c'est Paques, la religion mais peu, surtout le chocolat. Mes parents sont durs avec ces gens qui prient. Mais souvent les gens qui prient le leur rendent bien.
Je repense a hier, quand on courait apres le chien epileptique. Ou je croyais que ca n'existait que dans Pennac, et non meme en vrai.
Le trrivial pursuit avec vous, vraiment, jamais, never, c'est une catastrophe. Ouais mais tu dis ca parceque t'as perdu.

dimanche 29 mars 2009

The sound of silence



Se sortir un peu les doigts des poches, pour prendre la pluie et marcher sur des bouts de verres avec ces enfers de talons. Pour passer de la caverne a la taverne en caravane. J'avoue avoir souffert rien qu'a l'idée de devoir faire un effort ce soir. De s'embouteiller dans des grands magasins et de ratter des bus, ratter des places, des sens, des choses. Et les trous du cul, ne pas les rater biensure.
Puis le bonheur vous tombe dessus comme un moellon.
Au moment ou on s'y attend le moins
1600 pandas et une ville infinie qui s'etend sous mes pieds. J'ai plus le vertige encore quand je regarde en l'air. Et aussi un peu le decore qui bouge vu du balcon.
Nos sangs s'houblonnent. Nos gestes se maltent. Et il reste encore tellement de temps.
Personnelement je me sens comme une mouette a qui on aurait fair la grimace, et quand moi j'envisage les gens, je ne le vois pas comme ca.
On lit le journal, celui qui nous donne la météo du 2 juillet 1954, la guere. Le papier jaune.
"Je m'amuse" a danser dans les chambres d'internat.
Il y en a qui disent nimporte quoi. Qui veulent que la porte reste ouverte pour pouvoir avoir une vie sociale avec des geeks chinois (?).
Moi je mange un choco, tranquille.
Toutes les sottise dont je suis le cerveau et qui pourrait avoir une incidence: demander au barman ou il a eu son beignet (a la boulangerie), attraper des papillons de deco dans le bar du vietnam (trop bien accroché), descendre a la cave des Berthom voir si ya pas des bieres en masse (ne peut pas atteindre la cave).
Et qui pisse ici, pisse ici, ils ont pissé dans les escaliers, devant des amoureux. C'est correct. S'aurait pu etre pire. Cette femme! je la... "plein".
Personne n'etant du genre a se moquer des gens qu'on connait pas, en costard de gala. Ha! Ha!
L'homme qui faisait visiter Lyon a la fille qui conaissait deja Lyon.
Des choses immuables: aurevoir de la main dans le couloir, chanson paillarde romantique, avec des paroles.
Mais tenez vraiment a dormir avec moi?
Papala palapalapalapam, palapalapalapalaaaaaaaaa.

lundi 23 mars 2009

Suzy

Je veux pas d'un laboratoire
Ou d'un devidoir a personne. Ou je me disais ouais la faudrait d'une contrebasse. Ou un coquelicot comme sur la boite de Kenzo. Une robe pour un bapteme, un anniversaire d'un vieux et celui d'une jeune vieille. Des okapis qui gambadent dans ma tete en Laponie. La ou l'esprit pouvait geler a -90° ressentis. Ou meme les yeux des chiens peuvent geler. Comme un medecin fasse a la tumeur du siecle je guette les effets secondaires, j'epluche les jours qui se sont passés apres. Chez mathilda.
Moi c'est plutot le pain d'epices. Enfin chacun sa vie, chacun sa ville.
Je me rend compte tout a un coup de la valeur inestimée, mable, des gens qui m'entourent. Du niveau d'humour dans lequel je fond et de la veracité des gens avec qui je marche. De la chance qu'on a de marcher souvent ailleurs que dans une grande ville de con.
J'entend bien toutes ces molecules qui ont debridé des cerveaux et des reseaux de neurones. J'ai peur.
J'hate que tout ca se commence, que ca accelere le processus deja lancé du printemps. D'etre dehors et d'etre tranquille. Sans pretencieux, sans maquilleurs, sans cheveux d'adultes.

dimanche 22 mars 2009

L'age de fer

Qui vit, à caillou ville.
D'amour et d'eau fraiche en bouteilles en plastique. Mais surtout et bien evidemment de guiness of the greatness (for my life, and for my friends). A la tienne les ptits potes, les relous, les revenants, les retrouvés les rentre dedans. Pardon a T, a mes chaussures, au comptoire, d'avoir autant tout renversé.
y'avais d'l'Irlande, ce soir la, c'est sure. Quand on fetait la st-le-maire avec des chapeaux rigolos. Mais'ils etaient bourrés (pas moi) et faisaient beaucoup de bruit en rentrant chez soi. Enfin chez moi. Et n'oublions pas l'homme qui etait venu me voir pour me dire: "frekmlzkzke? ajek? ah huhumm".
Plus de temps au soleil, moins de temps sur internet. Voila ce qu'annonce le printemps des chaises. Du coup il s'en est passé des tartines de choses tout ce temps. On avait oublié de raconter le jour ou on avait inauguré ce tout petit appart minuscule ou il restait vachement de place dans la sale de bain. Et aussi mais surtout ce savoureux week end ou on avait faillit vomir. Ou le declic s'etait produit, pour toujours, la biere etait venue a moi emballée dans une belle robe brune d'amertume. For ever. Puis, plus rien. La raclette ou personne n'avait jamais eu aussi conscience d'avoir faim et d'assouvir sa faim par la nourriture.
s'en suivirent de longs monologues a deux, a trois, ou tout le monde s'ecoute respectueusement.
Mais la vie c'est de la greve mais aussi du travail. Croiser des milliards de gens dans des milliards de salons, serrer des mains (ou l'echec de toute une education), dire bonjour. Bonjour, madame la maitresse d'ecole qui se souvient de nous, monsieur le maire dont c'est la fete, madame.
Et aussi c'est des ventes aux encheres dans des hotels qui se passent pendant qu'un chaton en forme de rat mouillé regarde sous la porte. Des Marilyn que vous allez regretter mademoiselle. Et des maux de ventre.
6 verres remplis, et par dessus le marché, une bande de joyeux lurons fanfarons, des gens des vrais de vrais, sans feu ni artifice, qui vivent voila c'est tout.

samedi 14 mars 2009

Courage, mais pas le chien

Comment avez vous pu faire erreur autant de fois et avec autant d'acharnement.
Ebranlement dans ma croyance profonde en la medecine toute puissante quand devant tant de faits, le diagnostic n'etait jamais tombé. Et les recidivistes que sont ces poches d'oceans dans mes poumons. Ce sera bientot la fin de l'errance therapeutique. J'irai danser sur les brancards des hopitaux une aiguille traversant mon dos, le coeur legé, tellement légé. De trouver le salut dans cette derniere douleur peut etre monstrueuse et ingerable dans ma tete. Mais si tout s'arretais, que les poumons redevenaient des visceres a l'inervation non consciente, refaire partie de mon systeme nerveux vegetatif. Et je pourai me rouler par terre de joie et de liberation. j'irais en courant, en riant, en priant. Je vais serrer les dents, ne pas raler, attendre, supporter et tout va prendre fin dans les bras rassurants des infirmieres souriantes. Je vais tousser, et tout sera terminé. Et ce sera, le premier jour du reste de ma vie.

lundi 23 février 2009

Personal responsibility

Oh les flics, prenons les en filature.
Vous croyez qu'ils s'en sont rendu compte?
De quoi qu'on faisait la meme ronde qu'eux juste deriere? alors ca ca m'etonnerai!
Les rois du camouflage. La vie de moi.
C'est comme si j'etais bourrée. Euphorisée par je ne sais quel mecanisme interne defaillant. Dans la bus magique d'ou je suis cher a la fenetre, j'appercois des cathedrales marque repere, en papier maché cartonné millimetré. Avec un vitraux aux formes assez simples. On dit un vitrail? c'est ce que je j'ai dit. Pauvres fous.
The bataille continues. Apres une accessoire semaine d'ecole, ce sera le week end et l'apero. Mais quoiqu'il en soit, je veux pas finir ma vie a accapulco. Qui ne connait pas l'orthographe de ce mot!
Ma gencive est defoncée sa mere.
C'est le moment ou je vais courir pieds nus dans la terre mouillée du jardin pour dire au monsieur "s'il vouuuuuuus plait!!!!! vous pourriez couper pas trop les arbres j'aime bien!" par dessus le bruit de sa tronconneuse. C'est ainsi que la marmotte (oh oui!!!!) mis le papier alu dans le chocolat, et que celui qui le mangea eut l'appendicite.
A bientot mes amis, car de deux semaines serai-je privée des joyaux d'internet mais pas de ceux des ptits potes.

dimanche 22 février 2009

Little miss sunshine

Je suis aux commandes de ma vie.
Mercredi 18 fevrier j'ai attendu presque 20 ans pour naitre.
Et me voila.
Je me retrouve seule
Tete a tete avec moi meme
Transpercée de vivre
Peinture, jazz, white spirit, bulles de lumiere rouge.
Aucune angoisse au fond, aucune. Aucune.
Manege de bacteries qui menaient vers la vie.
Anticorps, reprise de la marche, recuperation du soufle, station debout.
Hurlement, hurlement de joie, de gratitude de larmes de crocodile.
Remué nos culs dans le salon. Monsieur pringles. Musique irrepressible, tremblante, retro pas trop, voix vieillie, swing. Irrepressible. Yeux de velour.
Ceux avec qui je voudrais le plus etre, a l'endroit ou j'aimerai le plus etre, au moment que j'aimerai le plus vivre.
J'y suis. Je le vis. Aucune angoisse, aucune peur, tristesse. Le vide, le neant, le rien, la toute puissance, la santé, le souffle.
La journée baignée de soleil, de terasse, de rire, de jeunesse, de lecture, de peinture, de film, de musique, de ballade, de cafés.
Dans une ville pleine de monde, de soleil, de terasses, de cafés, de tramway, de pavés, d'aires de jeu pas glauques, de ruelles vides, de bancs eloignés.
Un reveil, un matin, sans reveil. Tot, envi de se lever, de manger,de boire de parler.
Couleurs a l'huile, dessins baroque, unification corps et ame.
Belle image encadrée dans le miroir, beaux poumons sous les rayons x, magnifique journée d'hiver.
Se bouger. Tenir qu'a soi. Travailler, se battre corps et ongles,
Partir dans le van, la mysterimachine, l'estafette, faire le tour du monde, de la france, de rhone alpes, de la verpilliere ou du jardin.
Avec ceux avec qui j'aime le plus marcher dans les journées.

dimanche 15 février 2009

C'etait l'été, c'etait la mer, oh ma petit Loli

C'etait dimanche donc c'etait l'heure d'aller faire comme les autres font le dimanche.
Marcher, peut etre meme faire detours, aller dire bonjour à nos morts.
L'air a une consistance de dimanche de fevrier qui n'a d'egal qu'un autre dimanche du meme mois. Il fait toujours aussi froid au thermometre mais meme avec les joues ecarlates on se croit deja au bord de la mer. Il fait soleil blanc, jour orange. On dirait que c'est un mal necessaire au degel, la fin de la catastrophe naturelle que sont les saisons. dans ces journées froides et quietes comme du coton, des ombres commencent a reprendre vie dans la ville. Les gens semblent s'etre decrochés de devant les cheminées, ils marchent comme avec des sonotones, enfin ces especes de transpal que les vieux ont pour etre accoudés meme en marchant. Nous aussi accrochés a nos sonotones revisitons des souvenirs tellement enfouies qu'ils en etaient presque mort. Il etait temps d'aller les titiller, on aurait oublié. La grille du college porte encore les marques des poubelles qui y ont brulé, et le trou vu d'ici n'est plus le gouffre sans fond et dont on ne revient jamais de nos 12 ans. Mais le Lourdes de notre voyage n'etait pas la ou nous etions mais la ou nous serons. Sans croix hein promet moi! par la belle journée que c'est, meme les morts avaient l'air calme. Regarde vous me mettrez la, plein sud, plein soleil. J'en ferme les yeux de paisibilité. S'asseoir sur une tombe cinq minutes avec toi, et meme regarder le ciel tant qu'yen a. Mémé a l'air bien contente de nous voir, elle a sourit a travers le marbre on l'a vu. Qu'est ce qu'elle croyait? qu'on allait l'oublier en un seul hiver.
Elle et sa voisine ont vecu en tout 100 ans. La mémé à elle seule en a vecu 99. Silence. Consternation. Redressement. Reprise de notre marche vers le printemps.

samedi 14 février 2009

Although

Et pourtant le bonheur est la. Et bien profondement imprimé de la retine au fin fond des noyaux des neurones et des vaisseaux sanguins. Tres attaché et etonnant.

Dolphins kill fishers over the seas and Phineas Gage

And les enfants n'en savent rien.
Comme tout un chacun, nous remontons sur nos chevaux. On se remissione avant d'avoir demissioné. Devant la television, l'impression est la que la vie passe enfin un peu sans nous. L'oeil vitreux et vide qui regarde l'ecran n'imprime pas en temps reel les images qui roulent. Defaut de resolution temporelle.
De temps en temps pourtant quelque chose vient chatouiller la conscience: Garry ou Naguy ou un autre. Je m'etonne de reprendre le fil de ma pensée sur une chanson qui n'est meme pas de mon temps et qui pourtant m'emeut comme beaucoup d'autres. faut il en avoir honte, non puisque tout le monde sait que ce n'est pas une histoire de musique mais bien une histoire de memoire.
La maladie d'amour court, dans le coeur des enfants que j'etais a l'arriere de ma R5 rouge d'ou j'ai tellement reversé de mon estomac. Et pensé a celle que je serai dans 10 ans. Et nous y voila, je n'aime plus les chevaux et les dauphins noient des pecheurs au fond des mers quoi qu'on en dise.
De nombreux verres sont venus couler et diluer l'enfance depuis ce jour heureux de mal des transports. Je suis toute seule au fond de l'espace, ya personne devant. Pas meme un alien. Pas meme un satellite russe. Rien. je me sens comme quelqu'un qui aurait perdu un bout de son lobe frontal et qui essairai de penser a l'avenir.
Ma famille a pris une derouillée par la vie. La maison est devenue une grande industrie pharmaceutique qui dort un bon morceau de journée par jour. Tous les rayons qui passent a travers nous et qui vont imprimer des plaques amovibles. Il fait encore froid, alors qu'interieurement je celebre l'an d'anniversaire du 20 degré pour des gaufres. Les mois de fevrier n'ont pas tous le meme gout, mais je ne peux pas imaginer l'avenir. rappelez vous j'ai perdu mon lobe frontal quelques lognes plus tot.

vendredi 13 février 2009

Egarement, reverie

Pierre etait une pierre. Au premier abord on dirait une contrepetrie. Puis tres vite, on se rendra compte qu'il s'agit d'un conte. Pierre le caillou aurait aimé voyagé. Mais tout etait immuable autour de lui, normal. Tout tenait au bon vouloir du grand maitre le hasard. Il avait mal fait les choses, et Pierre se retrouvait face au dos de Lou le caillou, dont il etait tombé amoureux. Autant le dire tout de suite, Lou ne se retourna jamais et Pierre ne su jamais a quoi elle ressemblait vraiment (peut etre un travlo, peut etre une paralysie faciale, un strabisme...) ce qui semble etre la condition sine quanone de l'amour eternel.
Pierre etait malheureux, comme l'aurait été toute pierre qui revait de voir du pays. A moins d'un coup de chance, mais quelle etait la probabilité qu'il soit choisi parmi tous ces pairs pour etre celui qui deviendra le porte bonheur d'une petite fille ou le souvenir de vacance d'un chinois? Elle etait infime, d'ailleurs elle ne se realisa pas. Toute la journée, elle etait longue d'ailleurs, il revait que quelqu'un, seduit par ses qualités aerodynamiques, viendrait l'arracher a la contemplation du dos de Lou pour lui offrir le voyage sous marin tant espéré du ricochet. Ce jour non plus ne vint jamais. Pourtant il vit partir peu a peu tous ces amis plus plats que lui qui lui faisaient face. Il aurait aimé vivre, gouter les joies (et les peines) de la biere, mais si les pierres qui roulent n'amassent deja pas mousse, imaginez celles qui restent statiques.
En fait, il ne se passa jamais rien. Enfin si, un evenement vint couper court a toute santé mentale de Pierre: Lou fut avalé par une petite fille un peu etourdie un mardi matin. Depuis, rien. Pierre passa le reste de sa vie a rester de marbre. Marbre qu'il pouvait toujours imiter, il ne serait jamais.

jeudi 12 février 2009

Qui menait vers la vie

S'il avait perdu son chat, tout le trajet je lui aurait donné la main, tout en ayant cette vague nausée caracteristique des dimanches soir. J'apprend aujourd'hui qu'on ne peut pas se representer l'avenir, parceque l'imagination temoigne des memes lacunes que la perception ou le souvenir. Une de mes chaines a donc cédé a force de demonstrations fort bien orchestrées. Peut etre que les injection d'un demi litre d'iode ne seront finalement pas si terribles qu'elles en ont l'air a quelques jours de l'heure. Je ne voulais pas devenir la fille qui etait radioactive. Et pourtant je me charge de becquerels de jour en jour. Je sens deja couler dans moi la mer mediterrannéenne. Ce qui constitue une quantité d'eau suffisante, meme peut etre un peu trop. Grace aux tours de magie que mon cerveau me joue, je peux aisement me dire que quand le chat viendra a mourir je mourrai avec. La lecon a en tirer c'est que je ne veux pas que le chat meurt. Mais que le chat va mourir quand meme.
Passé des heures et des heures a dissequer toutes les couches du cerveau, une a une, et contemplé d'un coté des diapos de petites filles fixées sur un sourir automatique et de l'autre des mots flechés d'une difficultée surmontée.
Legé malaise. Avis de grand froid. Retrouvée toute cohesion mentale dans la debandade physique. Marchant avec moins de prudence dans les rues mouillées de l'université. Mais avec plus de prudence a l'inspiration profonde. Du poumon gauche. Et du droit.
Meme en m'eloignant du sujet et en parlant de la pluie (et de ce que vous savez), impossible de chasser l'image du sang qui se dilue dans un liquide transparent. Tout qui se dissoud, les particules internes de moi qui gisent dans un flacon uperisé. Voyez que les mots croisés sont utiles parfois. Mais seulement parfois.
Des mitochondries bien ordonnées dans des cellules nerveuses bien calmées par le froid et la quietude ambiante. J'apprend aujourd'hui que les canards usent de nasillements, que l'avenir est imprevisible par nous etant faillibles, que l'on ne peut pas mourrir de radiographie ou tomodensitometrie, comment l'ARN neuronale est traduit en proteines, la composition de la membrane plasmique, que la neige n'a pas de prix, et qui sait ce que j'apprendrai encore demain.

dimanche 25 janvier 2009

Antibodies

J'avais vu un jour que personne n'avait marché entre Lyon et Grenoble. Aujourd'hui on ne peut plus guere savoir car il s'agit d'un chemin rare. Et que de toute facon il ne neige plus. Mon seul indice fiable.
Je me deshabille et que vois je? La balaffre du chat (ou la marque du chat comme dirait Gelluk). Les ravages d'un regime de bouillon et d'eau fraiche. Maigrichone petite boite a os. Ca me fait des vacances de voir cette inconue qui n'a pas ma tete. Quand les retrouvailles viendront, je devrais me remarier avec mon moi exterieur, et les noces ne sont pas gagnées d'avance.
Pendant que les pinceaux baignent dans le white spirit et que poni hoax me fait peur, le printemps arrive. Non je plaisante. C'est plutot un printemps personnel, de renouveau a coup de crepes de la chandeleur et d'anniversaires. L'odeur de fleur qui me suit depuis ce matin dejeuner me donne progressivement la nausée. Ou la fille en papier maché, et predigéré meme si on voulait exagéré de maniere a etre plus proche de la realité. Et de faire de la douleur un joli album photo sparadraeïfié et enroulé de bandage.
Il est grand temps de se reveiller et I say hello to the world, hello to the world, hello...
Dans le jardin les cerises sont pas pres de rougir, cependant une possibilité d'été est revenue. Revoir un printemps comme dirait celui qui n'aimait pas le metier d'acteur. Le president est vraiment petit. Un homme sans consistance, bref, ce qu'il nous fallait.
Bien entendu, restent pour nous gens de la basse des pots de confiture et de l'huile de lin pour peindre des theieres plus grandes que nature.
Je manque cruellement de boisson, d'aperitif, de cuisson. Ma fois, si c'est la vie, Dieu verra. (Donc Dieu vivra, c'est simple comme bonsoir). Un grand cyclone a soufflé, et voila que tout le monde se releve (presque) indemne, ce qui nous tue pas a faillit nous tuer, mais de toute facon on est immortels alors a quoi bon s'inquieter?
A vous les studios.
Allez avoue!
Salut

vendredi 23 janvier 2009

Pleurés(allez)ie

La contagion des poumons.
J'aurai pu laisser ma peau.
Et finalement la mort est repoussée encore un moment.
C'est moi qui gagne.

samedi 17 janvier 2009

Qu'on se le dise

Les petites filles capricieuses semblent grandir avec des engrais de qualités. De mauvaises graines comme ca on en prend soin, on se plie en quatre pour leur eviter de se ratatiner sur leur tige, on joue le role de tuteur mais pas trop strictes, pour leur eviter les desordres psychosomatiques, oh oui, les desordres somatiques.
Mangé du meilleur soleil qu'il soit, selectionné la meilleur lignée d'humanoides. Meme moi, avec mes grands bras musclés, je n'aurai jamais eu le courage de me battre contre les vomissures du matin. Ceder, et deceder paisiblement dans le fond, alors qu'en surface l'angoisse l'a emporté sur tous les autres sentiments.
L'afflux electrique est deja lancé. Il se propage de neurone en neurone, de synapse en synapse. La petite fille vit au milieu des peluches et des bonbon (qui du reste lui vaudront une longue vie de dentiste) et des poupées et des animaux domestiques la boule au ventre. Tout au sommet de la piece montée du haut de laquelle elle dirige le monde sans gout. De l'autorité meme pas savourée. Des pions deplacés pour se defendre sur un grand jeu de dames des assauts des petits fantomes qui siegent tout au fond. Des caprices sans plaisir, sans satisfaction, le monde marche a la baguette, tout bien droit sous les ordres qu'elle donne accompagnée de son precieux objet transitionnel, mais tout cela n'est qu'une odieuse mascarade. Avec la baguette magique tout reste immuable, precis, parfait. L'ecole disparait sous des flots des vomissures et les billes d'homeopatie. Le carnaval, cet enfer. La petite fille tire les cordes de la vie, au bout des quelles rien ne pend desesperement. Deguisée en coccinelle, a coté d'un clown, se promene avec son petit estomac necrosé. Et fait coucou a l'appareil, et dit bonjour a la dame puisqu'il le faut bien. Mais tout cela coute cher, that's why my life is so fantastic.

vendredi 16 janvier 2009

Le complexe du Bic (medium)

S'il Vu plait!
S'il vuuuuu plaiiiit!
J'entend passsss!
Il s'en etait passé des choses, quand les elements s'etaient retrouvés lachés dans la ville. Chacun y mettait du sien pour payer sa part de cette bonne tranche de ce bon morceau de rigolade. Et puis aussi yavait le monde qui y mettait du sien. Quand meme, voler un tiroir, une cagette, un carton pour faire un lit pour enfant, quand meme. Mais surtout aussi de faire une telle ovation a Margot. La serveuse a l'air douce, l'air est plutot vif, la biere est fraiche. C'est la delivrance, le souffle divin (oui je crois en Dieu, c'est grace a lui si des trams circulent malgré les greves) C'est la fin des maladies, des examens qu'ils soient sanguins ou nationaux, du parasitage. Retrouvés nous, enfin. Campé sur nos positions, les bars, les verres qui se remplissent, se reremplissent. Et retourné toute la rue, de haut en bas, des rotations, des distortions, des T. qui portent des sapins de noel pour le decorer plus tard, la texture du sac a sapin. Mais aussi les proverbes profonds de sens, emouvants meme "Qui pisse ici, pisse ICI"! Et malheureusement tous ces potes qui pissent ici. Nous qui avons appelé de tous nos poumons (et des morceaux qu'ils me reste) les flics, qui ne sont jamais venus (enfin si mais on les a raté, trop captivant ce sac a sapin), qui ne sont jamais la quand on a besoin d'eux. Flic, fLic, flIc, fliC. Mes chaussures qui font mouikiette sur les millairds de kilometres qu'ils me forcent a effectuer sans l'aide des transports en commun. Tellement d'evenements, de trinqueries generales, de chants faux, de vieux avec des bouteilles de rouge, de morceaux d'arbre qui nous tombent dessus, de pates a la carbo, de planteur PAS a la poire vanille. Puis de reveil precipité, de café corsé, de legere nausée.
Un grand bonjour a tous les acteurs de ce theatre fataisie.

vendredi 2 janvier 2009

Un petit lopin pour manger du pain

Rappele toi, nous allions au bois.
Cueillir des cerises mais pas que,
Cueillir aussi des picnics et des sapins dans les sommets.
C'est pourquoi enfiler mes raquettes me serait si luxuriant.
Souviens toi, on entendait de l'harmonica.
Harmonie quatre, cinq six. Je cours dans le parking souterain.
Dans mon panier neuf, nous avions mis des serpentins, des strapontins.
La rime c'est sans volonté, retrouvés depourvu quand la bise fut venue.
La bise aimons la ou quittons nous. Faisons la nous pour la nouvelle année.
Le vent froid qui aurait pu passer sous nos couvertures de survie.
S'infiltrer jusque dans nos bouillottes. Quand noux mangions des papillottes avec des patriotes sous un ciel couleur griotte. Voila une chose qui n'est pas sans rapeler que cette litote est un peu vieillotte.
Bien le voila pour le poeme, des aurevoir a la cancoillotte.

jeudi 1 janvier 2009

Tututu tututulu! pfffmuit c'est 2009

Lio elle est agréable. Mousseuse et indelebile meme.
Le mousseux aussi c'est mousseux agreable aussi, mais delebile je crois.
L'année 2008 est finite. Elle s'en est allée bon train, avec toute la misere de la fin de mois. Et est revenu bientot le printemps (3 mois a peine) et surtout l'alcool. Tu m'as tant manqué Clairette.
Va pour le nouvel an des purs et durs, irreductibles, the strong noyau of the cell(ule). Mais n'oubli pas que t'es quand meme avec les deux mecs les plus geniaux du monde. (comment aurais-je pu oublier? vous etes si.... present....)
Tous ce qu'on se souhaite, a part les sushis et tout l'bazare, les boules de neige de coco, les barzoo, les homosexuels epris de vous, les serveuse (t'es fou!), l'homme qui avait un laser-vert-mais-l'a-t-il-apporté-de-chez-lui-ou-le-lui-a-t-on-fourni?, le barman ou la raclerie, le dj au t-shirt, l'homme qui avait vomi sur lui meme et celui qui avait un verre plus rempli que ce qu'il n'eut cru. Ce qu'on se souhaite c'est donc: le coucou!
Heureusement l'année 2008 s'est terminé au coté de Pezl avec son bonnet et sa r5, et aussi 2009 a commencé avec de la brioche, du café, de la confiote. Nique sa mere l'after (et faut dormir sinon on meurt). Attention de pas te bruler avec ta serviette de table.
Allez a l'année qui vient salut les potes a la compote.