jeudi 25 juin 2009

Josephine

D'ici ces milles ans auront passé.
Nos cheveux auront peut etre été raccourcis. Nous auront peut etre faibli dans de nombreuses soirées, terassés parr de nombreuses maladies, pleuré pour des centaines de details, dans de longues journées d'été. Nous aurons ri des festival ratés et regardé (pour ma part) des feux d'artifices avec une boule au ventre, comme aa chaque fois.
S. est parti en STO a mitweida, en quelques sorte. Sauf que deliberemment par chance.
D'ici la, si on en croit la literature de bas etage, mon angoisse aura flechi et bientot, bientôt je t'accueillerai a bras ouverts pour qu'on aille se rouler dans l'herbe. J'en frissonne d'inquietude, mais il faut croire que d'ici mille Mans, ce ne sera plus le cas.
Les grandes vacances commencent, avec effacé l'usine dans la brume et les bulletins scolaires prometteurs, tout est oublié et tout commence avec une chaise vide, un fantome qui nous accompagnera ces milles ans, un manque surmontable dans l'indivisible brochette.
J'espere au moins qu'il pleuvra des libres ou des grenouilles, pour combler.

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