dimanche 25 janvier 2009

Antibodies

J'avais vu un jour que personne n'avait marché entre Lyon et Grenoble. Aujourd'hui on ne peut plus guere savoir car il s'agit d'un chemin rare. Et que de toute facon il ne neige plus. Mon seul indice fiable.
Je me deshabille et que vois je? La balaffre du chat (ou la marque du chat comme dirait Gelluk). Les ravages d'un regime de bouillon et d'eau fraiche. Maigrichone petite boite a os. Ca me fait des vacances de voir cette inconue qui n'a pas ma tete. Quand les retrouvailles viendront, je devrais me remarier avec mon moi exterieur, et les noces ne sont pas gagnées d'avance.
Pendant que les pinceaux baignent dans le white spirit et que poni hoax me fait peur, le printemps arrive. Non je plaisante. C'est plutot un printemps personnel, de renouveau a coup de crepes de la chandeleur et d'anniversaires. L'odeur de fleur qui me suit depuis ce matin dejeuner me donne progressivement la nausée. Ou la fille en papier maché, et predigéré meme si on voulait exagéré de maniere a etre plus proche de la realité. Et de faire de la douleur un joli album photo sparadraeïfié et enroulé de bandage.
Il est grand temps de se reveiller et I say hello to the world, hello to the world, hello...
Dans le jardin les cerises sont pas pres de rougir, cependant une possibilité d'été est revenue. Revoir un printemps comme dirait celui qui n'aimait pas le metier d'acteur. Le president est vraiment petit. Un homme sans consistance, bref, ce qu'il nous fallait.
Bien entendu, restent pour nous gens de la basse des pots de confiture et de l'huile de lin pour peindre des theieres plus grandes que nature.
Je manque cruellement de boisson, d'aperitif, de cuisson. Ma fois, si c'est la vie, Dieu verra. (Donc Dieu vivra, c'est simple comme bonsoir). Un grand cyclone a soufflé, et voila que tout le monde se releve (presque) indemne, ce qui nous tue pas a faillit nous tuer, mais de toute facon on est immortels alors a quoi bon s'inquieter?
A vous les studios.
Allez avoue!
Salut

vendredi 23 janvier 2009

Pleurés(allez)ie

La contagion des poumons.
J'aurai pu laisser ma peau.
Et finalement la mort est repoussée encore un moment.
C'est moi qui gagne.

samedi 17 janvier 2009

Qu'on se le dise

Les petites filles capricieuses semblent grandir avec des engrais de qualités. De mauvaises graines comme ca on en prend soin, on se plie en quatre pour leur eviter de se ratatiner sur leur tige, on joue le role de tuteur mais pas trop strictes, pour leur eviter les desordres psychosomatiques, oh oui, les desordres somatiques.
Mangé du meilleur soleil qu'il soit, selectionné la meilleur lignée d'humanoides. Meme moi, avec mes grands bras musclés, je n'aurai jamais eu le courage de me battre contre les vomissures du matin. Ceder, et deceder paisiblement dans le fond, alors qu'en surface l'angoisse l'a emporté sur tous les autres sentiments.
L'afflux electrique est deja lancé. Il se propage de neurone en neurone, de synapse en synapse. La petite fille vit au milieu des peluches et des bonbon (qui du reste lui vaudront une longue vie de dentiste) et des poupées et des animaux domestiques la boule au ventre. Tout au sommet de la piece montée du haut de laquelle elle dirige le monde sans gout. De l'autorité meme pas savourée. Des pions deplacés pour se defendre sur un grand jeu de dames des assauts des petits fantomes qui siegent tout au fond. Des caprices sans plaisir, sans satisfaction, le monde marche a la baguette, tout bien droit sous les ordres qu'elle donne accompagnée de son precieux objet transitionnel, mais tout cela n'est qu'une odieuse mascarade. Avec la baguette magique tout reste immuable, precis, parfait. L'ecole disparait sous des flots des vomissures et les billes d'homeopatie. Le carnaval, cet enfer. La petite fille tire les cordes de la vie, au bout des quelles rien ne pend desesperement. Deguisée en coccinelle, a coté d'un clown, se promene avec son petit estomac necrosé. Et fait coucou a l'appareil, et dit bonjour a la dame puisqu'il le faut bien. Mais tout cela coute cher, that's why my life is so fantastic.

vendredi 16 janvier 2009

Le complexe du Bic (medium)

S'il Vu plait!
S'il vuuuuu plaiiiit!
J'entend passsss!
Il s'en etait passé des choses, quand les elements s'etaient retrouvés lachés dans la ville. Chacun y mettait du sien pour payer sa part de cette bonne tranche de ce bon morceau de rigolade. Et puis aussi yavait le monde qui y mettait du sien. Quand meme, voler un tiroir, une cagette, un carton pour faire un lit pour enfant, quand meme. Mais surtout aussi de faire une telle ovation a Margot. La serveuse a l'air douce, l'air est plutot vif, la biere est fraiche. C'est la delivrance, le souffle divin (oui je crois en Dieu, c'est grace a lui si des trams circulent malgré les greves) C'est la fin des maladies, des examens qu'ils soient sanguins ou nationaux, du parasitage. Retrouvés nous, enfin. Campé sur nos positions, les bars, les verres qui se remplissent, se reremplissent. Et retourné toute la rue, de haut en bas, des rotations, des distortions, des T. qui portent des sapins de noel pour le decorer plus tard, la texture du sac a sapin. Mais aussi les proverbes profonds de sens, emouvants meme "Qui pisse ici, pisse ICI"! Et malheureusement tous ces potes qui pissent ici. Nous qui avons appelé de tous nos poumons (et des morceaux qu'ils me reste) les flics, qui ne sont jamais venus (enfin si mais on les a raté, trop captivant ce sac a sapin), qui ne sont jamais la quand on a besoin d'eux. Flic, fLic, flIc, fliC. Mes chaussures qui font mouikiette sur les millairds de kilometres qu'ils me forcent a effectuer sans l'aide des transports en commun. Tellement d'evenements, de trinqueries generales, de chants faux, de vieux avec des bouteilles de rouge, de morceaux d'arbre qui nous tombent dessus, de pates a la carbo, de planteur PAS a la poire vanille. Puis de reveil precipité, de café corsé, de legere nausée.
Un grand bonjour a tous les acteurs de ce theatre fataisie.

vendredi 2 janvier 2009

Un petit lopin pour manger du pain

Rappele toi, nous allions au bois.
Cueillir des cerises mais pas que,
Cueillir aussi des picnics et des sapins dans les sommets.
C'est pourquoi enfiler mes raquettes me serait si luxuriant.
Souviens toi, on entendait de l'harmonica.
Harmonie quatre, cinq six. Je cours dans le parking souterain.
Dans mon panier neuf, nous avions mis des serpentins, des strapontins.
La rime c'est sans volonté, retrouvés depourvu quand la bise fut venue.
La bise aimons la ou quittons nous. Faisons la nous pour la nouvelle année.
Le vent froid qui aurait pu passer sous nos couvertures de survie.
S'infiltrer jusque dans nos bouillottes. Quand noux mangions des papillottes avec des patriotes sous un ciel couleur griotte. Voila une chose qui n'est pas sans rapeler que cette litote est un peu vieillotte.
Bien le voila pour le poeme, des aurevoir a la cancoillotte.

jeudi 1 janvier 2009

Tututu tututulu! pfffmuit c'est 2009

Lio elle est agréable. Mousseuse et indelebile meme.
Le mousseux aussi c'est mousseux agreable aussi, mais delebile je crois.
L'année 2008 est finite. Elle s'en est allée bon train, avec toute la misere de la fin de mois. Et est revenu bientot le printemps (3 mois a peine) et surtout l'alcool. Tu m'as tant manqué Clairette.
Va pour le nouvel an des purs et durs, irreductibles, the strong noyau of the cell(ule). Mais n'oubli pas que t'es quand meme avec les deux mecs les plus geniaux du monde. (comment aurais-je pu oublier? vous etes si.... present....)
Tous ce qu'on se souhaite, a part les sushis et tout l'bazare, les boules de neige de coco, les barzoo, les homosexuels epris de vous, les serveuse (t'es fou!), l'homme qui avait un laser-vert-mais-l'a-t-il-apporté-de-chez-lui-ou-le-lui-a-t-on-fourni?, le barman ou la raclerie, le dj au t-shirt, l'homme qui avait vomi sur lui meme et celui qui avait un verre plus rempli que ce qu'il n'eut cru. Ce qu'on se souhaite c'est donc: le coucou!
Heureusement l'année 2008 s'est terminé au coté de Pezl avec son bonnet et sa r5, et aussi 2009 a commencé avec de la brioche, du café, de la confiote. Nique sa mere l'after (et faut dormir sinon on meurt). Attention de pas te bruler avec ta serviette de table.
Allez a l'année qui vient salut les potes a la compote.