vendredi 29 octobre 2010

Island in the sun

Ooninon ninin the sooooooon! nouvime pleuuu inon vinfooon. And they make me feel so vaneugentoto massel. Hep hep. (c'est plus marrant avec la musique)
C'est ce qui s'est passé. C'est comme ça qu'au bout d'un verre ou deux j'ai perdu la raison et chanté weezer avec T. Au grand désarroi de S, qui ce soir est Sam et aussi doit écouter nos chansons joyeuse. Hep hep. Quoi ça se dit pas comme ça? c'est pas une île dans le son, la céréale?
N'empêche qu'on est ptetre chiants mais qu'on est pas malheureux. Et en ces temps de guerre froide, faut le faire. You neverfibackinymooooooooooooooooooooooore.
Et vous vous rappelez quand j'ai fait semblant d’éternuer? NON?! mais c’était génial, j'étais dans une crise d’éternuements et j'en ai placé un faux au milieu. Ça s'est vu, j'ai été immédiatement démasquée.
C'est pour ça qu'elle rigole depuis une demi heure la greluche?
Ne me quittez pas.
Sinon qui contrôlera qui à la foirfouille?
Moi je surveille S, S surveille T et T me surveille ok ( Le cercle infernale) ? OK. Bon qui c'est qui s'occupe de S normalement? il a déjà quinze articles à la main la, dont certains en double et un porte papier toilettes. Faites quelque chose. SOS.
Avec qui j'irais faire du vélo jusqu'à plus pouvoir m'asseoir le lendemain.
Ah t'as réussi a passer cet obstacle? Je pensais que j'allais entendre un bruit de chute puis des pleurs et te voir avec le guidon dans l'oeil en me retournant.
Et ben non, je suis une aventurière sauvage moi. J'ai pas peur. Je suis pas con. Et puis il y a des compensations aux courbatures et aux bras cassés, le coucher de soleil (à 16h, eh oui c'est l'Isère) sur l'étang aux oiseaux et sur les blés. Et la radioactivité des forêts d'automne.
On a de la chance quand même de vivre ici.
Tu rigoles ou quoi? tu m'as dit le contraire mardi matin.
Ben j'ai changé d'avis.



mardi 26 octobre 2010

Un énorme chagrin d'amour

It biquème vérie compliquétide l'automne.
Mais bon, ça ira.
C'est allé vite, l'été, hop l'hiver. Bim. Et nous voilà dedans déjà dans les sapins, il givre le matin, la cheminée... prend feu dans le salon. Le chat, dont il manque une oreille maintenant, dort en rond et tourne comme un bébé. Bref, la température c'est fini, la parenthèse commence dès ici.
A vingt mille lieues hors de mon chemin, les baleines tirent leur dernière révérence sous aucun oeil brillant d'aucun spectateur dans la tempête. Au moment de se dire aurevoir, plus personne, plus que du silence et du vent sur la Méditerranée, enfin seule. Goude baille la nature et le sel. Si you, one zi oseur saillde. C'est le grand début du début de la grande migration.
Ail wil misse iou so.

Malgré toute cette douce et lente vie au compte goutte, c'est aussi la course. Des papillons de nuit contre des halogènes hallucinogènes. J'arrive fracassée contre des rochers en cours et j'articule bien quand on me demande des choses. Pas folle la guêpe. Je gère le pâté, mais quand même, j'ai un problème d'homo sapiens qui croît. J'ai perdu une partie de mon espèce ces derniers temps. Et c'est la que ça a commencé à bicominngue compliquètide.
Compliqué pour la vie sociale, le réseau urbain, la déperdition de chaleur, la technologie, le goût de ce qui fut jadis nos passe temps, nos conversations, nos fêtes.
La douleur s'est déguisée. A muté. A grandi. Qui aurait cru, mes derniers liens solides s'effondrant face à la nature. Man vs wild. C'est wild qui a gagné cette fois, le requin mangeur d'hommes et non l'homme mangeur de requin.
Il y a plus de 400 jours, j'entrevoyais brièvement ce qui semble être l'autre côté du miroir. Et depuis ce temps, d'autre trésors ont fait surface, derrière mon masque ou contre la coque de la Croix du sud. J'ai été obligée de le croire puisque je l'ai vu. J'ai commencé à reclasser les choses par ordre d'importance. A revoir mon comportement de primate, celui de mes amis primates, de ma famille primates.
A déméler un noeud de fils invivable dans ma gorge.
A perdre le sens complet de ma vie.
Mon plus gros chagrin d'amour.

samedi 2 octobre 2010

Pondaison de la cremière Lyonnaise

Oui parce que la vie c'est aussi Lyon.

Pour nous les paysans!

A chaque fois que je met le pied dans cette ville la nuit, toujours le même amour qui vient, quel beauté. Mais aussi un peu de rancoeur passée. Qui s'estompe lentement.

Tout à commencé quand je suis née. Enfin un peu plus tard, assise sur une chaise dans la cuisine d'un appartement à inaugurer (mais il le sait pas encore). Bonjour, pardon, d'où? De pas loin, en master, et vous, super, mes chaussures? À la mer. Elles sont belles tes chaussures je les veux.

Ce soir je bois pas (plus qu'une bouteille de rosé) promis. Le parquet flotte au sens large du terme, T. encaisse des sous en faisant la dame pipi, les cendres se dissolvent dans l'eau de la vaisselle et un numéro de magie amène à un raz de marée de cacahuètes sur le carrelage. Tadaaaaaaaaa!

On me reprend sur le sens des termes: le poêle?! C'est un micro ondes tu sais, c'est tout récent. C'est pas encore arrivé chez toi?

Moi je parlais vraiment du poêle.

L'appartement étouffe de monde, dans chaque recoin, dans toutes les pièces. Ça déborde de vie et des verres sur le plancher. Je me suis un peu perdue, à un moment ou à un autre, dans une sorte de balancement personnel. Tellement parlé. Mon nouvel ami Justin qui me fait mourir de rire sans faire exprès. Ça doit être de béret, ou les chaussures à gland, ou je sais pas.

Le rosé pétillant. Je goûte à la meilleure invention de l'ère. Je suis tout à coup bien assortie à mes chaussures, bien dans mes baskets en bref. Je me sens bien, sur mes talons d'or sur le parquet flottant, à perdre la trajectoire, à plus jamais arrêter de rire, à être la meilleure amie de grand schtroumpf. Des ballerines (rien à voir avec mes chaussures à moi) atterrissent sur la table au milieu des bouteilles, Cendrillon la Marseillaise est pieds nus quelque part. Un verre de plus, un de trop, et ce sera danse folle avec Cendrillon et n'importe qui.

Aucun souvenir physique de la suite. Tout comme vécu de haut, à reculons ou en plein dedans. Les fenêtres sont ouvertes sur les rues de St Jean, les passants regardent en l'air en passant.

Je m'endort un moment entre entrain de danser au milieu de rien et les lumières de Lyon centre qui défilent par la vitre arrière. Je me réveille je suis chez moi, au péage, au chaud.

Plus qu'à se laisser filer vers un sommeil de plomb.