samedi 17 janvier 2009

Qu'on se le dise

Les petites filles capricieuses semblent grandir avec des engrais de qualités. De mauvaises graines comme ca on en prend soin, on se plie en quatre pour leur eviter de se ratatiner sur leur tige, on joue le role de tuteur mais pas trop strictes, pour leur eviter les desordres psychosomatiques, oh oui, les desordres somatiques.
Mangé du meilleur soleil qu'il soit, selectionné la meilleur lignée d'humanoides. Meme moi, avec mes grands bras musclés, je n'aurai jamais eu le courage de me battre contre les vomissures du matin. Ceder, et deceder paisiblement dans le fond, alors qu'en surface l'angoisse l'a emporté sur tous les autres sentiments.
L'afflux electrique est deja lancé. Il se propage de neurone en neurone, de synapse en synapse. La petite fille vit au milieu des peluches et des bonbon (qui du reste lui vaudront une longue vie de dentiste) et des poupées et des animaux domestiques la boule au ventre. Tout au sommet de la piece montée du haut de laquelle elle dirige le monde sans gout. De l'autorité meme pas savourée. Des pions deplacés pour se defendre sur un grand jeu de dames des assauts des petits fantomes qui siegent tout au fond. Des caprices sans plaisir, sans satisfaction, le monde marche a la baguette, tout bien droit sous les ordres qu'elle donne accompagnée de son precieux objet transitionnel, mais tout cela n'est qu'une odieuse mascarade. Avec la baguette magique tout reste immuable, precis, parfait. L'ecole disparait sous des flots des vomissures et les billes d'homeopatie. Le carnaval, cet enfer. La petite fille tire les cordes de la vie, au bout des quelles rien ne pend desesperement. Deguisée en coccinelle, a coté d'un clown, se promene avec son petit estomac necrosé. Et fait coucou a l'appareil, et dit bonjour a la dame puisqu'il le faut bien. Mais tout cela coute cher, that's why my life is so fantastic.

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