samedi 14 mars 2009

Courage, mais pas le chien

Comment avez vous pu faire erreur autant de fois et avec autant d'acharnement.
Ebranlement dans ma croyance profonde en la medecine toute puissante quand devant tant de faits, le diagnostic n'etait jamais tombé. Et les recidivistes que sont ces poches d'oceans dans mes poumons. Ce sera bientot la fin de l'errance therapeutique. J'irai danser sur les brancards des hopitaux une aiguille traversant mon dos, le coeur legé, tellement légé. De trouver le salut dans cette derniere douleur peut etre monstrueuse et ingerable dans ma tete. Mais si tout s'arretais, que les poumons redevenaient des visceres a l'inervation non consciente, refaire partie de mon systeme nerveux vegetatif. Et je pourai me rouler par terre de joie et de liberation. j'irais en courant, en riant, en priant. Je vais serrer les dents, ne pas raler, attendre, supporter et tout va prendre fin dans les bras rassurants des infirmieres souriantes. Je vais tousser, et tout sera terminé. Et ce sera, le premier jour du reste de ma vie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon d'accord j'ai plein de PS à émettre:
1. J'aime le premier jour du reste de ta vie
2. J'ai une dent, que dis-je une dent, une gencive contre le corps médical en tant que diagnostiqueurs.
3. Je ne suis pas fan des chiens.