mercredi 9 septembre 2009

J'veux pas finir ma vie a tombouktou

Toutes ces semaines ma vie etait mise en quarantaine.

Depuis tout ce temps, je me suis oubliée des jours entiers. Rien n'avait rien a voir avec la vie ici. Je pense meme qu'il soit possible que je me sois dedoubliée un temps. Comme moi qui flotte au dessus de mon coma.

Plus j'avancais au milieu de la mer cette nuit, et plus je laissais deriere moi toute ma partie cancereuse. Au bout d'un moment, tous les soucis s'etaient envolés et il n'y avait plus qu'a vivre point final. J'ai arreté de me maquiller, le jour ou je me suis rendue compte que je pouvais voir sous l'eau. Ca n'a plus d'interet, etre belle ou pas, en survolant au dessus de metres de fonds marins habités. Un stress palpitant a pris le dessus, l'incroyable silence de la vie sous la mer. Assise sur un banc de poisson, au milieu des eclats d'argent, je ne sais plus ce que j'etais. Je pense que parfois je respirais de l'eau.

Je crois que quand les dauphins sont apparus, a des vitesses folles et hors de l'eau, une autre avait pris la place de la malchanceuse bornée. Et encore maintenant j'ai peur de l'avoir tellement voulu que je l'ai révé.

"Vacances" a perdu son caractere légé. J'en vois l'importance, le bonheur de m'eloigner de moi. Le long et trop court repit du desert de sable blanc et du soleil qui iradie les pays. Et qui parfois ne m'atteint pas, a l'ombre du figuier.

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