mardi 19 mai 2009

Poulets, pas de cerisier.

Je vais t'echanger contre un autre monde. Je vais toujours ecraser des insectes avec des livres et manger la peau de mes doigts. Je vais louer un sous marin pour aller voir vingt mille lieues sous les mers, et aller a la maternelle apprendre a ecrire les chiffres en lettres et vomir tout mon hypothetique petit dejeuner devant.
Tu vas partir rejoindre le reste du monde au Canada. Et tu va continuer a papillonner dans la nuit et a te taper contre des vitres avec de la lumiere deriere, tourner en rond dans ta tete. Mathilda mais aussi le reste du monde. Qui part au plus vite au plus loin pour ne pas etre cloué trop longtemps au meme tableau. Pendant que des racines me poussent sur ma toile, au point que je suis devenue une seule avec mon support et que si on me descratch, je vais y laisser de la peau. Ma peau.
Je vais trader mon sourire a un million de dolars et j'irai comme tout le monde chercher mes sous inflés dans une brouette. En attendant de voir si le cancer m'aura ou si c'est la recherche qui l'aura. Ou si c'est la recherche qui m'aura. Autour de moi, dans un monde lointain et invisible, on meurt de la rougeole et du paludisme. Je reflechis et des gens meurent en meme temps.
Il cherchait une maison passé un temps, il l'a trouvée.
Il est en prison.
Mais le loyer y est pas cher et on y mange pour moins qu'un ticket resto.
Mais on a pas le temps d'y penser, et de toute facon chacun ses responsabilités? Parceque ceux qui croulent sous le sommeil n'ont plus le temps pour des dialogues d'imbeciles.
Et ceux qui ont le pouvoir, c'est pas ceux qui ont le pouvoir, c'est moi. Qui vous regarde d'en bas, au jardin.

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