lundi 18 mai 2009

L'arbre a trois tetes

C'est pas moi. Meme si ya plus vraiment de machine a vapeur.
J'en aurait mis dans mes poumons et tout serait reparti.

En attendant, le haut de la maison est devenu un lieu ou on vit, ou du moins ou on peut vivre si on voulait. Pas comme avant ou on y mangeait du kitch au kirch et des tableaux de vieux.
Aujourd'hui, la journée a été remplie a ras bord, du marché des arabes ou on a essayé de me refourguer des serviettes de bain roses et des tissus brillant de mille feux, a moi, ma fille, jusqu'au travers de porc entier mangé avec les doigts. Pauvre porc qui est tombé dans mes mains alors qu'il aurait simplement pu mourrir de la grippe A, en toute dignité.

Lyon c'est une ville jumelle d'elle meme. Quand on y va, pour voir, elle nous tend les bras et nous demande de rester toute une vie sur les quais avec elle, a regarder les maisons de la croix rousse. Mais ca ne marche que quand on est transparent, qu'on ne marche pas sur ses plates bandes. Tant qu'on vit ailleurs en fait.
Mais si on y passe chaque matin sans avoir le temps de regarder les quais ou de boire le café, elle devient odieuse, la pire soeur qui soit. Elle se transforme pour soi en une publicité pour les gens cons.
Heureusement, si on la quitte, elle redevient tendre.
C'est ce que je me dis d'elle en commencant a lui tourner le dos.

Demain il fera jour (et d'une) et de deux, il y aura du travail. Pas du travail pour les chomeurs ou les pauvres. Du travail sur la cognition et le comportement. Du travail bien plus douloureux mais aussi vachement mieux remunéré. En fait payé cash en points de vie.
Tope la mon pote le docteur.

Aucun commentaire: