samedi 23 mai 2009

Glauque trottoir, sonore

On s'est retrouvés, temoins individuels de l'humanité qui se met sur la gueule sévere.
Une nuit etrange, distendue et resonnante de violence. Mais d'un peu d'electro. Mais peu.
Des marches d'escaliers et des marches de pas qui se sont succedées, dans la traversée incroyable de Lyon, sans le plan.
Un voyage de decadents, au bord des quais. Des escales entres rien et du rien. Au travers de prostituées et des gens qui courrent apres des enfants. Des haltes dans des lieux bondés et colorés, edulcorés, defoncés. Les grands meres sans vie et la drogue. Et pire, les jeunes et la drogue. Les jeunes qui perdent leurs yeux, qui donnent des chassés dans le vide et qui se dechirent comme des chiens perdus. Qui se defendent corps et ongles contre des mots, avec des poings. Detresse terrible, au bord des insultes et des explosions.

Comme mon ame vit sur le moment mais mon corps devient du coton sous cette peur, mais au final, tout se passera bien. Tout se passera toujours bien, tant qu'on sera la élo.
Des vinyles brisés dans ma tete.
Mais des gens inlassablement la pour mon bonheur. A voler des bouteilles abandonnées par terre, le clochard, a traverser le monde entier seuls avec nous.

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