mercredi 29 juillet 2009

Flipper j'ai flippé

Combien de dauphins ont entrainé au fond des noyés, qui ne l'etaient pas encore. Dans ce canal profond, je baigne dans un calme maritime et sombre. J'entend les sonars et je frissonne d'angoisse. Le grand bleu c'est pas mon truc. Les fonds obscures qui m'appellent et me gelent, je les ignore et les emmerde. Je suis terrifiée. Une scene qui dans le reve me remplirait d'effroi pour une vie entiere. Les sonars d'animaux dangereux, et de cadavres de dauphins, vos animaux préférés qui flottent dans des marres interminables.
Pouf, envolés les reves d'océan.
Mais pire, je change de chaine dans mes neurones endormis et je me retrouve dans cette maison, ou S est revenu, enfin. On discute, dans une piece vide avec juste du plancher. Toutes les fois je me reveille seule dans la grande maison vide ou je croyais te parler. Un couteau remué dans la plaie laissée par ma grand mere dans le placard. Ou tu etais tout ce temps? qu'est ce que tu faisais cachée dans le placard, ou est ce que t'etais passée ma petite vieille? mais non, je sais ou tu es en vrai, tu risques pas de me surprendre quelque part un jour.meme dans 1000 ans.
La matinée est passée, toi a coté de moi mais moi tellement endormie qu'irattrapable dans ma chute. Exterieurement, dans le salon silencieux bercé par massive attack, tout est calme et rien ne peux se passer, tout est assourdi et securisé. Mais dedans, dans ce sommeil, je laisse des plumes sans que personne autout ne puisse me reveiller. A mon avis, c'est ca la solitude. Ca et parler a Paulette, Alzheimer depuis 5 ans.

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