vendredi 18 juillet 2008

Mon jardin d'avant

Quand j'y pense. Le promotteur immobilier promet la lune et fait chanter le voisinage. Il est venu, avec le look du mec qui brasse de l'argent a la pele pour qu'on ouvre notre maison aux inconnus. Les lunettes de soleil c'etait un peu trop. Je sais qu'ils arriverons a tuer P. ou ce sera l'inverse. Papa sois raisonnable, tu vas finir en prison. -pense a ce moment ou ils pourront venir manger gratos dans ton frigo- "La prison c'est ici, c'est mon jardin, c'est mes voisins".
On se fait rouler dans la farine comme des filets de sol, mais on a moins bon gout.
C'est les memes qui etaient la il y a un an, deux ans, vingt ans, qui on pissé contre les buldozer et se sont franchement rincé les dents.
Au lieu de commetre l'irreparable, P. s'est inscrit sur une liste electorale. Le courage et l'engagement sont sans limite.
venez mesdames et messieurs ! venez gouter un bout de notre jardin! venez vous aussi decouper un nouveau morceau de noisetier, entrez les enfants, crachez donc contre notre mur et mangez sur nos arbres fruitiers. Jouons au jeu du plus con tous ensemble, quitte a gagner, si tu touches a mon potager je te fais sauter la cervelle. On se laisse marcher sur les manches, on est des gens bons. Tu verras, au final tout s'arrange. Exil en Bretagne, une bombe sur un poulailler et tout sera terminé.
Je pense qu'on la merite la meteorite.

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