mardi 31 mai 2011
Rafale de rafale de rafale
Aphasie
samedi 28 mai 2011
On est bien!
samedi 14 mai 2011
La nuit de la police
Oh oui ! Je me suis arraché une moitié d’ongles, j’ai du Posca. J’ai des cœurs sous les yeux, on m’a écrit YEAH dessus, j’ai le cœur dans le dos. Mais ça c’est le jeu ma pauvre Lucette!
Lucette , même si on a de la rancœur passée contre elle pour on ne sait quoi, qu’on ne compterait pas sur elle pour une affaire sérieuse ou qu’elle est faux-jeton, elle est gentille quand même la petiote, et elle a surtout beaucoup de classe. Et d’incroyables chaussures. Le jeu il est dangereux. Il est compliqué d’en comprendre toutes les règles et de se remettre en un seul morceau le matin, sans que la partie tourne au vinaigre, comme tant de fois elle y tourna jadis. Mais bon, on n’a pas tous les jours vingt heures devant soi et un transat au soleil pour s’échouer demain. Le petit robinet du rosé est beaucoup sollicité et répond plutôt bien à la sollicitude. Allo la police un monsieur ivre a disparu dans l’obscurité. Et tout ça, ça nivèle les niveaux mais on s’en souviendra surement pas. Tombés dans les cartons à l’ancienne. Virevolté riant old fashion style, selon la bonne recette secrète d’antan. C’est encore la police ? Imagine c’est la police ? Imagine c’est un piège ? Ils t’attendent devant là je crois. Ils ont dit qu’ils nous rappelaient si ils ont un problème. Pour qu’on les protège il me semble ou j’ai mal compris. Caroublés de l’intérieur de toute façon on a pas peur, et il reste qu’à rester enfermés là jusqu’à cinq heures du matin, on est pas cons non plus. En fait j’aimerais bien pouvoir raconter toute la folie qui s’est passée et toute la joie, mais c’est rien que de la broderie ce truc, je sais plus vraiment si j’ai des souvenirs. Et ceux qui restent, c’est pas le plus important. C’est plutôt le printemps, c’est pas possible ces journées qui s’étirent au soleil et qui finissent au frais dans la fête. Mais qu’est ce qui va encore nous tomber sur la tête (à part le bourré qui s’est fendu le crâne quand le sol lui est vraiment tombé sur la tête) ? Pété le crâne par terre, sonné chez le voisin « OHHHHHH monsieur ! TU ME RAMENE en vouatttturrrrre ? », roulé dans le fossé surement. Pas vu. Et ben il est beau l’âge moyen ! Après avoir tout bu, tout valsé, tout viré, mis le feu à tout cette nuit, nous nous endormons, main dans la main, dans cette belle chaîne du sommeil d’amour à toute épreuve. Fait nuit mais presque jour, je sais pas vous mais je vais faire une petite sieste dehors moi ! Une épaule et voilà, même pas un tour complet et puis s'en vont.
Je ne veux que toi
Sur le muret dans ce coton, au bord du cimetière, je te caresse une joue et tu es triste. Et pourtant je dis: je ne veux que toi.
Enfin si possible toi et puis d’autres, et des tartes, et des ombres, et du jeu. Et surtout, surtout, de mon souhait exaucé. Et puis voilà après c’est bon, j’embète plus personne. Le monde peut s’éteindre si le cœur lui en dit.
Au million de cotillons. Au jeu.
Joyeux aaaaaniveeeeeersaire élo!
Je sais pas du tout comment on en est arrivés là. A quel moment ça a commencé à virer pour qu’en entrouvrant un œil courageusement je vois une cacahuète braquée sur moi et quelqu’un derrière qui dit « Mais peut être que cette cacahuète c’est le nouveau fils de Dieu ! Si ça se trouve t’as soufflé Marie pour ton anniversaire ! Ca c’est de l’anniversaire ! ».
Avant tout ça, nous devant la maison. Dans le soleil un peu froid mais bon, devant des mojito maison, j’ai eu un nouvel âge. Pour fêter ça ils se sont pas moqué. Les fourmis du rire irrépressible qui m’ont pris quand j’ai vu ces déguisements débiles, j’en ai eu un œil humide je crois. Heureusement que T. a eu de la classe pour rattraper tout le monde. J’ai bu le soleil dans mon grand verre Perrier (on m’avait forcé), et après ça, un chirurgien m’a proposé de m’enlever un bout de poumon « allez ! steuplait ! », et quand on voit le chirurgien on a tout compris. Il avait même apporté un trombinoscope qui fait de la lumière avec des photos des gens de l’entreprise pulsées tellement vite que ça décompose les mouvements de l’organigramme de l’institution.
Puis un signe divin, la salade de riz. Et des merguez et de la viaaaaande pour bien mangeat ! Je deviendrais ensuite monsieur propre, vous serez la fée clochette ou Brian Joubert. Et ce sera écrit sur vos fronts. J’ai eu de quoi plonger vingt mille lieues sous les mers quand le temps viendra, et un bonnet de bain en forme de poisson pour la douche (au cas où).
Un carnage. Le jeu de carte.
Pas un seul capable de se tenir, pas un pour en rattraper un autre. Personne qui écoute les règles, personne qui suit, une sorte de poulailler mais avec plus de dindon que de coutume.
Le chirurgien : Ah mais on doit pas dire n’importe quel mot ?
Le vénitien : non mais il y a des règles putain !
Le chirurgien : il y a des règles ? ah ok ! Je croyais qu’on devait dire n’importe quoi et faire n’importe quoi de manière aléatoire !
Foufou du foot du 38 : Ca explique tout.
Le marin : bon chut tous ! Pour mon enchaînement de mots je choisis le thème… les saisons. Printemps, été, automne, hiver, et voilà t’as perdu. Et déluge indien c’est pas une saison ?
El sensual : woh putain c’est nul oh pfff.
Le hippie : mouais
Le chirurgien : avant de boire maintenant on doit faire des quadrallélépipèdes avec les mains ok ?
L’assemblée : …
Pour clore le débat, mettre fin à toute tergiversations, let’s rock again tous les deux dans le stroboscope.