mercredi 29 octobre 2008

Provisoirement adieu les ptits potes

On vit quand meme.
Trois jour se sont passés et c'est tout ce qui est passé. Le reste a demeuré inchangé. Le sommeil m'a prise d'assaut, et m'a laissée etendue sur le carelage pendant des milliers d'années. Pendant ce temps continuaient sans moi toute la vie, le rythme des saisons, le nychtemere, le debut de l'automne. Je me suis reveillée de mon hibernation comme un ours polair c'est a dire sans banquise, vous devez vous dire que vraiment elle y tient a ses ours. Oui je vous repond.
Le sol est glacé et blanc mais ce n'est qu'une illusion.
Pendant tout ce temps, un gateau avait été fait. Les sols avaient fait l'objet d'une inspection minutieuse. Ma chambre n'avait plus ouvert ses volets. Le chat accusé a tord etait revenu sans rancune. Tout avait changé. C'est comme si tous les habitants de cette maisons etaient morts.
En 72h mes pieds n'ont plus jamais foulé le sol exterieur. Et il a continué a pleuvoir tout ce qu'il pouvait, la terre se remplit de mon incapacité a y marcher, tout est deguelasse.
Les paupiettes sont un peu assomées. Tout s'est arrangé dans l'effondrement. Il n'y a plus d'effort a faire juste a se laisser aller doucement on ne sera pas repechés plus loin, ou peut etre au printemps. En atendant il faut dormir tout l'automne et ne plus mettre son nez dehors. Allez c'est parti, on ferme sa camisole et puis on arrete de se plaindre. A la saison prochaine.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

petit changement de style, toujours aussi bien
cher à la fenêtre à chaque fois que je relis :)