mardi 15 juin 2010

Festifesse

Samedi, pic nique presque. C'est pas tous les jours notre village passe au rock. Donc bien sure il faut aller voir, même si je suis vieille depuis la pleurésie, je resterai bien a dormir dans le transat dans ce parfait air d'été qui vient.
On se rend jamais compte qu'on est vivant.
Et puis c'est pas si terrible, il y aura des gâteaux apéritif, des amis, et une couverture pour s'allonger dans la saison la ba aussi. Et peut être même, cerise sur le gâteau, du coca canette. Et surtout, l'inimaginable s'est passé. Rien n'aurait pu mieux clore le clou du spectacle. Il y avait un feu d'artifice surprise. J'ai déjà dit que je voulais être artificier. J'ai déjà expliqué le sentiment de gratitude qui était né un soir au bord de la mer pour ce genre d'explosions. Mais celui la restera dans nos mémoire comme les 5 minutes les plus silencieuses de nos vies. A part nos éclats de rire qui remplissent le silence, que du silence. Et plus c'est silencieux et plus on rit, et plus on rit plus on rit. L'unique base de lancement, les gerbes de feu de 10cm de haut qui flambe dans le jardin de ville, les très vivaces fusées qui font fffcccccccccchhhhhhh, pfffffffiiiiiiiuttttttt, sssssssssssss, chhhhhhhhhhhhhhhhhhhe. Et la goutte d'eau qui fait deborder le vase « securité, reculez s'il vous plait ».

J'ai tellement ri qu'en plus de manquer de son, le feu d'artifice était noyé dans mes larmes, les fusées diluées et la foule lointaine et réprobatrice. Non mais ils savent pas se tenir ces jeunes, c'est puéril.


PS: Il faudra se souvenir, quoiqu'il advienne, du jour ou T a fait se retourner un mille pattes sur ses 500 épaules d'un air étonné.

Aucun commentaire: