samedi 19 février 2011

Only girl in the brain

Ah ben d'accord.
Et après ça il faudrait vous aimer quand même. Au terrier les louveteaux et plus vite que ça.
Pour la nuit entière, le uns avec les autres.
Plouf plouf une bague en or c'est toi qui sort! tu bois.
Ça compte pas t'as pas fait "pch" à la fin, je fais ce que je veux.
Jamais je n'ai manqué de denrées. Toute la nuit, mon verre fût à moitié plein, grâce à une bonne âme qui m'alcoolise. On devient tous des babas au rhum, on est tous la et compagnie. Au fil du temps, comme un glissement qui s'opère. L’inaltérable magie du jus de fruit de bas étages et de l'amour de qualité. Un lien unique, qui nous emmène tournoyer des heures, dans les bras les uns des autres, autour de tables, puis de verres, puis de rien. C'est le cours des choses qui est obligé de freiner devant nous (parce qu’on est plus nombreux que lui), d'attendre un moment avant de reprendre sa course (sinon on lui casse sa gueule). On se remettra dans la vie le lendemain, comme après un épisode d'apnée du sommeil, mal reposés, dans un champ de coton, journée maussade. Mais tout ça, c'est le prix du combat.
Il fait froid parceque c'est février, mais il y a un air de printemps qui reviendra. Joyeux anniversaire, tu as fini par avoir vingt ans! Et dans ma tête c'est le printemps, le printemps, le printemps. Ne reste qu'à se laisser emporter, valser et crier, monter le son, filmer, expliquer des choses incompréhensibles et se laisser choir, au fond du canapé, vidés.
Et quand je nous vois à travers mes yeux, au milieu de la piste de cirque, renverser vos verres un peu parcequ'ils débordent, rire parceque ça a débordé, et chanter de tous nos poumons:
humeneun make mi fil! like i'm zi oneli gueurle in the BRAIN! like i'm zi oneli gueurle in the NONE! je me sens vraiment comme si j'étais la seule fille dans le cerveau.

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