vendredi 21 mars 2008

Laisse tomber les filles

Des couriers de la mairie se sont entassé dans les transistors.
Les tiroirs s'envolent avec ce temps de merde.
Et il pleut et il neige ca fait pas d'effort, ca se complait dans son bordel. Je deviens l'experimentateur de la memoire, j'ai l'air enjoué? Mais sauf que c'est presque paques, c'est vendredi, c'est pas rien de le dire. Il a neigé sur le parc d'attraction. Quelqu'un m'a jeté un sortilege dans le bus. Doigts argents. Paupieres dorées. Feel the day, the day.
On viendra me chercher mais il pleut.
Un boulevard sour la pluie chasse une tapisserie de ma tete. Un restaurant. Un cavalier (bleu pour ne pas vexer Kandinsky). Sa voix me fait mal au coeur.
Du chocolat, des oeufs, des lapins qui ne viennent meme plus pondre au quartier parcequ'ils ont peur des truands. C'est la fatigue qui a pris le pas. Et toute la vie est reglée sur le temps qu'il fera, est ce que je sortirais ou pas et qui viendra jouer au cow boy et me porter sur son dos pour eviter que mes pieds touchent par terre. Plus jamais effleurer le sol ou la vie n'a plus aucun sens. Tellement d'electro.
Je pense au ralenti.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

toute la vie je te porterai si il faut. pas peur choupinette ;)