vendredi 22 février 2008

Une musique d'anastasia

Biensure que c'est toi qui a raison. Comme souvent. mais c'est toujours moi qui me trompe. Toi je t'ai adoré. La valeur des chose est ce qu'elle est. Je me suis reveillée brisée en tout petits morceaux, sous les cris du petit cachet bleu, c'est pas la premiere, c'est pas la derniere. Tes paupières se creusent, souris, je t'aime. Les regards posés sur moi m'ecorchent ces derniers temps, est ce que c'est moi l'aiguille, les points de suture, les points negatifs.
Je sais pas ce que c'est vivre, normalement, correctement, qu'est ce qui est mon droit et mon devoir ou est la limite, je ne l'ai jamais trouvée. L'égoïste claque des doigts et c'est le monde qui s'ecroule autour de tous. Les journées sont belles mais avec un noeud a double tour. Tu n'etais plus la comme avant pour rire avec moi. Le chat a essayé de noyer son chagrin dans l'alcool mais il avait appris a nager. Je voudrais bien que tu ris comme d'habitude pour des truc pas droles, qu'on se foute de la gueule du maire et qu'on mange des ravioles. Sans quoi je ne dormirai plus que d'une seule oreille.
Epuisés nous sommes, le temps est passé surnaturel, mais il est passé. Petit a petit et meme si l'oiseau fait son lit, j'ai du sortir le bout de mon nez de la terre. On me tiraille pour me faire avouer des regrets et d'un autre coté on me pousse a vivre ma vie, ma tete n'en fait qu'a elle.
Tu baisses tes yeux et j'explose en eclats de verre. J'aurais pensé me tenir debout comme une grande, et de profiter du printemps, mais comment.
La responsabilité est devenue lourde. Je suis devenue transparente. Pourtant j'aurai juré etre en vie.
Auncun, jamais, a aucun moment, ma memoire n'a perdu le nord, tout ce qui etait toi reste dans un tiroir interieur, LE tiroir interieur. Explosé les yeux et les tympans a force de crier dans ma tete. Je suis coupable mais je ne suis pas sure et un chaton est rentré dormir dans mon estomac. Est ce qu'on peut dire bon moments de la mirabelle a 70 degrés, nous qui buvons du detergent, le gout ne passe qu'en partie. Mais c'est la vie. Jamais autant revé de faire partie de la foule et qu'on ne me voit pas. Jamais autant eu mal par transmission de pensée. Jamais remis les pieds sur la terre ferme.
Qu'est ce que je fais, je ferais, si je dois me murer dans moi je vais m'y noyer. J'aurais eu le courage de reprendre les rennes de ma conscience, pour une fois, mais je crois que ce ne sera pas aussi simple.
C'est pas une gomme qui va me faire changer d'avis, toi c'est toi et non je n'oublirai pas.

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