vendredi 6 juillet 2007

I dont mind


Vendredi, le gout des aliments a disparu.
Ce soir je me dis que rien n'est possible sinon la fatigue et le mal de tete. Mais demain, demain samedi re les courses, re le repas, re le tire bouchon pour ouvrir le blanc, re tango.
Je sais pas si je suis tellement de mauvaise foi. J'ai envi de poésie comme des fois, comme ca, comme on a envi de chocolat. je vais aller m'en couper un carré, de poeme.
Mademoiselle la cerise, comme j'ai envi de te voir danser et de voir ton trait d'eye liner qui suit pas la paupiere. Et comme j'ai envi de toutes ces musiques fashion qui font danser les boites et les commerciaux. Les habitués, a 50 euros la demie bouteille. Les poupoufs debiles et les barmen haute technologie. Et de grimper dans un arbre et plus jamais en redecendre tellement je ne veux pas de ces 30????? villas qui vont se construirent lentement, au ronron de la perceuse electrique et du buldozer. je prefere encore le son d'un coli de 35kg qui entre en collision avec le fond d'un chariot vide en metal, et c'est pas peu dire.
Je sert de pion a la television j'ai bien l'impression. Je regarde les infos d'un oeil distant et je me rend bien compte que meme si je suis desolée pour tout, je n'y comrpend rien.
J'ai des droits moi. J'ai pas de bombe au dessus de la tete, si ce n'est mon angoisse.
Tellement au chaud dans les coussins, je me dis que le monde c'est grand et que peut etre meme ca existe pas, tellement je le connais pas. Les enfants qui crevent, je m'en rend pas compte et puis de toute facon j'ai mes soucis, j'ai une angine, je travaillais de nuit, j'ai des bleus c'est pire. Ah si je pouvais me reveiller. Si je pouvais arreter d'etre convaincue d'avoir des convictions. Faux engagement je me deteste. Pour la peine, je me mettrais bien debout devant un char, au risque de me faire decoiffer.
Je pense que je fais rien, et que je vois pas ou trouver le courage d'y remedier.

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