dimanche 16 décembre 2007

Eye look in the glace

Dimanche, cartouche d'encre a la derive sur le bureau, retour d'une danse avec la camarde.
Trembler en buvant mon chocolat, jolie L.
Toute electrique que je suis, je me suis branchée sur l'enceinte. Mes mains se rechauffent un peu plus, un peu plus, et encore un derniere petit peu. Je regarde les gens qui dansent et elle se sent pousser des ailes. Je le sais, ca se voit.
Je tremble de la tete au pied au milieu de ce marché de noel ou tout le monde marche vite, moi je m'en fout, la magie tout ca tout ca, ca marche toujours.
Entrainé par les mains. Elle coure madame, le long des quais, le long du tunel sous fourviere, elle coure au milieu des fourmis, elle rale a kiabi, partout quoi. Mais non je rale pas arrete.
Grand coup de vent dans les cheveux qui se defont comme des moutons de poussiere, si je ne m'abuse. Ca a sifflé dans mes oreilles mais tout est bien. Comme je ris, comme j'attend 21h30 de temps en temps. Une fois par semaine.
C'est un petit voyage salé dans une baignoir de punch, je me regale de pouvoir manger les gens, la lumiere et les choses. Tout etait delicieux. Un peu comme croquer dans le truc effritable rose que C m'a offert.
La ville petille des bulles de limonade parceque c'est decembre et decembre c'est un jeu.
J'en mettrais presque ma main a couper, mais pas la peine, elle se rechauffe.
Il y a une lumiere d'autoroute, j'enleve mon pull. J'admire mes genoux qui sont pas si mal au bout du compte.
Pour acceler la semaine, j'ai deja commencé par courrire dans le train et dans la soirée. Il est deja et cinq, tu vois ca marche. Deposé ma tete sur l'oreiller qui s'est adouci pour me laisser fermer l'oeil. La nuit est charmante c'est accablant, je m'endors dans des cauchemares presque un jeu de role ou je suis celle qui va mourir, enfermée dans une bombe.
Le doute plane encore, dimanche-decembre.
Je pense a tout ca encore et il fait meilleur je regarde dans du verre.

Aucun commentaire: